Le Café des Scribes

La calèche s’arrêta et la voix dure du cocher m’annonce qu’on est dans la ville de Yosłowańmasto. Je descends et vois les hauts murs de cette ville qui s’étend devant moi. Un haut clocher coloré dépassait des murailles et impose sa domination sur toute la ville. Je paye le cocher avec 200 Ziovts et je rentre dans la ville même en passant par la grande porte surnommée ”Wschodni”. Les immeubles de plusieurs étages s’alignent dans cette ville opulente. Je marche dans l’avenue principale tout en admirant cette architecture étrangère et pourtant millénaire. Je manque plusieurs fois de me faire percuter par des chevaux qui transportent des choses toutes variées : des gardes de l’autorité seigneuriale, des nobles, des marchandises, et je ne cite que quelques exemples. J’arrive sur la place principale parès un quart d’heure de marche et je contemple alors le centre de Yosłowańmasto -quel nom complexe ! L’avenue principale la traverse d’Est en Ouest allant de la porte Wschodni à la porte Zachodniet une perpendiculaire va vers le Nord à la porte Północ et au Sud le château de l’autorité seigneuriale se dresse très haut. On ne le voit pas depuis la porte Wschodni à cause de l’angle de vue mais le clocher qu’on voyait n’était autre que celui de l’Église Sainte Héléna, l’une des deux églises de Yosłowańmasto avec l’Église St Łukasz au bord de la Wertłas, un très large fleuve à côté duquel se trouve la ville. Le premier pont qui traverse ce fleuve est à une vingtaine de kilomètres de la ville et donc cette ville ne s’est développée que d’un côté du fleuve. En effet, Yosłowańmasto se trouve sur la berge nord du Wertłas et le Sud n’est autre qu’un très large port.

Je continua d’arpenter la ville une bonne heure afin de trouver l’emplacement parfait, mais, rien n’y fait, tous les emplacements intéressants sont pris par des entrepreneurs galvanisés par le dynamisme de l’économie locale. Je tomba soudain sur un bâtiment abandonné un peu à l’écart des axes principaux. Je sens que c’est peut-être mon but mais je me suis tout de suite après raisonnée en me disant que c’est un endroit sans profit, à l’écart des six grandes avenues de la ville. Je m’apprête à repartir quand je remarque une silhouette humaine qui semblait se détourner de la fenêtre du bâtiment abandonné, à l’intérieur de celui-ci. Je me sens appelée par ce mystère et après quelques instants de réflexion je décide de m’engager dedans.

J’ouvre la porte qui se dégage de son cadre avec un léger couinement. De la poussière sort de celui-ci. Je m’avance et vois à ma grande surprise ce qui devait être un hôtel de luxe désaffecté. On peut faire affaire par ici ? Cela m’étonne. La première pièce que je vois est une grande réception qui devait être de marbre. Des carreaux sur les murs formaient une frise et de grandes tapisseries rongées par les mites étaient étendues sur ceux-ci. Elles représentaient des anciennes légendes qui devaient être typique d’ici mais dont je n’avais aucune idée auparavant. Un grand panneau me fait face sur lequel devait être écrit ‘‘Świetny Hotel Warszawa en lettres d’or recouvertes de poussière. Je m’avance doucement et défile devant mes yeux de nombreuses traces du temps. Les bancs sont brisés ou largement détériorés et les colonnes de marbre plein sont entaillés et gardent des traces d’une ancienne peinture. Je passe une seconde porte et j’arrive sur une cage d’escaliers que je gravis sans attendre et j’arrive au premier étage. J’ouvre la porte de l’une des chambres et je découvre une magnifique suite très luxueuse. Je relâche mon stress en me rendant compte qu’il n’y a personne. Je m’avance dans la salle et prends mes aises. Je fouille la suite pour me rendre compte des travaux que je devrais effectuer si je reprends ce bâtiment pour mon projet. J’arrive dans l’une des vraies chambres et je découvre un lit à baldaquin. Je m’avance de quelques pas quand je m’immobilise, pétrifiée de peur. J’ai entendu un bruit à proximité. J’attends, m’assurant que cette silhouette soit partie lorsque je sens une présence derrière moi. Mon stress monte et je me retourne. Je vois à ma grande surprise un homme livide aux cheveux noirs et habillé en noir et je hurle de peur en même temps qu’il fond sur moi. La dernière chose que je ressens avant de perdre connaissance c’est une petite sensation sur le côté droit de mon cou.

