Le jeu dans un monde inconnu

Cette histoire sera surement insensé mais je vais la raconté de la façon la plus proche de la réalité que possible, si on peut parler de réalité. Je m’appelle James Demir et l’histoire que je vais vous conter est pour le moins étrange.  Elle commence dans le centre-ville  de Vandelmont. Un jeudi, c’était un jeudi, une matiné de marché. Je m’était levé afin de prendre l’air et me promener dans les rues à la recherche d’idée pour mon prochain livre. Et oui je suis romancier et ma vie va ainsi de jour en jour. Je marchait dans les allés lorsque j’ai vu un homme assis à un stand, il vendait des objet ancien. L’un deux m’interpella. C’était une espèce de boite en bois avec un motif sur le dessus, j’avais l’impression qu’elle m’appelait. La voix du vendeur me réveilla:

“-Bonjour monsieur, je vois que cette boite vous intéresse.
-D’où vient-elle?
-Je l’ignore mais d’après une étude que j’ai fait faire, elle serait originaire de la colonisation.
-Elle aurait donc été ramené d’Amérique.
-Oui, de plus elle ne s’ouvre pas et ai donc difficile a vendre. Je l’ai retrouvé il y a quelque mois dans le grenier de mon grand-père défunt grand-père, le professeur Hedmon Letimor.
-Combien la vendez-vous?
-10€, j’ai dût baisser le prix.
-Je vous la prend, cette boite m’inspire.”

Je l’ai ramené chez moi, et je me suis installer à mon bureau afin d’écrire.

Poussière de Vie

Un vieil homme est assis dans la bibliothèque de Pserodoios. Il écrit. Quelqu’un entre dans la bibliothèque. Il s’approcha de son ainé, en l’admirant. Le vieil homme le remarque et dit :

“Ah, te revoilà. Tu viens souvent me voir. Ah… que veux-tu savoir désormais ?
– Cela fait une semaine que je ne suis pas venu, maître, je venais demander si tout allait bien.
– Une semaine ? C’est long ?
– En effet, maître. Je pensais que vous vous inquiétez. Or, il semble que non, et j’en suis gré.
– Vous êtes toujours en train de courir après le temps. Est-ce parce que vous savez que votre heure est proche ?
– Nous vous envions pour cela, maître, nous vous envions votre immortalité.
– Je suis vieux désormais, bon simplement à écrire mes mémoires dans cette bibliothèque qu’il y avune centaine d’années déjà j’étais en train de superviser et aider àsa construction. Je ne suis bon à rien désormais, je ne vois plus la lumière du jour, Je ne suis pas sorti de cette bibliothèque depuis des années, car si j’essaye, mon dos craque et je tombe par terre.
– Ne voulez-vous pas essayer notre nouvelle technologie, les fauteuils roulants ? Vous pourrez alors vous déplacer à loisir.
– Je n’ai plus de force dans mon dos, je n’ai plus de force dans mes jambes et je n’ai plus de force dans mes bras. Je ne peux me déplacer.
– Pourquoi alors ne pas être aidé ?
– Si je dois me déplacer un jour, ce sera de mes propres moyens. Je vous envie tout de même, mortels. Vous pouvez mourir, vous n’aurez jamais à souffrir ce genre de maux.
– Mais personne ne souhaite mourir ! On souhaite vivre longtemps comme vous et ainsi délivrer notre sagesse et notre expérience aux générations futures ! Quel qu’en soit le prix !
– À cause de mon immortalité, je suis condamné à ne m’attacher à personne et à vivre l’éternité comme un vieillard sans force, éternellement coincé dans cette bibliothèque à écrire mes mémoires. C’est comme cela que je souhaiterais donner mon savoir, en écrivant ! À quoi ça sert de vivre une vie de souffrance pour donner notre sagesse si on peut remplir le même but tout en ne souffrant pas ?
– Tout est éphémère, maître, sauf vous. Vos livres seront peut-être un jour détruits à cause de la stupidité de notre race dont vous m’avez parlé à plusieurs reprises. Un jour, Pserodoios sera mis à feu et à sang et votre savoir sera oublié. Personne ne saura comment vous et vos amis ont créé l’univers, et des croyances comme celle des hommes du Sud seront la seule explication de l’univers, personne ne connaîtra plus la vérité.
– Tout est éphémère, c’est la vérité. Mais que j’aimerais être concerné par cette loi. Je pouvais mourir auparavant lorsque les personnes de ma race étaient encore avec moi. Or je suis sûrement le dernier sur cette planète et l’un des derniers dans l’univers. Jamais personne ne pourra me tuer, alors que c’est mon souhait le plus ardent. J’ai consommé trop d’énergie vitale durant toutes mes années précédentes comme je voulais rendre le peuple heureux. Je vous ai donné la maîtrise de la magie et j’ai creusé pour vous le bassin, je vous ai donné la richesse et je vous ai donné le savoir. Tout cela m’a coûté ma force vitale. Mais je suis heureux d’avoir fait cela. Je suis désormais heureux, je n’ai plus rien à faire ici. Je veux mourir.
– Mais vous ne pouvez pas mourir ! Vous n’avez pas terminé vos mémoires, personne ne connaîtra toute l’histoire !
– Tout le monde devra alors l’inventer. Je ne dois pas donner mon explication de l’univers, c’est vous qui aurez l’explication la plus juste comme c’est vous qui l’avez trouvé. Je n’aurais que fait de vous guider vers l’illumination. C’est lorsque vous aurez votre définition de l’univers qu’elle deviendra vraie, je ne eux que vous aider à la trouver car personne ne connait la vérité sur l’univers. J’ai accompli ma mission, je suis en paix. Poursuis mon enseignement et trouvez la vraie valeur de la vie.
– Maître ! Insinuez-vous que vous allez mourir ?
– Non. Je ne peux pas mourir même si je le souhaite. Mais tout est éphémère, comme tu l’as très justement dit, et je n’échappe en réalité pas à cela. À Dieu, si telle chose existe.”

Comme le jeune homme hurlait à la pitié et au combat contre le destin, le vieillard commençait à se décomposer en des particules bleues lumineuses. Comme la décomposition se terminait, une orbe bleue se formait. Lorsque le processus termina, le jeune homme toucha en hurlant et en pleurant cette orbe, comme il disait à celle-ci que son maître avait encore des choses à faire. Mais lorsqu’il sentit l’orbe se mouvoir, il reporta son attention dessus. Il sentit qu’il pouvait plonger sa main dedans, ce qu’il fit. Et alors, il vit l’orbe se séparer en de multiples filaments qui qui se logèrent droit dans son cœur. Le jeune homme se sentit changer mais rien était visible pour quelqu’un d’extérieur, sauf le changement de couleur de ses cheveux et yeux, qui devinrent bleus comme le furent ceux du vieillard autrefois. Il sentit principalement un pouvoir s’éveiller en lui. Il nomma cette sensation la Karedeonwo, et ainsi se nomma la nouvelle race à qui il appartenait. Il n’était lus un humain, il était un Néo-Changelin, un Karedonwo. Il se sentit alors prêt à créer une nouvelle race de changelins, qui n’aura plus les défauts des originels. Le nouveau maître sortit de la bibliothèque et partagea son pouvoir aux habitudes de se cité, pour qu’ils deviennent comme lui.

Le dernier mot que le vieux Changelin avait écrit était “Renouvellement”.

La Cité détruite

Ombre et chaos

 

  • Wolfram, l’enlèvement
  • Gaëa, voleuse et manipulatrice
  • Les voleurs de Yadam
  • Olaf, naufragé des mers
  • Micromania, la profs orque et Valkana la fée
  • Le manoir Von Vechter
  • Mady, princesse déchu
  • La forêt, en direction des montagnes
  • Rismalio, le mage
  • Veteruka, l’évadé
  • Le laboratoire
  • Altramis
  • Le dragon, monde parallèle
  • Le chateau des élémentaires
  • Miriasto, le démon indestructible
  • Strom, un homme en quète d’un autre monde
  • La séparation

 

Chapitre 1: Wolfram, l’enlèvement

 

Wolfram est un gobelin rouge (gobelin à intelligence supérieur). Quand il était enfant, il a été abandonné par ses parents et receuillit par un gnôme horloger du nom d’Albert Narzarzüg. Wolfram a été scolarisé et est aujourd’hui devenu un ingénieur spécialisé dans les armes a feu et la chimie. Il vit dans un appartement et passe ses journées à travailler sur un canon électromagnétiaque. Il était en trein de travailler sur celui-ci lorsqu’il recoit une lettre de la part de son père adoptif.

 

“-Ah, encore une journée de travail fructuante.”

C’est a ce moment-là que la porte s’ouvre et qu’un gnôme avec une chemise et une besace en cuir entre dans la salle.
”-Bonjour Wolfram, c’est le facteur.

-Ah, bonjour, qu’est-ce que j’ai comme courrier aujourd’hui.?

-Pas grand chose, des factures… Ah si j’ai une lettre d’Albert.”

Il fouille dans son sac et en sort une lettre. Il l’a tend a Wolfram.
”-Bon, il faut que je te laisse, j’ai encore du courrier à distribuer.

-A la prochaine”

Pendant que le portier sort, Wolfram prend un couteau et ouvre l’envelloppe. Il y trouve un papier froissé où il est écrit:

 

Cher Wolfram,

Il faut que je te parle de quelque chose d’important. J’ai récement fait une découverte d’une importance capitale. Je ne peux pas t’en dire plus mais viens vite à la maison, j’ai peur de ne plus en avoir pour très longtemps. Dépèche-toi.

