Harssitkien – Systèmes d’écriture

Comme il n’existe aucune normalisation de l’écriture Harssitkien, il existe de nombreuses manières d’écrire, il existe même des différences entre plusieurs quartiers. Celle qui sera utilisée sera le système de Yarong, un système très phonétique, mais il en existe d’autres.

Etoile

Le Script de l’Etoile est utilisée majoritairement dans le Sud et le Centre de Harssity. La particularité du script réside dans l’utilisation des lettres Y et Ÿ, ainsi que le fait qu’il n’y ait aucune différentiation entre les lettres U et Ü.

Ny hse Harssitkienjen, hay l’Etoile. Harssity hen diamky, ly ÿ tayburg.
Ny megn hskad al Unietd Kartz hskang ÿ al Yarong ÿ Hskulvÿtz hskoitz.

Yarong

Le script de Yarong est utilisé dans le sud de l’île de Harssity, aux environs de la ville de Yarong. Ce script est totalement phonétique et est souvent utilisé pour apprendre la langue, mais son principal problème est logiquement le fait que les phrases deviennent rapidement longues.

Nie hse Harssitkienjen, haie l’Etoile. Harssity hen diamkie, lie ei taie bürg.
Nie megn hskad al Unietd Kartz hskang ei al Yarong ei Hskulvieitz hskoitz.

Obsiville

Le script d’Obsiville est sans conteste le plus compact. Il y a beaucoup de diacritiques mais elles cachent beaucoup de contractions, faisant de elle le script le plus complexe mais aussi le plus court, utilisé tout au nord de l’île de Harssity, à Obsiville notamment.

Ny śé Harssitkienjen, hay l’Étoile. Harssity hen diamkylytaybürg.
Ny mégn śkad al Unieđ Käź śkaň ÿ al Yaroň ÿ Śkulvÿź śköź.

Gizeh

Le script de Gizeh est une autre version du script d’Obsiville plus épurée. Utilisée au nord de Harssity, elle prends son nom du quartier principal de cette partie de la ville.

Nie śé Harssitkienjen, haie l’Etoile. Harssity hën diamkie lie taie burg.
Nie mégn śkad al Üniedt Kartz śkang ÿ al Yarong ÿ Śkulvieitz śkoitz.

Harssitkien-Phonologie

La phonologie du Harssitkien est assez simple en réalité mais est inconsistante entre les dialectes, et possède beaucoup de suites de consonnes, et même assez rarement des consonnes-voyelles. Mais si les phonologies française, allemande, japonaise et italienne (ou espagnole) sont maîtrisées, cela ne devrait poser aucun problème.

A : [a]
B : [b]
D : [d]
E : [ø] ; [ə] ; [e] ; [ε]
F : [f]
G : [g]
I : [i]
J : [dʒ] ; [ʒ]
K : [k]
L : [l]
M : [m]
N : [n]
O : [o]
P : [p]
R : [ɾ] ; [r] ; [ʁ]
S : [s]
T : [t]
U : [u]
Ü : [y]
V : [v]
Y : [iə]
Ÿ : [iεi] ; [εi]
Z : [z]
DT : [-d] (se prononce en faisant comme un d mais ne relâchant pas la position)
HS : [ʃ]

Saga de Ivxennil – Verse 1

 Nous sommes dans les anciens temps du Royaume, peu de temps après sa création. Les dragons sont une menace grande pour le peuple venant de gagner leur souveraineté après la destruction de l’empire Morrhennien. Mais tous ne sont pas des êtres sanguinaires, Ivxennil ne l’est pas par exemple. Ce dragon très respecté vit sur la Montagne Noire où il élève une nouvelle génération de dragons, en leur apprenant comment la vie est importante, et qu’il ne faut pas détruire pour s’amuser. Ivxennil croit en les générations futures pour créer des dragons amis des humains, avec qui il aurait tant aimé se lier. Mais il sait que cette génération de paix n’existera sûrement jamais. Trop de dragons croient à l’impuissance des humains, qu’ils ne peuvent pas les rivaliser.