Je me réveille dans un lit à baldaquin dans le même hôtel que celui dans lequel j’étais auparavant. Je me redresse et écarte les rideaux qui me tiennent écarté du monde. Je me lève après m’être assurée que cet étrange homme n’était pas là. Au premier pas que je fis, j’entendis une voix de baryton me dire :

– Ah, Katya ! Tu es réveillée ?

– Qui êtes-vous ? À qui parlez-vous ? lui rétorquai-je

– Mais à toi ma protégée ! répondit-il

– Je m’appelle Rielta ! Rielta Aelia ! lui révélai-je

– Eh bien tu t’appelle désormais Yekaterína Krakowski ! Tu es ma femme !

J’en resta abasourdie. Que m’avais-t-il fait ? Et puis, quelle est cette drôle sensation de jeunesse alors que j’ai 35 ans, comme si j’en avais 21 ? Et puis quelle est cette chose étrange dans ma bouche ? Je n’ai jamais senti pareille chose. Je décida donc de lui rétorquer :

– Et toi, quel est ton nom ? Je ne vais quand même pas être mariée à quelqu’un dont je ne connais pas le nom !

– Je me nomme Stanisław Krakowski et je vis ici ainsi que ma famille depuis la grande migration !

Ça y est ! Je me souviens ! La famille Krakowski est très connue pour une bonne raison : sa famille a reçu une magie effroyable en venant sur cette planète : ils ont reçu une magie comparable au vampirisme : des énormes canines sont apparues chez les migrants de cette famille, la plus connue étant Natalia Krakowski, lors de leur arrivée et ils sont devenus intolérants au soleil. Mais ils ont reçu la magie du sang, le contrôle du sang et sont capable de le boire, cela constitue pour eux un met qui leur donne énormément de forces. De plus, cette famille a reçu le don de jeunesse éternelle. Il ne sont pas immortels, seuls les phénix le sont, mais ils sont toujours jeunes et arrêtent leur croissance à… 21 ans. Natalia a compris rapidement que ce ‘‘don’’ les faisaient devenir des vampires et ils ont donc la capacité de transmettre leurs gènes à quelqu’un d’autre, ainsi elle a mordu son mari Leon Krakowski et ils se sont rendu compte qu’un couple ne peut transmettre ses gènes qu’une seule fois, et cela arrive que sur nôtre amour, c’est-à-dire qu’ils ont des hormones qui les poussent à transformer en vampire seulement l’élu de leur cœur, et ils ne se sont jamais trompé. Cela veut donc dire que… non, ce n’est pas possible ! Comment ? C’est horrible ! Stanisław est amoureux de moi et m’a transformé en vampire ! Enfin, par extension car de vrais vampires n’existent pas ! Je m’effondra par terre à cette déduction et Stanisław me récupéra d’une mains experte. Il me dit :

– Tu t’en es rendue compte ? Je suis désolé. Moi non plus je ne voulais pas mais c’est arrivé comme ça, je n’y peux rien.

-Tu étais obligé ? Maintenant, je n’ai aucun retour en arrière et je ne peux plus utiliser mes pouvoirs, regarde ! … Quoi ? Comment ça se fait ?