Signé:Albert Narzarzüg

 

En lisant ces mots, Wolfram décide d’aller voire son père. Il prend quelque provision ainsi que son pistolet et 4 grenades. Il arrive devant la maison d’Albert et frappe à la porte. Aucune réaction venant de de l’interieur. Il enfonce la porte et arrive dans le salon, le canapé est renversé, les armoires ont été vidé et des affaires gisent au sol. Il entre discrètement dans la salle à manger et découvre le même spectacle. Il y a des assiettes cassées et plusieurs chaises ont été détruite. La porte de la chambre de son père est ouverte. Wolfram s’y engouffre et découvre que la couette et les oreillers ont été éventré, il s’approche du bureau et remarque que plusieurs documents ont été pris. Il sort de la chambre de son père après avoir récupéré un détecteur infrarouge ayant appartenu à son père et un prototype de jetpack. Il se dirige ensuite vers son ancienne chambre en retraversant la salle à manger. Sa chambre n’a pas l’air d’avoir été attaqué. Après l’avoir fouillé, il découvre une lettre caché dans son lit. Il est écrit:

 

Wolfram, si tu vois ce document c’est que j’ai été enlevé par un groupe de malfrat. Je t’en conjure, fais attention à toi, ils vont surement t’attaqué pour me forcer à les aider. Ils vont peut-être revenir, je te le répète, fais attention à toi.
Ton père.

 

La lettre en sa possession, il retourne dans la salle à manger. Il commence à se diriger vers l’entrée lorsqu’il entend un bruit dans la salle de bain. Il se rapproche lentement et ouvre la porte, pistolet en main. Dans la salle de bain (dont la fenêtre est ouverte) se trouvent deux gobelins vert. Le premier a une hachette dans la main et le deuxième tient un objet doré. Ils discutent:

“-Alors Jimmy, tu crois qu’on a rien oublié d’important.

-J’en sais rien mais évite de faire du bruit, on pourrait se faire repéré.”

Le gobelin se retourne à temps pour voire la porte s’ouvrir et Wolfram entré arme en main.
”-Halte-là! Que faites-vous là? Répondez ou je vous tue?”

Les gobelins rigolent et celui avec la hachette fonce et tente de l’abattre sur la tête de Wolfram en criant:

“-Désolé mais l’ordre est de tuer tout les témoins”

Au moment où il allait frappé Wolfram avec sa hachette. Wolfram esquive et la hachette viens se planter dans la porte. Wolfram en profite pour tirer sur son agresseur qui s’éfondre. L’autre tente de s’enfuire par la fenêtre mais Wolfram lui tire dans la jambe et s’approche pour l’attraper et le plaquer contre le mur.

“-Qui êtes-vous? Et qu’avez-vous fait à mon père?

-Je suis Jimmy et lui c’est Tommy, on a été engagé pour enlever le vieu gnôme. Ne me dit pas que tu es son fils…

-Qu’avez-vous fait de lui?

-On l’a emmener à Escanol mais je crois pas qu’il y soit encore.”

Le gobelin jette l’objet doré et farfouille dans sa poche.

“-Et qui vous a demandé de l’enlever.
-Euh… je suis attendu….comment dire…ailleurs.”

Il sort une boule de verre de sa poche et la brise avant de disparaitre dans un nuage de fumée. Wolfram se baisse pour ramasser l’objet doré. C’est la mntre a gousset d’Albert.

“-Il faut que j’aille à Escanol, c’est a deux jours de marche en direction du nord. C’est le seul moyen d’obtenir des informarions sur les malfrats.”

Wolfram part donc en direction d’Escanol, il ne rencontre personne sur le chemin et arrive à Escanol, il ne rencontre personne sur le chemin et arrive à Escanol sans encombre. Il décide de s’arrêter à l’auberge d’Escanol et se prépare pour commencer les recherches le lendemain.

 

Chapitre 2: Gaëa, voleuse et manipulatrice

Gaëa est né dans la cité magique d’Eliabor, elle y a vécu une dizaine d’années avant de découvrir ses pouvoirs magiques, elle a le pouvoir de controler les gens en leur donnant des ordresprécis et comme tout mage, elle sait lancer des projections magiques qui causeront la mort de ses parents. Elle devint l’apprenti du mage Arckimis(l’un des mage les plus puissant). Aujourd’ hui Gaëa est une jeune femme et est toujours en apprentissage auprès de son maître jusqu’au jour où celui-ci reçu la visite d’un individu encapuchoné.

“-Gaëa, tu peux venir, il faut que je te parle immédiatement.”

Elle descend l’escalier à tout allure, elle a passé la nuit a forcé un homme à manger de l’herbe.

“-Oui maître, qu’y a-t-il de si important?

-Je vais devoir m’absenter.

-Ok, je vais préparer nos valises.
-Non! Toi, tu restes ici. Je pars seul. Je ne peux pas laisser Escanol sans mage et puis tu vas encore faire des bétises comme lors de la dernière réunion des mages.

-D’abord, j’avais pas fait exprès de forcer Arkanus a montrer son derière à toute l’assemblé. Mais si tu insistes, je veux bien rester ici.

-C’est rare que tu sois si raisonnable. Bon je te laisse, il faut que j’y aille immédiatement.”

Une fois partie, Gaëa fonce dans sa chambre, sourir au lèvre:

“-Super, le vieux est partie, je vais enfin pouvoir m’ammuser.”

 

Deux semaines plus tard, Gaëa se promène dans la ville d’Escanol à la recherche d’une victime a embobiner lorsqu’elle voit un attroupement de personne regroupé sur la place central de la ville. Elle se rapproche d’une personne bien habillé:

“-Monsieur, donnez-moi votre bourse.”

L’homme prend sa bourse et la donne à Gaëa sans s’arrêter de regarder l’homme au centre de la place. Gaëa s’arrète un instant pour écouter ce qu’il dit.
”-Et c’est pour cela, messieurs-dame que je vous demande, moi Edward Velvert, de m’aider à arrêter une armée d’orque qui s’apprète à attaquer la ville. Toute personne prète à m’aider devra venir ce soir à l’auberge du “Pont neuf” pour s’engager et recevoir sa prime de participation qui je rappelle est de 3 pièces d’or.”

Gaëa s’éloigne heureuse de cette découverte car elle a trouvé sa prochaine victime. Le soir même, Gaëa se rend à l’auberge et s’installe à une table à côté de la fenêtre afin d’attendre sa victime.

 

Wolfram vient de finir de ranger ses affaires dans sa chambre et s’aprète à descendre pour prendre son diner après une longue journée de marche. Il ferme la porte et lorsqu’il commence à descendre l’escalier, il entend un bruit venir de l’une des chambres. Il accourt, ouvre la porte et découvre un homme allongés au sol le corp ensanglanté. Prêt de la fenêtre , il y a une femme toute vétu de noir; elle est sur le point de sortir par la fenêtre. Wolfram dégaine son arme et tire sur cette mystèrieuse femme qui tombe par la fenêtre. Il s’approche de l’homme gisant dans la flaque de sang et fouille dans ses poches. Il y déniche des papiers d’identité: Edward Velvert. Wolfram descend les marches quatre à quatre en criant:

“- Mr Velvert a été assassiné!”

Gaëa ayant vu la femme tombé par la fenêtre et entendant les accusations du gobelin fait vite le rapprochement. Elle court en direction de l’exterieur suivit de près par Wolfram toujours son arme à la main. Dans la rue, la femme est allongée au sol inconciante. Un homme également habillé en noir s’est rapproché et a sorti un flacon de sa poche. Wolfram vise l’homme avec son pistolet. Gaëa lui ordonne:

“-Lachez ce flacon!

-Mais avec plaisir.”

L’homme ouvre le flacon et le laisse couler sur la femme avant de prendre la fuite. Wolfram tente de viser l’homme mais le loupe et touche la jambe de la femme. Il s’écrit:

“-Occupez-vous d’elle, je le rattrape.”

Gaëa s’execute en ronchonant, Wolfram entre dans une ruelle sur le côté de l’auberge. Il appercoit l’homme quasiment sur le toit du batiment adjacient l’auberge. Il tente de tirer l’auberge. Il tente de tirer une balle pour le déloger mais le loupe et rentre bredouille auprès de Gaëa qui vient d’attacher la jeune femme.

“-Désolé, il m’a échapé, il est vraiment trop agile. Ah, au fait, je m’appelle Wolfram et vous?
-Je m’appelle Gaëa, magicienne.”

Wolfram s’approche de la femme et lui retire son masque. Elle a les yeux et les cheveux noirs. Elle tente de se débattre mais Gaëa l’a bien attaché. Gaëa commence à la questionner:

“-C’est vous qui avez tué Edward Velvert?

-Oui, et alors. C’est la mission. Je ne me rensseigne pas sur qui je dois tuer..”

Wolfram la toise du regard et continue à la questionner.

“-Qui vous a demandé de le tuer et pourquoi?

-J’ignore le nom du commenditaire mais mon coéquipier Aldros doit le savoir. Et sinon j’ignore pourquoi on doit le tuer.”

Wolfram réfléchit à toute allure. Le commenditaire est peut-être la même personne qui a enlevé Albert ou peut-être le connait-il. Il se tourne vers Gaëa.

“-Gaëa, vous connaissez la victime. Pourquoi peut-on vouloir sa mort?

-J’en sais rien, je le connaissais à peine. Tout ce que je sais c’est qu’il comptait s’attaquer à un groupe d’orque et qu’il aurait pu me rapporter de l’argent.

-Si nous voulons en savoir plus, il faudrait savoir où est cet Aldros.”

Il se tourne vers la femme attaché:

“-Pourriez-vous m’emmener auprès de lui, mademoiselle…euh…quel est votre nom?

-Ydam, et si vous ne me tuez pas, je veux bien vous y emmener.”

Voyant Gaëa commencer à s’éloigner, Wolfram demande à Ydam:

“-Ydam, combien devez-vous être payé pour la réussite de cette mission?

-Pas moins de 10 pièces d’or, c’est pour cela qu’on la choisit.”

En entendant cela, Gaëa se retourne et s’exclame:

“-Qu’est-ce qu’on attend pour aller chercher ces pie…precieuses informations et ainsi savoir qui veut la mort de l’honete citoyen mort ce soir.”

Wolfram et Gaëa détache Mady et il parte tout trois en direction de l’endroie où se trouve Aldros.

 

Ils arrivent dans une rue et Ydam leur explique:

“-En face, se trouve la maison de Charles Latron, c’est un vieux monsieur qui héberge les assassins et autre voleur en échange d’un peu d’argent, il gère également plusieurs trafiques de marchandises illégaux. Je vais rentrer en première pour vous prouver que ce n’est pas un piège.”

Ydam court en direction du batiment sans laisser le temps aux deux autres le temps de répondre. Elle frappe à la porte et s’engouffre à l’interieur. Wolfram se tourne vers Gaëa.

“-Je crois qu’on s’est fait avoir. Bon j’y vais. Tu viens?

-Je vais te couvrir … de loin.”

Wolfram se cache derrière un tonneau placé à côté de la porte après avoir frappé à celle-çi. Un vieil homme vétu d’une cape avec un capuche ouvre la porte lentement. Wolfram le pointe avec son arme.

“-Laissez-nous entrer et mettez les mains sur votre tête, en silence, sinon je tire.”

Wolfram entre suivit par Gaëa. Gaëa s’empresse de donner un ordre.

“-Emmenez-nous auprès des assassins.”

L’homme s’execute et ils déscendent tout les trois dans la cave. Dans la cave il y a deux portes ainsi qu’un coffre posé sous l’escalier; l’homme s’approche de l’une des portes et prend une torche accroché au mur. Il ouvre la porte et fait signe à Wolfram et Gaëa d’entrer. Gaëa entre en première mais Wolfram plus méfiant demande à l’homme d’entrer avant lui. Dans cette nouvelle salle, il y a une armoire, plusieurs tonneau entassés dans un coins et il y a une porte sur le mur opposé. Gaëa ayant compris que Wolfram se méfiait du vieil homme, décide d’ouvrir elle-même la porte. Elle ouvre la porte délicatement et soudain sent une douleur à la jambe. Elle vient de recevoir une dague lancée par Aldros provenant de la salle. Gaëa crit de douleur et boite en direction de l’entrée de la cave. En voyant cela, Wolfram sort une grenade de sa poche et entre dans la salle.

“-Si vous faites quoi que ce soit, je vous fait exploser.”

Gaëa s’est assis à côté du coffre sous l’escalier et l’ouvre, elle découvre à l’interieur deux dagues ainsi que trois potions de soin, elle en utilise une sur elle.

Le vieil homme se rapproche d’un des tonneaux, torche à la main.

“-Ce tonneau est rempli de poudre; faites gaffe ou c’est moi qui vais tout faire exploser.”

Wolfram dégaine son arme et tire dans le bras de l’homme. Il fait tomber sa torche mais n’enflamme pas le tonneau. Wolfram ayant toujours sa grenade dans la main, ouvre l’armoire et trouve deux cordes de vingt mètres.

“-Gaëa, reviens, ils vont être docile. Suivez moi ou j’active ma grenade.”

Dès que Gaëa les a rejoint, ils retournent au rez de chaussé où ils commencent à attaché les assassins. Le vieil homme en profite pour se baricader dans l’une des salles. Pendant que Wolfram finit d’attaché les assassins, Gaëa s’est installé dehors pour garder la fenêtre donnant sur la salle où s’est enfermé le propriétaire. Wolfram vient de finir d’attaché Aldros et Ydam lorsqu’il entand un bruit venir de la cave. Il appelle Gaëa et descend à la cave où il voit le vieil homme en train de rallumer sa torhce. Lorsqu’il voit Wolfram descendre, il se précipite vers la salle d’à côté mais en vain car le gobelin vient de dégainer une nouvelle fois son arme et de tirer. L’homme séffondre. Gaëa descend les escaliers, elle vient d’ordonner aux assassins de dormir.

Deux Changelins

Se font face deux jeunes hommes.
Deux reflets de l’autre.
Les deux affichent le même air éberlué.
Tous deux semblent perdus, pris de cours, dans le regard de l’autre.
Il dure le temps d’une infinie seconde, puis, lorsque le temps semble accorder au cliché yaoi un répit, l’un d’eux choisit de bouger. Il prend un air goguenard et salue son double nonchalamment.
L’autre met un peu plus de temps à sortir de l’étonnement, mais devant l’attitude de son sosie, prend une posture de défi. La foule d’adolescents et jeunes adultes autour d’eux commence à s’écarter, comme tout figurant insignifiant se doit de faire lorsque l’action s’apprête à avoir lieu.
L’air devient électrique. Tous peuvent sentir autour d’eux un courant invisible accélérer telle une tornade, alors que l’air s’alourdit et s’appesantit sur leurs pauvres enveloppes charnelles. Les deux jeunes hommes s’étudient du regard. L’un d’eux fait mine de rien, comme si l’effervescence qu’ils provoquaient lui était indifférent ; l’autre, plus calme, mais par là plus intense, l’observe attentivement.
« Alors te voilà. Qui aurait cru. Deux faces d’une même pièce. Deux âmes pour une seule place en ce monde. Ça va ? A l’aise ? D’où tu crois que tu mérites de te présenter ici ? Tu penses que quelqu’un ici a envie de toi ? Je vais te dire : tu ne devrais même pas exister. Retourne dans ton monde maudit. »
Le badaud a brisé le silence ainsi que la glace, mais point le reflet qui l’écoute sans répondre. Le silence retombe et l’intensité de l’atmosphère ridiculise cette vaine tentative de provocation. Alors que celui qui a parlé renifle négligemment pour se donner contenance, l’autre se met enfin à bouger. Doucement, lentement, il fait un pas sur le côté… puis un pas de l’autre. Il penche sa tête sur le côté. Puis de l’autre.
Son opposant rit nerveusement. Il lance un commentaire pointant le ridicule de cette danse. Mais personne ne le suit. Il doit faire face à ce qu’il tente d’esquiver. Alors il arrête de parler et regarde à son tour.
Le regard perdu dans celui de l’autre, le mouvement s’imprime dans son corps. A commencer par la tête ; d’un côté, puis de l’autre. Tout sourire s’efface, rien de plus qu’une fascination inquiète ne paraît. Puis ses épaules. A gauche, à droite. Enfin, c’est tout son corps qui suit les mouvements de balancier de son reflet. Ils se synchronisent.
Bientôt c’est tout le cercle de témoins qui accompagne la danse. Tous sont fiévreux. Tous n’attendent qu’une chose : qu’ils s’unissent. Un pas de côté, un pas de l’autre. Ils hurleraient si leur voix n’était pas séquestrée au fond de leur gorge, presque à l’étouffement. Et pourtant, ils resteront jusqu’à la fin. Et pourtant, ils ne sont rien dans la bulle des deux sosies ; pour eux, rien de plus n’existe que leur reflet. Le monde tout autour semble s’évanouir.
Le plus calme des deux, le plus concentré, le plus sûr de lui, celui qui a initié l’incantation silencieuse, sait qu’il n’a qu’une chose à faire. Il n’est pas venu dans ce monde pour rien. Il n’a pas fui les monstres pour rien. Ce monde est aussi sien, et, si personne ne veut de lui, il prendra la place qui lui revient. Il s’approche d’un pas. L’autre devant en fait de même, fasciné. Quel pauvre être, si faible et influençable. Il ne connaît pas la chance qu’il a eut de naître sur Terre. Il ne sait pas à quel point il est jalousé.
Un autre pas. S’unir à lui est la seule chose à faire. Resserrer les liens karmiques qui les relient déjà. Nemesis. Âme sœur. Alter-ego… Doppelgänger.
Encore un pas. C’est le moment. L’autre est à sa merci. Il tend sa main ; l’autre suit son geste…
Puis brise le contact. D’un sourire narquois, le badaud retire sa main juste au moment où elle allait toucher celle de l’autre et s’arrête net de danser. Autour d’eux le courant, alors torrentiel, devient fou ; perturbés, leurs spectateurs sont soumis à une véritable torture silencieuse ; ils ne peuvent ni se balancer, ni rester immobile. Le rythme est cassé, le chaos s’installe. Ils ne peuvent pas fuir non plus ; et cela n’effleure même pas sa conscience, à lui qui n’a que faire des autres. Et encore moins de ce Doppelgänger venu lui arracher la vie.
Il éclate d’un rire triomphant lorsque son opposant titube, choqué, pantelant.
« Oh, mais que vois-je ? Tu voulais… tu pensais que moi, j’allais me synchroniser avec toi ? Qu’on allait devenir des âmes sœurs, évoluant dans ce monde liés à jamais, pour le pire et pour le meilleur, qu’on se battrait pour notre âme partagée, qu’on se donnerait à l’autre sans retenue ? Quoi, tu me croyais crédule ? » L’autre se calme et reprend contenance. Il se redresse, une étincelle de haine dans les yeux.
« C’est quoi ce regard, espèce de monstre ? Oh, tu me hais à ce point ? Et tu croyais pouvoir te synchroniser sainement dans cette condition ? T’es vraiment taré. Retourne d’où tu viens. T’as pas ta place ici. C’est moi qui suis là. Toi… toi t’as aucun droit d’existen- »
Il n’a pas le loisir de finir sa phrase. L’autre lui envoie un violent coup de poing qui le fait valser avant de tomber lourdement à terre ; autour d’eux, le courant explose en tous sens et les spectateurs sont libérés de leur entrave magique ; ils s’enfuient en courant, leur voix libérée hurlant leur souffrance et leur effroi. L’indésiré se poste à califourchon sur son adversaire et le roue de coups au visage. Un coup droit. Un revers. De plus en plus fort. Sous lui, l’autre a du mal à encaisser ; il s’est déjà battu plusieurs fois dans sa vie, mais jamais il n’avait été en position de faiblesse. Et l’autre… il frappe avec tellement de hargne ; il parvient tant bien que mal à se protéger le visage tuméfié de ses bras, et aperçoit l’œil de son sosie. L’effroi qu’il sent cavaler sur son échine n’a d’égal que la rage qui s’exsude de cet œil, haineux, fou, larmoyant de colère et d’envie de meurtre. Jamais il n’avait vu de telle rage. Il prend peur pour sa vie, pour la toute première fois. Il mesure enfin l’ampleur de la situation.
L’autre est un monstre.
C’est son reflet.
C’est lui.
Il est le monstre…
La réalisation le fait effleurer une cruelle vérité. Au fond de la pupille de son double, il voit défiler, trop vite pour qu’il parvienne à retenir, une vie de souffrances et de calvaires. Un sacrifice inhumain pour s’extirper d’une bourbe infâme et aboutir enfin sur cette Terre. Ces visions fugaces l’accablent ; il oublie qui il est, l’espace d’une fraction de seconde ; quelque chose en lui se réveille d’un coup, et, dans un craquement que nul n’entend, il prend conscience.
A cet instant, toute la hargne de l’agresseur se transmet à sa victime ; mût d’une énergie insoupçonnée, il se redresse et repousse l’attaquant. Ils se font face de nouveau. De nouveau, la synergie reprend. Inversée. Leur regard croisé provoque une étincelle ; juste ce qu’il faut pour enflammer leur âme. Leur esprit consumé n’a qu’une seule issue : le combat. Et dans cette autre forme de danse, une nouvelle incantation silencieuse se chante dans leur sueur et dans leur sang. Une autre forme de synchronisation, scellée dans la violence.
Hors de leur ring d’énergie, les renforts armés appelés peinent à percer. Ils doivent tout arrêter avant que cela ne dégénère… Mais trop tard.
Une balle siffle et fend les airs ; elle explose au contact du courant, créant une brèche par où passe sa sœur jumelle qui, elle, traverse l’épaule de l’un des combattants et le bras de l’autre pour ressortir de l’autre côté et se nicher finalement dans le mur opposé. Elle laisse derrière elle, dans chaque chair traversée, un morceau métallique qui entre instantanément en écho avec ses pairs, électrocutant les deux jeunes hommes. La magie ambiante se disperse dans une gerbe brûlante. Les « renforts » regardent les deux combattants convulser puis s’effondrer inconscients. Ils s’écartent respectueusement lorsque la tireuse, leur supérieure, traverse leur troupeau pour jeter un regard désabusé sur la scène.
« Ah, là là… Ils apprennent rien, là-haut. Ils savaient pourtant que c’était dangereux. » Elle pose son regard dédaigneux sur les deux corps inertes, secoués de temps à autre par un tressautement respiratoire et nerveux, preuve qu’ils étaient encore en vie.
« Pfff… Ces Changelins. Beaucoup trop puissants. Beaucoup trop instables. Beaucoup trop… susceptibles. Et par-dessus le marché, le double féerique survit et rapplique. On devrait l’enfermer pour étude, mais non ! Laissons-les se rencontrer ! C’est un grand moment ! Ils sont liés par un lien infiniment plus profond que ce qu’on pourra jamais imaginer et patati et patata, mais REGARDEZ-MOI CE BORDEL ! CA C’EST CE QUI S’APPELLE CRÉER DU LIEN ! MAIS OUI BIEN SUR ! »
Personne ne bronche pendant qu’elle pique sa crise et écrase son talon haut sur un bouquin abandonné au sol. Lorsqu’elle est calmée, elle ordonne qu’on apporte le brancard et que soient évacués ces deux bombes à retardement. Elle ne veut plus les voir avant qu’ils se soient CALMÉS et qu’ils aient TISSÉ LEUR PUTAIN DE LIEN FRATERNEL. Ils sont plus que frères, après tout. Ils sont fondamentalement la même personne.
Le Changelin et son Doppelgänger…
Lequel est quoi, nul ne saurait dire.
Et c’est sans importance.