Ma magie commençait à briller dans mes mais de façon tout à fait normale. Ma main droite rayonnait d’un bleu ciel gelé et ma main gauche d’un rouge profond enflammé. Ma magie fonctionnait normalement ! Mais comment ça se fait ? Mes pouvoirs ne se sont pas annulés ? Stanisław me regardait d’un sourire tombeur. Il est vraiment magnifique ! Ses oreilles elfiques enjolivaient son teint que d’autres auraient jugé trop pâle, ses yeux d’un vert aquatique auraient été jugés terne mais je les voyais comme rayonnant et offrant un éventail de couleurs riche. Son nez aquilin affirmait ses yeux en amande et sa fine bouche était magnifiquement couronné par une peau lisse et uniforme. Ses cheveux noirs de jais étaient lâches et désordonnés, mi-long et totalement raides que d’autres auraient trouvé mal coiffé ou pas assez soyeux, ne formant pas de boucles, mais je le trouvais parfait. Sa proximité me laissait voir une silhouette fine et assez osseuse, il faut le dire, il était droit et son costume épousait parfaitement ses formes, les soulignant avec grâce.

Il m’aida à me relever et je me rapprocha de lui, me blottissant instinctivement contre lui. Il me chuchote donc ces mots doux à l’oreille :

– Les rumeurs disent qu’on enlève le pouvoir naturel. C’est faux. Ne t’inquiète pas, il existe une façon pour que tu puisse jouer d’une vie normale sans ce calvaire qu’est ce pouvoir et je peux t’y aider. Mais attention, cela nécessite de respecter quelques conditions incontournables.

– Je t’écoute, dis-je de mon ton revêche habituel.

– Premièrement, sache que, quoi que tu fasse, tu ne pourra plus jamais vieillir. Deuxièmement, tu ne pourra plus jamais avoir de liens avec l’église, sinon tu risque la mort pure et simple. Je veux dire par là, tu ne dois pas porter d’emblèmes chrétiens sur toi et tu ne dois jamais effectuer un culte quelconque à Dieu.

– Je n’en faisais pas, je suis païenne de famille.

Parfait. Ensuite, tu devra vivre avec moi.

– Comment ça ?

– La procédure nécessite un sacrifice sentimental. Tu ne pourra, même si tu le souhaite, tomber amoureux de quelqu’un d’autre et même si je te maltraite – chose que je ne ferais pas – ton sentiment envers moi sera toujours très fort et tu ne pourra me quitter pour ne plus jamais me revoir.

– Je comprends.

– Et finalement, tu devra souffrir le martyre pendant un jour entier.

– Dur.

– Oui. Donc veux-tu tenter cela ?

– Oui, sans hésitation.

Stanisław continua à m’expliquer tout un tas de choses et la nuit tombée, on sortit dans la rue. On se dirige donc ver l’Église St Łukasz et arrivés devant le parvis, il me répéta les instructions :

Tu vas donc aller dans l’église et tu va réciter une prière de la Bible sur un banc en chuchotant et tu devra ensuite toucher une croix. Tu reviendra ensuite vite vers moi pour que je t’emmène dans l’hôtel et tu va rester un jour complet à souffrir le martyre. Je ne peux pas rentrer dans l’église car je risque de mourir.

J’acquiesce et je rentre dans l’église St Łukasz, laissant Stanisław sur le parvis. Je leva la tête et admira cette église gothique aux proportions proche d’une cathédrale. Une magnifique fresque était peinte sur le toit représentant la création du monde en sept jours du monde par Dieu. Le style baroque de cette œuvre d’art donnait vie à cette croyance à laquelle je ne veux pas adhérer : elle est beaucoup trop absurde ! Néanmoins, cette représentation rends cet événement biblique grandiose. Au fond de l’église se trouve une icône de Saint Łukasz, saint patron de Yosłowańmasto. De son nom originel, Saint Luc, était un artiste et savant hellénique – quoi que cela veule dire – qui représente les valeurs de Yosłowańmasto. Je m’assois sur un banc et récite en chuchotant une prière de la bible que je tiens dans la main :