Lettre de Huo Dʒevkjan

Au front, ville de Dʒengmawen

Cher Izei,

La guerre a été enfin déclarée. Je ne le souhaitait pas mais il en est ainsi. Je t’écris donc du front, de mon côté pour avoir de tes nouvelles. On savait déjà qu’elle allait éclater un moment ou un autre mais je ne souhaitais pas qu’elle prenne une telle ampleur. Hier j’ai vu des dragonniers sur le champ de bataille. Je sais que le Xion n’était pas un pays qui allait survivre. Il n’a aucun rivage, il est composé de trois cultures : les Tjokeriens, les Hongbeiling et les Mohrenniens qui ont chacun leur pays et n’ont rien à voir entre eux, et en plus le Xion est un pays faible et pauvre. Mais pourquoi ce sont les Tjokeriens en premier ? J’ai pourtant toi comme ami à travers la frontière…

La ville de Dʒengmawen est une ville nouvelle, qui a été créée il y a quelques dizaines d’années, et donc la ville a été conçue logiquement. Or, cette logique joue à notre désavantage : les places fortes en hauteur ont été conçues assez libres, afin de pouvoir lancer nos Kuoming mais ils ne sont même pas arrivés. On est donc acculé et bombardé, et c’est très simple. La seule chose que j’espère est que tu ne fais pas partie des dragonniers qui nous attaquent.

Mais je sais que tu as tout fait pour ne pas faire partie de cette guerre. Je suis sûr que dès que tu as eu vent du début de la guerre tu as préparé un plan d’évacuation. Derrière ton masque de bouffon du roi, tu es très calculateur, je le sais.  Avec ton groupe d’amis, tu as sûrement prévu une sortie de secours, et je sais que cette lettre arrivera à toi même si tu es en cavale.

En effet, j’ai fait appel à Weng, tu le connais, il y arrivera. Il nous est toujours redevable pour la fois où on l’avait sauvé lors de son voyage vers les Terres de l’Ouest, on lui avait pourtant dit que traverser les Negraja est tout bonnement impossible ! Il tentait, te souviens-tu, d’atteindre le Pays des Hommes de l’Ouest, mais on l’avait prévenu que c’était impossible : au sud il y a les Negraja, au centre l’Empire Hongbeilingfeizi et au nord la Jungle.  Je lui ai donc demandé de te faire parvenir cette lettre. Elle a sûrement dû traverser les terres Posedeinoènnes et ensuite parvenir dans le pays Tjokerien par l’Est, parvenir à la capitale puis sur le front. Si tu n’es pas sur le front, tu connais son talent extraordinaire pour trouver des personnes.

D’ailleurs, je viens d’apprendre que j’avais en effet des origines Otsiennes. On le savait déjà avec mon étrange couleur de cheveux, le bleu souviens-toi, mais c’est confirmé désormais : j’ai découvert que mon Arrière-Grand-Père paternel était un réfugié de la guerre entre les cités de Orgonaos et Posedeinos, il a grandi dans cette dernière. A cette époque, il y avait beaucoup de conflits internes à cause de la chute de l’empire Fjalik et donc le bassin était très divisé mais heureusement aujourd’hui c’est plus stable. Enfin, je continue toujours à envier ton ascendance, fils des dragons.

Ça doit être tout ce que j’ai d’important à te dire, le reste ce sont des problèmes domestiques ou des choses que je t’ai déjà dites.  Bref, j’espère que tu te porte bien, où que tu sois, et que tu ne t’inquiète pas pour moi : malgré ce que je t’ai dis, la forteresse de Dʒengmawen reste solide et sera dure à percer, même si elle comporte des problèmes de conception.

Dʒuo Gyoda, Thurskajj et Jakja Abörren !

Huo Dʒevkjan

Bly, Magie Noire et Mensonges

DISCLAMER : Cette histoire est basée sur une autre histoire créée par Loppen. Je vous invite à la lire en cliquant sur ce lien.

Ils étaient obligés de déclarer la guerre maintenant ? Nous n’avons même pas eu le temps d’entraîner Roynder proprement. Enfin, on savait qu’elle allait éclater, cette guerre avec le Xion, leurs frontières étranges et leur multiculturalisme faisaient d’eux une cible facile pour leurs trois voisins, nous compris, et donnaient des casus belli idéaux. Surtout que récemment le roi du Xion, Xi Wanduo avait publiquement décrié les dragons comme des ‘‘abominations de la natures, qui devraient disparaître comme les Wyvernes du Kajial, quelque chose d’impossible à ignorer pour nous, Tjokeriens, le peuple des dragons, ce qui est même l’étymologie du mot : Tjokern signifie ‘‘peuple’’ et Anrigen signifie ‘‘Dragon’’.

Tous les couloirs se ressemblent. Il faut absolument que j’arrive à cacher notre fuite. Mais comment ? Ma meilleure idée est le fait qu’on soit tous partis chez Royner pour qu’elle puisse revoir sa famille, mais ça n’a premièrement aucun sens : pourquoi partirais-t-on ? Et puis en plus on n’a pas le droit de faire cela, il est stipulé dans les règles de la Dragonnerie que toute sortie n’est autorisée que dans le cas d’une autorisation personnelle et exceptionnelle du roi. Ça ne passerait jamais, on est en temps de guerre, ce sera pris comme une mutinerie. La seule façon valable serait de cacher notre sortie. Mais comment ? Ils vont bien se rendre compte qu’on est pas là à un moment ou un autre !

Enfin dans ma chambre. Je pourrais mieux réfléchir. C’est la pause du Souper. Pour l’instant personne ne peut remarquer notre absence, ceux qui ne nous voient pas à la Restauration nous croiront à l’Écurie et ceux qui ne nous voient pas à l’Écurie nous croiront à la Restauration. Mais ce n’est plus que question de temps avant qu’ils ne se rendent compte du paradoxe engendré par cela. Mais comment faire ? Je commence à désespérer. Il n’y a aucune raison valable. Pourquoi j’ai choisi de faire cela alors que je n’en suis pas capable alors ? Je me croyais capable, mais je crois que je ne suis en réalité pas capable de ce travail. Ils comptent sur moi, je ne peux pourtant pas les décevoir…

‘‘Il reste encore une porte de sortie, Bly. Tu le sais mieux que quiconque.’’

C’est Lalyby. Elle est toujours là quand j’ai des problèmes, mais je ne sais pas si elle sera capable de trouver à une solution à celui-là. Quoique, réfléchir à deux est toujours mieux que seul.

‘‘Que veux-tu dire par là ? Je ne comprends pas.

– Tu n’es pas stupide, je sais que tu avais envisagé cette possibilité, je te connais.’’

Si elle ne me connaissait pas, ce serait inquiétant. Cela fait quand même sept ans qu’on se connaît. Je me rappelle du moment où on s’était rencontré comme si c’était hier.

Je vivais alors encore dans mon petit village dans les montagnes, Puera Albjana. Ce village était à l’origine construit par les Spasoïens, mais finalement ce sont les Tjokeriens qui l’ont capturé après un traité de paix, qui cédait alors à notre pays toute la région de Grajeña, notre village y compris. Mais Puera Albjana, comme beaucoup de villages dans cette région, n’a pas été colonisée par les Tjokeriens, qui ne s’intéressaient qu’aux grandes villes, Puera Galgata, Bjagañara et Ulta Camañera, cette dernière étant la capitale de province. Ainsi, je suis moi-même ethniquement Spasoïen, mais le racisme anti-spasoïen est très présent dans la société. Mes parents avaient essayé de me donner un nom Tjokerien pour tenter de me faire accepter quand même mais mon nom de famille, Nedeara, rendait ces efforts inutiles.

Mais malgré tout, je participais quand même aux festivités de la Fête des Dragons à la capitale avec mon grand frère, même si au même moment il y avait une grande fête Spasoïenne, le Comedoraño, qui commémore l’apparition d’un serpent mythique, Nal Doreno, qui aurait parlé au peuple Spasoïen et leur aurait dit comment se comporter pour devenir un Nal, un serpent volant, après la mort. Chaque année j’étais de plus en plus passionné par les dragons, et je me suis même mis à penser que les dragons et les nals étaient la même bête, mais ma famille s’est énervée lorsque je leur ait dit ça, et à mes dix ans, j’ai été obligé de rester pour le Comedoraño afin de me repentir de mes fautes face à Nal Doreno. Mais je ne suis pas du genre à me laisser faire, et deux semaines avant la Fête des Dragons, j’ai fugué, prenant un Nerega, une bête des montagnes sur laquelle on peut voyager.

Je suis arrivé à la capitale deux jours avant la Fête des Dragons, mais j’ai été confronté à un grave problème de communication, en effet, je ne parlait que très peu le Tjokerien. Alors j’ai pris sur moi, et j’ai décidé de communiquer autrement. C’est par mon langage du corps et mon sourire de tombeur que j’ai réussi à avoir une place à l’auberge, même si j’étais un Spasoïen. Bon, je conçois qu’on m’avait donné la plus petite chambre et la nourriture la plus repoussante à un prix trop élevé, mais je l’ai eu. A ce moment-là je ne pensais plus à mon futur, d’où j’allais vivre, parce que la bourse que j’ai accumulé pendant mes dix ans à Puera Albjana en travaillant à la cueillette des Baies Stonara, notre nourriture de base, était grande, mais pas infinie.

Mais le jour de la Fête des Dragons arriva vite, et j’étais encore en train d’admirer les œufs de dragons comme à chaque année. Il y en avait un qui était vert-jaune que j’appréciais particulièrement, mais je ne savais pas pourquoi. En réalité, c’est parce que l’œuf était de la même couleur que les Baies Stonara. Mais même si je l’aimais bien, je me sentais attiré par lui. J’allais le toucher lorsque je me souvins de ce que mon frère me disait : ‘‘Il ne faut jamais toucher des œufs de dragons, sinon le dragon à l’intérieur ne t’en pardonnera jamais et te mangera dès que tu sera devenu un Nal’’.

Je m’abstins donc mais je vis aussitôt qu’il y avait une fissure. Personne ne semblait l’avoir remarqué mais je voyais la fissure s’élargir. J’étais hypnotisé par ce spectacle, et je vis tout à coup un œil. Je plongea dans son regard comme lui se plongeait dans le mien et alors je ressentis la sensation la plus euphorique de ma vie. C’est totalement impossible à décrire, mais comme Lalyby volait vers moi, j’hurlais :

‘‘Lalyby, tu t’appelle Lalyby ! Sois ma partenaire pour l’éternité et faisons de grandes choses ensemble !’’

Tout le monde se tourna vers moi. Pour eux, j’avais dit ‘‘Lalyby, es naro Lalyby ! Es erño marieño d’oi urana far’ i on mexarun esmo !’’, soit quelque chose d’incompréhensible. Mais les dragonniers, même s’ils n’avaient pas compris les mots, ils avaient compris le sens, et ils allèrent vers moi, et virent Lalyby en position défensive sur mon épaule droite. Ils ralentirent le pas, avec leurs mains en avant comme pour se protéger. Je ne savais pas ce qu’ils faisaient mais je compris plus tard que c’était une façon de signifier au dragon qu’ils ne lui veulent pas de mal. L’un des dragonniers hurla des choses incompréhensibles et quelqu’un accourut. Je pense que le dragonnier avait appelé quelqu’un qui savait parler ma langue comme il s’approchait et me parlait de manière tout à fait compréhensible, mais avec un accent horrible.

Il me demanda alors de le suivre pour aller à la Dragonnerie, où je rencontra le maître de la caserne, Megjal Heljalb, comme j’étais un nouveau dragonnier. Je me souviendrait toujours de son air de dégoût, ou bien de déception, je ne sais pas, lorsqu’il a remarqué que j’étais Spasoïen. En fait, maintenant que j’y repense, les amis avec qui je suis aujourd’hui ne m’ont jamais fait la remarque sur mon ethnie, je me demande toujours pourquoi. J’ai quand même une peau légèrement plus mate et des yeux assez allongés par rapport aux autres, mais à part le Capitaine, personne n’a semblé accorder de l’importance à mon ethnie. Cela veut-il donc dire que la nouvelle génération est plus ouverte au multiculturalisme ? Je ne saurais sûrement jamais.

Je reprends où j’en étais, le Capitaine m’a donc officiellement nommé dragonnier, protégé par la couronne de Tokjeria, fidèle ami des dragons et de leurs maîtres. Je crois que je ne me suis jamais senti aussi heureux que cette soirée. Tellement heureux en effet que j’ai même pardonné à ma famille et j’ai allumé un cierge en faisant la traditionnelle prière pour fêter la Comedoraño, que je fête tous les ans encore, même si je n’ai jamais revu ma famille. J’ai cru il y a deux ans apercevoir mon frère à la Fête des Dragons, mais je n’ai pas eu le courage d’aller lui parler. Peut-être qu’un jour j’accepterais ce que j’ai fait pour accomplir mon rêve. Mais je suis tout de même content d’avoir tout abandonné, car c’est pour une raison noble, j’ai pu rencontrer ainsi Lalyby, qui reste malgré tout quelqu’un dont je ne peux me séparer.

Mais je me perds dans mes pensées, il faut que je trouve un moyen de cacher notre fuite. Qu’est-ce qu’a voulu dire Lalyby en me disant qu’il y avait une porte de sortie encore ?

‘‘Mais tu es stupide, ma foi ! Je parlais évidemment de la magie ! Tu n’as de toute façon aucune autre issue, j’ai eu le temps de réfléchir pendant que tu voguais dans tes pensées.’’

Pas faux, elle a un point. Mais la magie, c’est impensable ! A moins qu’elle souhaite parler de… non… c’est sûrement ça… mais pourtant je me suis jurer de ne plus jamais le faire afin de m’intégrer…

‘‘Là, on parle non seulement de ta survie, mais surtout de celle de tes amis. De toute façon, tu ne reviendra sûrement jamais dans la société, alors qu’est-ce que ça change ?

– Tu as raison, mais je risque de créer plus de dommages que de faire des choses intelligentes, je ne l’ai pas pratiquée depuis sept ans !

– De toute façon c’est ça ou rien, essaye, on verra ce que ça donne.’’

Je soupire. Je vois parfaitement où il veux en venir. Je me relève et je vais dans la bibliothèque. Il n’y a personne à cette heure, comme c’est fermé à clef. Quand j’arrive devant la porte, je me téléporte de l’autre côté. Ouch… ça fait très longtemps que je n’ai pas pratiqué ce genre de magie. Je m’assois au centre de la salle noire dans laquelle est tracée un grand cercle magique à l’Encre de Solvejg, une encre invisible qui selon la légende proviendrait du sang de ce personnage mythique. C’est moi qui l’avais tracé lorsque j’étais arrivé, car je savais que j’en aurais besoin. J’ai tracé un cercle magique du tiers 5, un tiers très puissant, dans laquelle je peux concentrer ma magie.

Je me concentre. Je sens les flots ténébreux s’agglutiner sur le cercle magique comme je les capte de ce point stratégique. En effet, la bibliothèque est l’épicentre des forces ténébreuses de la ville. A chaque mauvaise action, à chaque mauvaise pensée, on laisse un peu de flots ténébreux, et dans une ville comme la capitale, ces flots sont très nombreux, mais il reste à savoir comment tous les capter. J’avais alors calculé lors de mon arrivée le centre exact de la ville, et il était sur la bibliothèque. Ainsi, c’est de la bibliothèque qu’on peut capter le plus d’énergie pour n’importe quelle incantation.

Je me sens flotter. J’utilise alors mes flots internes pour pouvoir former des personnes. Huit pour être exact. Je vais créer grâce à la magie noire des copies de nous huit pour pouvoir simuler notre présence le temps d’être assez loin. Mais je ne peux pas me permettre de leur dire cela. Il va falloir que je leur dise quelque chose d’assez crédible pour être pris comme la vérité. Ça tombe bien, je suis expert dans ce domaine. Je n’ai qu’à leur dire que… avoir une nouvelle donne des raisons faciles. Et au pire, j’improvise.

Je sens les flots s’agglomérer pour créer huit formes. Quand ces formes finissent par se stabiliser, j’ouvre les yeux et me remets debout. Il y a une copie parfaite de nous huit, qui restera tant que le cercle magique sera activé. Mais s’il reste activé, alors les personnes qui iront dans la bibliothèque se rendront compte qu’il y a un cercle démonique ! Je n’y ai pas pensé ! Oh, c’est mal… Mais je peux faire un lien du sang… Oui, c’est la seule solution. C’est ce que je vais faire.

Je matérialise grâce à la magie noire un couteau – car il ne faut des cercles magiques que en cas de grande incantation – et je me coupe sur la cuisse droite. La blessure picote et me fait mal, mais il faut souffrir pour faire de grandes choses. Je penche la cuisse droite au-dessus du centre du cercle magique et des gouttes de sang tombent dedans. A chaque goutte qui atteint le cercle, il y a comme une brûlure sur ma blessure, mais heureusement cela s’arrête bientôt.