-Ô Dieu, notre Père, je te remercie pour cette journée qui s’achève maintenant. pour toute étincelle de beauté que j’ai vue, pour tout écho de ta vérité que j’ai entendu, pour toute bonté manifestée à mon égard, pour tout bien que j’ai pu faire aux autres, et pour toute tentation que, dans ta grâce, tu m’as permis de surmonter, sois remercié, ô mon Dieu. J’implore ton pardon pour : tout ce qui a entaché et sali cette journée, toute parole que je voudrais maintenant n’avoir jamais prononcée, tout acte que je voudrais maintenant n’avoir jamais accompli, ce qui me fait honte lorsque j’y repense, pardonne-moi, ô mon Dieu. Seigneur, toi qui nous donnes le jour pour le travail et la nuit pour le repos, à l’heure où je m’endors, accorde-moi une bonne nuit de sommeil et réveille-moi demain, frais et dispos, plus capable de te servir et de servir mon prochain. Je te le demande par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.

À la fin de cette récitation, je me lève et touche la croix en or sur l’hôtel après avoir trempé mes doigts dans de l’eau bénite et je trace la croix sur moi. Après cela, je ressens un énorme malaise et je me précipite vers la sortie de l’église. Fort heureusement, il n’y avait que l’évêque dans l’église qui a pris mon acte comme un acte bon et qui me marmonne une prière, peut-être pour moi, après tout ! Sortie de l’église, je suis recueilli par Stanisław qui m’aide jusqu’à que je sois revenue dans la chambre de l’hôtel. Je resta une journée totale dans mon lit à baldaquin, Stanisław à mon chevet. Je commençait à réellement l’apprécier et l’aimer. Même si cela faisait qu’une journée qu’on se connaissait, je sentais que, plus que cet effet causé par ma purification de l’état de vampire, un sentiment sincère se créait. À la fin de cette journée, je fus contente de me retrouver ma bouche normale, un teint de peau normale et une tolérance au soleil.

Mais cet évènement n’est pas celui qui m’a le plus touché, c’était le précurseur d’un autre. Deux jours après mon réveil en parfaite humaine, je me réveilla comme l’habitude qui s’installait le voulait. Je dormais aux côtés de Stanisław, qui en fait ne peut pas dormir. Mais il reste à mes côtés pour la forme. En réalité, un moment passé après notre couche, il se lève et vaque à ses activités habituelles. Il revient dans notre lit que le matin pour finir la nuit avec moi. C’est une vie qui me plaît. Même si je m’occupe de nettoyer la suite qu’on occupe, chose assez ennuyante – et assez difficile avec un homme comme Stanisław à la maison, croyez-moi sur parole – je m’amuse beaucoup et on fait toute sorte de jeux de cartes ensemble. Mais justement, le matin de ce quatrième jour passé ensemble, on entends du bruit dans le bâtiment. On se tait et Stanisław me précise à l’oreille que ce sont des personnes qui se réunissent pendant une journée entière ici pour des raisons inconnues, et qu’il se cache au cas où, comme il s’était caché au dessus de l’armoire de la chambre avec le lit à baldaquin, mais là, il est affolé, du moins il me le fait comprendre, car comment pourrais-je me cacher ? Finalement, on décide de lever le voile sur ces intrusions cycliques.