Je regarde ma cuisse. Désormais un cercle de magie noire est apparue en violet et ma peau aux alentours est devenue noire. Je sais que cette dernière chose est définitive, mais je saurais que je l’ai fait pour la bonne cause. Il faut simplement le cacher aux autres, car le révéler serait inacceptable. Ils me prendraient tous pour un sorcier – ce qui n’est pas totalement faux en fait – et me rejetteront, se souvenant que les Spasoïens sont connus pour leur utilisation de la magie noire, appelée chez nous la ‘‘Nal Sereño’’, ou Pouvoir des Nals.

Il ne reste plus qu’à sortir de la Dragonnerie et de mettre mes clones en actions. Je leur ordonne d’agir comme on le ferait, et ils disparaissent tous, se téléportant sûrement à un endroit où ils seraient et où ils sont à l’abri des regards. J’ordonne simplement à mon clone de se mettre dans moi, le temps que je m’enfuis.

Je me téléporte donc hors de la bibliothèque, et je marche rapidement jusqu’à l’Écurie. Arrivé à destination, il n’y a heureusement personne, et donc j’en profite pour m’enfuir, laissant mon clone à l’écurie, lui donnant les mêmes instructions qu’aux autres.

‘‘Eh bien, finalement c’est moi qui avait raison !

– Oui, je sais, pas la peine d’insister dessus.

– Oh, tu sais que j’aime bien me jeter des fleurs ! Plus sérieusement, ça va, tu ne t’es pas fait trop mal ? Je t’ai senti te blesser, une belle coupure. Qu’est-ce qui s’est passé ?

– Je me suis coupé volontairement afin de pouvoir garder le cercle magique aussi longtemps que possible.

– Je vois. Un lien du sang, n’est-ce pas ?

– Exact, tu apprends vite !

– C’est pas comme si tu venais de me polluer mes pensées avec tout plein de magie noire…

– T’avais qu’à pas suggérer cette option ! J’en avais pas fait depuis longtemps !

– J’ai dis que c’était la seule option qui restait de viable, j’ai pas dis que je voulais que tu la prenne.

– Tu le sous-entendais.

– Tss… Arrête de comprendre des choses que j’ai même pas sous-entendu.

– Arrête d’avoir raison, c’est énervant.

– Tiens-toi bien, on arrive, je sens l’aura de Azay qui m’appelle. Arrêtons de discuter de cela, sinon ils vont se rendre compte du mensonge que tu leur fera gober.

– Concentre-toi au lieu de te moquer de moi, sinon on va se prendre un arbre.

– J’ai sept ans, je sais voler, je te rappelle !”

Notre discussion s’achève sur cela. Je peux voir le reste du groupe. Ca me dérange de leur mentir, mais il vaut mieux pour eux, sinon tout ira mal. Que ce soit pour moi ou pour eux, un rejet de ma personne ou, j’y pense, une tentative de surutilisation de mes pouvoirs, cela fera plus de mal que de bien. Bon, il est temps de reprendre mon personnage habituel, sinon ils vont se douter de quelque chose si je reste pensif.

‘‘C’est bon les gars, on peut partir, ils ne nous grillerons pas avant au moins 4 jours, et d’ici-là, on sera déjà loin !’’

The Voie – First Book : the Beginning

  1. At the beginning of everything.
  2. Nothing existed, only Tera, looking at the chaos everything was.
  3. Tera, great illuminated, created the Divine in order to shape something out of the nothing.
  4. Tera named her creations and gave them the mission to create a world, while Tera was taking care of other worlds he created.
  5. The Divine went to work, and each of the seven created something.
  6. Gabereth, the great and first, created the Star, symbol of his radiance.
  7. Nubereth, the sage and second, created the Sky, symbol of his greatness.
  8. Kadireth, the beautiful and third, created the Country, symbol of his magnificence.
  9. Sanareth, the hermit and fourth, created the Rock, symbol of his devotion.
  10. Devereth, the industrious and fifth, created the Plants, symbol of his love.
  11. Fekireth, the kind and sixth, created the People, symbol of his generosity.
  12. Detareth, the sly and seventh, created the Nights, symbol of his wisdom.
  13. Gabereth, the most important between all, asked the Divine how should the world they created be named.
  14. Fekireth suggested Eluron, as it was the first sounds his creation made.
  15. Everybody agreed and this is how the world was named.
  16. Gabereth told the Divine that it would be good to explore Eluron.
  17. A day after the creation, the Divine found this world boring, so they decided to create people looking like them.
  18. Gabereth created the beings of Light, the People of the Sky.
  19. Nubereth created the beings of Wind, the People of the Vale.
  20. Kadireth created the beings of Water, the People of the Sea.
  21. Sanareth created the beings of Earth, the People of the Mounts.
  22. Devereth crated the beings of Time, the People of the Forest.
  23. Fekireth created the beings of Fire, the People under the Floor.
  24. Detareth created the beings of Darkness, the People of the Castles.
  25. Created so, the Divine lead their people to the enlightenment by taking the form of one of them sometimes and so show the truth.
  26. The Divine elected so pious people as angels in order for them to assist their mission.
  27. The Divine chose so a mortal which would have the power to suggest them some people for them to join the Brotherhood, which they named the Oracle.
  28. Seven days passed by, and the Divine decided to leave the Country to create two new worlds in order to assist Eluron.
  29. The First world being the Country, the Second was the After.
  30. It was named Nazara by Detareth and was decided world of the death.
  31. The Third world was the Brotherhood.
  32. It was named Videra by Gabereth and was decided world of the Divine and of the Brotherhood.
  33. The Divine worked on it for fourteen days, a week for each world.
  34. The seven next days were a time of rest, and the Divine feasted.
  35. Tera came back and saw the creation.
  36. Tera also saw all the defects of the people the Divine guided, and so destroyed them.
  37. The Divine, scared of such a power, repent but asked to recreate them.
  38. Tera was kind and recreated them, without any defect.
  39. Detareth, not happy about this choice, told Tera that Light is created by Darkness, and so is Virtue from Vice.
  40. Tera understood that and recreated the Nights, and saw how Virtue is created by Vice.
  41. Nubereth, with his great wisdom, was puzzled about this decision, and told Tera that the Vice will destroy the Country because of useless and endless wars.
  42. Tera decided so that only a tiny proportion of people could destroy others, and for holy goals.
  43. But Fekireth asked Tera and the Divine how would these people could be chosen.
  44. Kadireth, thanks to his observations, suggested that beauty would be how we could have holy powers, because he didn’t find a lot of people beautiful.
  45. Tera agreed and created this rule to all of Eluron.
  46. Eluron became so a subject of great awareness by Tera because she was curious of how a world with Vices could have even more Virtues than her other worlds.
  47. She asked so the Divine to make Virtue become even more important than in his other worlds.
  48. Tera left so and let the Divine do their holy quest.

Le Café des Scribes

La calèche s’arrêta et la voix dure du cocher m’annonce qu’on est dans la ville de Yosłowańmasto. Je descends et vois les hauts murs de cette ville qui s’étend devant moi. Un haut clocher coloré dépassait des murailles et impose sa domination sur toute la ville. Je paye le cocher avec 200 Ziovts et je rentre dans la ville même en passant par la grande porte surnommée ”Wschodni”. Les immeubles de plusieurs étages s’alignent dans cette ville opulente. Je marche dans l’avenue principale tout en admirant cette architecture étrangère et pourtant millénaire. Je manque plusieurs fois de me faire percuter par des chevaux qui transportent des choses toutes variées : des gardes de l’autorité seigneuriale, des nobles, des marchandises, et je ne cite que quelques exemples. J’arrive sur la place principale parès un quart d’heure de marche et je contemple alors le centre de Yosłowańmasto -quel nom complexe ! L’avenue principale la traverse d’Est en Ouest allant de la porte Wschodni à la porte Zachodniet une perpendiculaire va vers le Nord à la porte Północ et au Sud le château de l’autorité seigneuriale se dresse très haut. On ne le voit pas depuis la porte Wschodni à cause de l’angle de vue mais le clocher qu’on voyait n’était autre que celui de l’Église Sainte Héléna, l’une des deux églises de Yosłowańmasto avec l’Église St Łukasz au bord de la Wertłas, un très large fleuve à côté duquel se trouve la ville. Le premier pont qui traverse ce fleuve est à une vingtaine de kilomètres de la ville et donc cette ville ne s’est développée que d’un côté du fleuve. En effet, Yosłowańmasto se trouve sur la berge nord du Wertłas et le Sud n’est autre qu’un très large port.

Je continua d’arpenter la ville une bonne heure afin de trouver l’emplacement parfait, mais, rien n’y fait, tous les emplacements intéressants sont pris par des entrepreneurs galvanisés par le dynamisme de l’économie locale. Je tomba soudain sur un bâtiment abandonné un peu à l’écart des axes principaux. Je sens que c’est peut-être mon but mais je me suis tout de suite après raisonnée en me disant que c’est un endroit sans profit, à l’écart des six grandes avenues de la ville. Je m’apprête à repartir quand je remarque une silhouette humaine qui semblait se détourner de la fenêtre du bâtiment abandonné, à l’intérieur de celui-ci. Je me sens appelée par ce mystère et après quelques instants de réflexion je décide de m’engager dedans.

J’ouvre la porte qui se dégage de son cadre avec un léger couinement. De la poussière sort de celui-ci. Je m’avance et vois à ma grande surprise ce qui devait être un hôtel de luxe désaffecté. On peut faire affaire par ici ? Cela m’étonne. La première pièce que je vois est une grande réception qui devait être de marbre. Des carreaux sur les murs formaient une frise et de grandes tapisseries rongées par les mites étaient étendues sur ceux-ci. Elles représentaient des anciennes légendes qui devaient être typique d’ici mais dont je n’avais aucune idée auparavant. Un grand panneau me fait face sur lequel devait être écrit ‘‘Świetny Hotel Warszawa en lettres d’or recouvertes de poussière. Je m’avance doucement et défile devant mes yeux de nombreuses traces du temps. Les bancs sont brisés ou largement détériorés et les colonnes de marbre plein sont entaillés et gardent des traces d’une ancienne peinture. Je passe une seconde porte et j’arrive sur une cage d’escaliers que je gravis sans attendre et j’arrive au premier étage. J’ouvre la porte de l’une des chambres et je découvre une magnifique suite très luxueuse. Je relâche mon stress en me rendant compte qu’il n’y a personne. Je m’avance dans la salle et prends mes aises. Je fouille la suite pour me rendre compte des travaux que je devrais effectuer si je reprends ce bâtiment pour mon projet. J’arrive dans l’une des vraies chambres et je découvre un lit à baldaquin. Je m’avance de quelques pas quand je m’immobilise, pétrifiée de peur. J’ai entendu un bruit à proximité. J’attends, m’assurant que cette silhouette soit partie lorsque je sens une présence derrière moi. Mon stress monte et je me retourne. Je vois à ma grande surprise un homme livide aux cheveux noirs et habillé en noir et je hurle de peur en même temps qu’il fond sur moi. La dernière chose que je ressens avant de perdre connaissance c’est une petite sensation sur le côté droit de mon cou.

Je me réveille dans un lit à baldaquin dans le même hôtel que celui dans lequel j’étais auparavant. Je me redresse et écarte les rideaux qui me tiennent écarté du monde. Je me lève après m’être assurée que cet étrange homme n’était pas là. Au premier pas que je fis, j’entendis une voix de baryton me dire :

– Ah, Katya ! Tu es réveillée ?

– Qui êtes-vous ? À qui parlez-vous ? lui rétorquai-je

– Mais à toi ma protégée ! répondit-il

– Je m’appelle Rielta ! Rielta Aelia ! lui révélai-je

– Eh bien tu t’appelle désormais Yekaterína Krakowski ! Tu es ma femme !

J’en resta abasourdie. Que m’avais-t-il fait ? Et puis, quelle est cette drôle sensation de jeunesse alors que j’ai 35 ans, comme si j’en avais 21 ? Et puis quelle est cette chose étrange dans ma bouche ? Je n’ai jamais senti pareille chose. Je décida donc de lui rétorquer :

– Et toi, quel est ton nom ? Je ne vais quand même pas être mariée à quelqu’un dont je ne connais pas le nom !

– Je me nomme Stanisław Krakowski et je vis ici ainsi que ma famille depuis la grande migration !

Ça y est ! Je me souviens ! La famille Krakowski est très connue pour une bonne raison : sa famille a reçu une magie effroyable en venant sur cette planète : ils ont reçu une magie comparable au vampirisme : des énormes canines sont apparues chez les migrants de cette famille, la plus connue étant Natalia Krakowski, lors de leur arrivée et ils sont devenus intolérants au soleil. Mais ils ont reçu la magie du sang, le contrôle du sang et sont capable de le boire, cela constitue pour eux un met qui leur donne énormément de forces. De plus, cette famille a reçu le don de jeunesse éternelle. Il ne sont pas immortels, seuls les phénix le sont, mais ils sont toujours jeunes et arrêtent leur croissance à… 21 ans. Natalia a compris rapidement que ce ‘‘don’’ les faisaient devenir des vampires et ils ont donc la capacité de transmettre leurs gènes à quelqu’un d’autre, ainsi elle a mordu son mari Leon Krakowski et ils se sont rendu compte qu’un couple ne peut transmettre ses gènes qu’une seule fois, et cela arrive que sur nôtre amour, c’est-à-dire qu’ils ont des hormones qui les poussent à transformer en vampire seulement l’élu de leur cœur, et ils ne se sont jamais trompé. Cela veut donc dire que… non, ce n’est pas possible ! Comment ? C’est horrible ! Stanisław est amoureux de moi et m’a transformé en vampire ! Enfin, par extension car de vrais vampires n’existent pas ! Je m’effondra par terre à cette déduction et Stanisław me récupéra d’une mains experte. Il me dit :

– Tu t’en es rendue compte ? Je suis désolé. Moi non plus je ne voulais pas mais c’est arrivé comme ça, je n’y peux rien.

-Tu étais obligé ? Maintenant, je n’ai aucun retour en arrière et je ne peux plus utiliser mes pouvoirs, regarde ! … Quoi ? Comment ça se fait ?

Ma magie commençait à briller dans mes mais de façon tout à fait normale. Ma main droite rayonnait d’un bleu ciel gelé et ma main gauche d’un rouge profond enflammé. Ma magie fonctionnait normalement ! Mais comment ça se fait ? Mes pouvoirs ne se sont pas annulés ? Stanisław me regardait d’un sourire tombeur. Il est vraiment magnifique ! Ses oreilles elfiques enjolivaient son teint que d’autres auraient jugé trop pâle, ses yeux d’un vert aquatique auraient été jugés terne mais je les voyais comme rayonnant et offrant un éventail de couleurs riche. Son nez aquilin affirmait ses yeux en amande et sa fine bouche était magnifiquement couronné par une peau lisse et uniforme. Ses cheveux noirs de jais étaient lâches et désordonnés, mi-long et totalement raides que d’autres auraient trouvé mal coiffé ou pas assez soyeux, ne formant pas de boucles, mais je le trouvais parfait. Sa proximité me laissait voir une silhouette fine et assez osseuse, il faut le dire, il était droit et son costume épousait parfaitement ses formes, les soulignant avec grâce.

Il m’aida à me relever et je me rapprocha de lui, me blottissant instinctivement contre lui. Il me chuchote donc ces mots doux à l’oreille :

– Les rumeurs disent qu’on enlève le pouvoir naturel. C’est faux. Ne t’inquiète pas, il existe une façon pour que tu puisse jouer d’une vie normale sans ce calvaire qu’est ce pouvoir et je peux t’y aider. Mais attention, cela nécessite de respecter quelques conditions incontournables.

– Je t’écoute, dis-je de mon ton revêche habituel.

– Premièrement, sache que, quoi que tu fasse, tu ne pourra plus jamais vieillir. Deuxièmement, tu ne pourra plus jamais avoir de liens avec l’église, sinon tu risque la mort pure et simple. Je veux dire par là, tu ne dois pas porter d’emblèmes chrétiens sur toi et tu ne dois jamais effectuer un culte quelconque à Dieu.

– Je n’en faisais pas, je suis païenne de famille.

Parfait. Ensuite, tu devra vivre avec moi.

– Comment ça ?

– La procédure nécessite un sacrifice sentimental. Tu ne pourra, même si tu le souhaite, tomber amoureux de quelqu’un d’autre et même si je te maltraite – chose que je ne ferais pas – ton sentiment envers moi sera toujours très fort et tu ne pourra me quitter pour ne plus jamais me revoir.

– Je comprends.

– Et finalement, tu devra souffrir le martyre pendant un jour entier.

– Dur.

– Oui. Donc veux-tu tenter cela ?

– Oui, sans hésitation.

Stanisław continua à m’expliquer tout un tas de choses et la nuit tombée, on sortit dans la rue. On se dirige donc ver l’Église St Łukasz et arrivés devant le parvis, il me répéta les instructions :

Tu vas donc aller dans l’église et tu va réciter une prière de la Bible sur un banc en chuchotant et tu devra ensuite toucher une croix. Tu reviendra ensuite vite vers moi pour que je t’emmène dans l’hôtel et tu va rester un jour complet à souffrir le martyre. Je ne peux pas rentrer dans l’église car je risque de mourir.

J’acquiesce et je rentre dans l’église St Łukasz, laissant Stanisław sur le parvis. Je leva la tête et admira cette église gothique aux proportions proche d’une cathédrale. Une magnifique fresque était peinte sur le toit représentant la création du monde en sept jours du monde par Dieu. Le style baroque de cette œuvre d’art donnait vie à cette croyance à laquelle je ne veux pas adhérer : elle est beaucoup trop absurde ! Néanmoins, cette représentation rends cet événement biblique grandiose. Au fond de l’église se trouve une icône de Saint Łukasz, saint patron de Yosłowańmasto. De son nom originel, Saint Luc, était un artiste et savant hellénique – quoi que cela veule dire – qui représente les valeurs de Yosłowańmasto. Je m’assois sur un banc et récite en chuchotant une prière de la bible que je tiens dans la main :

-Ô Dieu, notre Père, je te remercie pour cette journée qui s’achève maintenant. pour toute étincelle de beauté que j’ai vue, pour tout écho de ta vérité que j’ai entendu, pour toute bonté manifestée à mon égard, pour tout bien que j’ai pu faire aux autres, et pour toute tentation que, dans ta grâce, tu m’as permis de surmonter, sois remercié, ô mon Dieu. J’implore ton pardon pour : tout ce qui a entaché et sali cette journée, toute parole que je voudrais maintenant n’avoir jamais prononcée, tout acte que je voudrais maintenant n’avoir jamais accompli, ce qui me fait honte lorsque j’y repense, pardonne-moi, ô mon Dieu. Seigneur, toi qui nous donnes le jour pour le travail et la nuit pour le repos, à l’heure où je m’endors, accorde-moi une bonne nuit de sommeil et réveille-moi demain, frais et dispos, plus capable de te servir et de servir mon prochain. Je te le demande par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.

À la fin de cette récitation, je me lève et touche la croix en or sur l’hôtel après avoir trempé mes doigts dans de l’eau bénite et je trace la croix sur moi. Après cela, je ressens un énorme malaise et je me précipite vers la sortie de l’église. Fort heureusement, il n’y avait que l’évêque dans l’église qui a pris mon acte comme un acte bon et qui me marmonne une prière, peut-être pour moi, après tout ! Sortie de l’église, je suis recueilli par Stanisław qui m’aide jusqu’à que je sois revenue dans la chambre de l’hôtel. Je resta une journée totale dans mon lit à baldaquin, Stanisław à mon chevet. Je commençait à réellement l’apprécier et l’aimer. Même si cela faisait qu’une journée qu’on se connaissait, je sentais que, plus que cet effet causé par ma purification de l’état de vampire, un sentiment sincère se créait. À la fin de cette journée, je fus contente de me retrouver ma bouche normale, un teint de peau normale et une tolérance au soleil.