On se déplace discrètement jusqu’à la porte de notre suite qu’on ouvre. Stanisław m’indique une cachette dans laquelle on se met. On entends des voix qui s’élèvent et on voit au bout d’un moment un groupe de personnes qui montent. Ils parlent un dialecte de Pokloyski qui m’est inconnu, pauvre étrangère, mais Stanisław semble tout comprendre. Je m’en rends compte lorsqu’il me chuchote que c’est une bande de criminels qui est en train de projeter d’assassiner le seigneur de Yosłowańmasto. On suit la discussion lorsqu’ils se mettent dans la seconde suite. On écoute donc à la porte et je vois la tête de Stanisław qui s’assombrit de plus en plus, ne signifiant que des mauvaises nouvelles.Tout d’un coup, la discussion s’arrête. J’ai un mauvais pressentiment. Soudain, la porte à laquelle on se colle s’ouvre, nous faisant tomber et quelqu’un nous surplombe en nous disant en un Pokloyski bien compréhensible :

– Ça vous va d’écouter aux portes ? Pour cela vous méritez la mort.

Il braqua sa main pleine d’énergie magique sur nous, et, incapable de nous protéger, je sens que notre dernière heure avait sonné. Mais c’était sans compter sur Stanisław qui, avec sa main, contrôla le sang de notre agresseur le faisant tomber. On se relève rapidement et je me prépare à combattre. Je prépare ma magie et des lumières bleu clair et rouge flamme apparaissent dans mes deux mains tandis que les malfaiteurs se préparaient eux aussi. La bataille fit rapidement rage. Je lança mes pouvoirs de feu et de glace pour vaincre mes ennemis et j’incantais des sorts dévastateurs, tout en essayant d’abîmer le moins possible l’hôtel. Fort heureusement, l’hôtel est très résistant et a vaillamment survécu à cette bataille. Pendant ce temps, Stanisław jouait avec le sang de ses adversaires sans tout de même leur donner la mort. Lorsque nous sommes arrivé au chef, des membres de la garde seigneuriale apparurent sur le parvis de la suite et hurlèrent :

– Basta !

Cela eut son effet. On s’est tous stoppés, même notre adversaire. Un garde agita les mais et des cages magiques se formèrent autour de nous. Le garde continua :

– Qui êtes-vous et qu’est-ce qui anime votre combat ?

– Je m’appelle Stanisław Krakowski et voici ma femme, ou plutôt fiancée Rielta Aelia. Devant nous se trouve ce qui semble être le chef d’une organisation criminelle qui souhaite assassiner le seigneur. Dans une soif de connaissances nous avons écouté leur conversation et nous avons été surpris pendant notre écoute à travers la porte de cette suite. Quelqu’un nous a menacé de nous tuer mais je me suis arrangé pour le mettre hors d’état de nuire grâce à ma magie. Nous nous sommes ensuite battus, nous nous sommes efforcé de vaincre seulement ces malfaiteurs, ainsi, personne ici ne devrait être mort où aux portes de celles-ci. Nous avons simplement fait de l’autodéfense.

-Approuvez-vous cette vue, madame Aelia ?

– Oui, c’est la vérité.

– Et vous, monsieur, que c’est-il passé ?

Cet homme nommé Nikolaï Ivanovitch a dévoilé une vue erronée des faits, prônant nos fautes. Nous avons tous été emmenés dans le château dans lequel on a subi un interrogatoire et la justice a tranché en disant que moi et Stanisław sommes des sauveurs du seigneur. Il nous a proposé une faveur, qu’on a accepté. J’ai demandé de reprendre le Świetny Hotel Warszawa et, après de nombreux travaux, j’ai ouvert le Café des Scribes, mon projet que j’avais depuis mon arrivée à Yosłowańmasto, qui est une taverne, une auberge, un café et aussi ma maison avec Stanisław que j’ai épousé dans le café, il ne peut pas rentrer dans les églises ! Et donc désormais le café est en pleine croissance, et, je me dis, peut-être que l’emplacement à l’écart de la circulation n’était pas une mauvaise idée : on y bénéficie d’un grand calme et ainsi on attire beaucoup de personnes en postant des panneaux de publicités sur les grands axes. Et d’ailleurs, avec Stanisław, on a eu un enfant, il s’appelle Łukasz, et il a hérité de mon pouvoir !

Et aussi…

Il a des canines plus grandes que la normale.