Mais cet évènement n’est pas celui qui m’a le plus touché, c’était le précurseur d’un autre. Deux jours après mon réveil en parfaite humaine, je me réveilla comme l’habitude qui s’installait le voulait. Je dormais aux côtés de Stanisław, qui en fait ne peut pas dormir. Mais il reste à mes côtés pour la forme. En réalité, un moment passé après notre couche, il se lève et vaque à ses activités habituelles. Il revient dans notre lit que le matin pour finir la nuit avec moi. C’est une vie qui me plaît. Même si je m’occupe de nettoyer la suite qu’on occupe, chose assez ennuyante – et assez difficile avec un homme comme Stanisław à la maison, croyez-moi sur parole – je m’amuse beaucoup et on fait toute sorte de jeux de cartes ensemble. Mais justement, le matin de ce quatrième jour passé ensemble, on entends du bruit dans le bâtiment. On se tait et Stanisław me précise à l’oreille que ce sont des personnes qui se réunissent pendant une journée entière ici pour des raisons inconnues, et qu’il se cache au cas où, comme il s’était caché au dessus de l’armoire de la chambre avec le lit à baldaquin, mais là, il est affolé, du moins il me le fait comprendre, car comment pourrais-je me cacher ? Finalement, on décide de lever le voile sur ces intrusions cycliques.

On se déplace discrètement jusqu’à la porte de notre suite qu’on ouvre. Stanisław m’indique une cachette dans laquelle on se met. On entends des voix qui s’élèvent et on voit au bout d’un moment un groupe de personnes qui montent. Ils parlent un dialecte de Pokloyski qui m’est inconnu, pauvre étrangère, mais Stanisław semble tout comprendre. Je m’en rends compte lorsqu’il me chuchote que c’est une bande de criminels qui est en train de projeter d’assassiner le seigneur de Yosłowańmasto. On suit la discussion lorsqu’ils se mettent dans la seconde suite. On écoute donc à la porte et je vois la tête de Stanisław qui s’assombrit de plus en plus, ne signifiant que des mauvaises nouvelles.Tout d’un coup, la discussion s’arrête. J’ai un mauvais pressentiment. Soudain, la porte à laquelle on se colle s’ouvre, nous faisant tomber et quelqu’un nous surplombe en nous disant en un Pokloyski bien compréhensible :

– Ça vous va d’écouter aux portes ? Pour cela vous méritez la mort.

Il braqua sa main pleine d’énergie magique sur nous, et, incapable de nous protéger, je sens que notre dernière heure avait sonné. Mais c’était sans compter sur Stanisław qui, avec sa main, contrôla le sang de notre agresseur le faisant tomber. On se relève rapidement et je me prépare à combattre. Je prépare ma magie et des lumières bleu clair et rouge flamme apparaissent dans mes deux mains tandis que les malfaiteurs se préparaient eux aussi. La bataille fit rapidement rage. Je lança mes pouvoirs de feu et de glace pour vaincre mes ennemis et j’incantais des sorts dévastateurs, tout en essayant d’abîmer le moins possible l’hôtel. Fort heureusement, l’hôtel est très résistant et a vaillamment survécu à cette bataille. Pendant ce temps, Stanisław jouait avec le sang de ses adversaires sans tout de même leur donner la mort. Lorsque nous sommes arrivé au chef, des membres de la garde seigneuriale apparurent sur le parvis de la suite et hurlèrent :

– Basta !

Cela eut son effet. On s’est tous stoppés, même notre adversaire. Un garde agita les mais et des cages magiques se formèrent autour de nous. Le garde continua :

– Qui êtes-vous et qu’est-ce qui anime votre combat ?

– Je m’appelle Stanisław Krakowski et voici ma femme, ou plutôt fiancée Rielta Aelia. Devant nous se trouve ce qui semble être le chef d’une organisation criminelle qui souhaite assassiner le seigneur. Dans une soif de connaissances nous avons écouté leur conversation et nous avons été surpris pendant notre écoute à travers la porte de cette suite. Quelqu’un nous a menacé de nous tuer mais je me suis arrangé pour le mettre hors d’état de nuire grâce à ma magie. Nous nous sommes ensuite battus, nous nous sommes efforcé de vaincre seulement ces malfaiteurs, ainsi, personne ici ne devrait être mort où aux portes de celles-ci. Nous avons simplement fait de l’autodéfense.

-Approuvez-vous cette vue, madame Aelia ?

– Oui, c’est la vérité.

– Et vous, monsieur, que c’est-il passé ?

Cet homme nommé Nikolaï Ivanovitch a dévoilé une vue erronée des faits, prônant nos fautes. Nous avons tous été emmenés dans le château dans lequel on a subi un interrogatoire et la justice a tranché en disant que moi et Stanisław sommes des sauveurs du seigneur. Il nous a proposé une faveur, qu’on a accepté. J’ai demandé de reprendre le Świetny Hotel Warszawa et, après de nombreux travaux, j’ai ouvert le Café des Scribes, mon projet que j’avais depuis mon arrivée à Yosłowańmasto, qui est une taverne, une auberge, un café et aussi ma maison avec Stanisław que j’ai épousé dans le café, il ne peut pas rentrer dans les églises ! Et donc désormais le café est en pleine croissance, et, je me dis, peut-être que l’emplacement à l’écart de la circulation n’était pas une mauvaise idée : on y bénéficie d’un grand calme et ainsi on attire beaucoup de personnes en postant des panneaux de publicités sur les grands axes. Et d’ailleurs, avec Stanisław, on a eu un enfant, il s’appelle Łukasz, et il a hérité de mon pouvoir !

Et aussi…

Il a des canines plus grandes que la normale.

La Voie – Livre Premier : La Création

  1. Au début de tout.
  2. Rien n’existait, seul Tera, qui regardait alors le néant qu’était le tout.
  3. Tera, grande illuminée, créa le Divin pour façonner une chose du néant.
  4. Tera nomma ses création et les urgea de créer un monde, pendant que Tera alla s’occuper de ses autres créations.
  5. Le Divin se mit donc au travail, et chacun créa quelque chose.
  6. Gabereth, le grand et premier, créa l’Étoile, symbole de sa radiance.
  7. Nubereth, le sage et second, créa la Voûte, symbole de sa grandeur.
  8. Kadireth, le beau et troisième, créa le Pays, symbole de sa splendeur.
  9. Sanareth, l’ermite et quatrième, créa le Roc, symbole de sa dévotion.
  10. Devereth, le laborieux et cinquième, créa les Herbes, symboles de son amour.
  11. Fekireth, le complaisant et sixième, créa le Peuple, symbole de sa générosité.
  12. Detareth, le malin et septième, créa les Nuits, symboles de sa sagesse.
  13. Gabereth, prédominant entre tous, demanda à ses compagnons comment nommer le monde qu’ils avaient créé.
  14. Fekireth proposa Eluron, comme ce fut les premiers sons qu’il entendit par ses créations.
  15. Tous approuvèrent et ainsi fut nommé ce monde.
  16. Gabereth proposa alors au Divin d’explorer Eluron.
  17. Un jour après, le Divin ne trouvaient d’activités pour se distraire et firent des êtres à leur image.
  18. Gabereth créa les êtres de Lumière, les Hommes des Cieux.
  19. Nubereth créa les êtres d’Air, les Hommes des Vallées.
  20. Kadireth créa les êtres d’Eau, les Hommes de la Mer.
  21. Sanareth créa les êtres de Terre, les Hommes des Montagnes.
  22. Devereth créa les êtres du Temps, les Hommes des Forêts.
  23. Fekireth créa les êtres de Feu, les Hommes de sous la Terre.
  24. Detareth créa les êtres des Ténèbres, les Hommes des Châteaux.
  25. Ainsi créés, le Divin commencèrent à diriger leur peuple vers l’illumination en prenant la forme de l’un d’entre eux parfois et montrer ainsi la vérité.
  26. Le Divin commencèrent aussi à élire des personnes pieuses comme anges afin de les assister dans leur divine quête.
  27. Le Divin choisissent pour cela un mortel qui aura le pouvoir de leur suggérer des anges, pour qu’ils deviennent partie de la Confrérie, qu’il nomma l’Oracle.
  28. Sept jours passés, le Divin quitta le Pays et créa un second et troisième monde, pour aider Eluron.
  29. Le Second Monde fut le monde de l’Après.
  30. Son nom fut décidé par Detareth comme Nazara, et fut décidé monde d’après la vie.
  31. Le Troisième Monde fut le monde de la Confrérie.
  32. Son nom fut décidé par Gabereth comme Videra, et fut décidé monde du Divin et de la Confrérie.
  33. Pendent quatorze jours le Divin travaillèrent à créer les deux nouveaux mondes, une semaine chaque.
  34. Les sept jours prochains furent donc un repos, pendant lesquels le Divin festoyèrent.
  35. Tera revint et vit alors la Création.
  36. Elle vit alors les vices de ces créations, et détruisit les peuples que le Divin avaient guidés.
  37. Le Divin, terrifiés par Tera se repentirent donc mais lui demandèrent permission de les recréer.
  38. Tera fut sage et leur accorda cette permission et elle les recréa de vices exemptés.
  39. Detareth, mécontent de ce choix, dit alors à Tera que la Lumière ne pouvait exister que grâce aux ténèbres et que les Vertus ne peuvent exister que grâce aux Vices.
  40. Tera, comprenant cette philosophie, recréa les Nuits, et vit alors les Vertus se distinguer des Vices.
  41. Grand de sa sagesse infinie, Nubereth alors demanda à Tera de détruire les Nuits, comme ceux-ci détruiront la vie par des guerres inutiles et infinies.
  42. Tera, informée de cela, décida donc que seuls une partie des êtres ne put démarrer les conflits saints, et nul ne pourra contredire cette règle.
  43. Fekireth, de sa gentillesse plein, demanda alors comment sera décidé qui pourra démarrer les conflits saints.
  44. Kadireth, grâce à ses observations, proposa que la beauté soit le déterminant de cette capacité, comme peu de personnes l’étaient alors.
  45. Tera approuva cette décision et décida que seuls les beaux pouvaient accomplir des tâches saintes.
  46. Ainsi fait, Eluron devint un sujet d’attention primaire pour Tera, toute curieuse qu’il était de savoir comment sa création allait devenir.
  47. Elle chargea donc le Divin de conduire Eluron vers la Vertu, et de détruire les Vices progressivement.
  48. Tera partit donc et laissa le Divin dans leur divine quête.