Le ciel est nuageux ce matin. Il entend l’un de ses enfants l’appeler. C’est Nékhekjan, l’un de ses enfants. Il a des écailles noires comme celles de son père, cause du nom qui est donné à la Montagne, et ses yeux sont d’un orange profond comme sa mère. Son nom est Prakndra et elle est la seule qu’il a pu sortir de la folie des dragons. Lorsqu’il était en train de voler autour de sa tanière, Ivxennil a un jour aperçu une dragonne de couleur rouge attaquer un village aux contrebas qu’il avait protégé jusque-là. Les humains le vénérait comme un dieu comme il a à plusieurs reprises sauvé le village des dragons comme de la famine et des envahisseurs. Il s’envola donc rapidement et s’interposa entre la femelle et le village qui arrêtèrent de paniquer en voyant la figure noire s’approcher et s’occupèrent plutôt d’éteindre les feux.

 Comme il s’y attendait, la femelle se mit face à Ivxennil et le mit à l’épreuve de la battre en duel. Mais il lui demanda d’arrêter d’attaquer le village si elle ne voulait pas être tuée, comme il s’était déclaré leur protecteur. A son grand étonnement, la femelle annonça son nom en hurlant, Prakndra, et s’envola, stationnant au-dessus du village. Généralement, c’est ce qui est fait au début d’un accouplement, elle déclare publiquement qu’elle va s’accoupler et que tous les mâles aux alentours qui cherchent un compagnon doivent se battre pour s’accoupler avec elle. Poussé par son instinct, il s’envola mais se retrouva en conflit avec un autre mâle.

 Voyant qu’elle avait plusieurs prétendants, elle commença la traditionnelle course en partant rapidement dans les cieux. Ses deux prétendants la suivirent alors de près en tentant d’empêcher l’autre de faire de même. Du village, la course devait être impressionnante, on voyait trois filaments noir, orange et vert, qui se poursuivaient, et avec de temps en temps des éclats lumineux alors qu’il commençait à pleuvoir. Après une petite heure de combat, l’opposant de Ivxennil commençait à fatiguer et son rythme de vol commençait à se réduire. Ce dernier redoubla donc de puissance et parvint au niveau de Prakndra et ils commencèrent à s’accoupler. Comme la tradition le veut, l’opposant les suivit afin d’honorer le nouveau couple, et ensuite se rendre à son opposant à qui il doit être un éternel vassal, et s’il trouve une femelle, il devra par honneur s’installer dans les environs de ce dernier et les assister.

 Comme c’était la première tentative d’accouplement pour le dragon vert Lnugraj, comme pour Ivxennil d’ailleurs, alors il deviendrait son vassal, chose qui ne se serait pas passé s’il avait déjà tenté un accouplement : on ne peut être vassal que d’un dragon. A la fin de l’accouplement, le couple et leur nouveau vassal allèrent vers la Montagne Noire afin de faire l’honneur de Vassalité. Ainsi, Ivxennil posa sa patte sur le front de Lnugraj et le griffa, comme la tradition le veut, mais là où selon la tradition Ivxennil ne devait jamais parler à son vassal, il le fit dans sa grande sagesse et dit :

“Tu vois le village en contrebas ? Je le protège. Tu dois faire de même. Lorsque je serais absent et qu’un dragon s’approche du village, tu dois chasser le dragon. Dernière directive, tu dois t’installer ici sur la Montagne Noire.

– Bien, mais pourquoi me parlez-vous ? Vous savez que parler à son vassal, c’est se ramener à son niveau, celui d’un perdant…

– Les vrais gagnants sont ceux qui voient en leurs adversaires non pas des ennemis ou des moins-que-riens, mais de potentiels amis avec qui on peut faire régner la justice. Ma dernière directive que je vais te donner pour le moment est que quand tu aura des vassaux, tu devra leur parler et les inviter ici.

– J’obéirai à toutes vos directives. Maintenant, permettez-moi d’installer ma tanière.

– Allez-y.”

 Cette action de gentillesse était le propre de Ivxennil. Il a toujours tenté de faire comprendre aux dragons que ce genre d’actions est le propre des bonnes personnes, la conduite à respecter. Il a ensuite fait promettre à sa femelle qu’elle aussi protègerait le village si besoin. Aujourd’hui, elle a comprit le dogme de son mâle mais son vassal non, malgré le fait qu’il ait parfois protégé le village. Comme Lnugraj avait trouvé une femelle, nommé Khidnandj il a aussi rapporté quelques vassaux, trois nommés Llnangr, Ulkdnatsz et Vshkndna qui ont été accepté la même promesse que Ivxennil a fait à Lnugraj, faisant ainsi de la Montagne Noire la plus haute concentration de Dragons, avec sept adultes coexistant avec une petite vingtaine d’enfants des deux couples. Toutes ces personnes protégeaient désormais toute la zone aux alentours du village que Ivxennil protégeait, qui s’est renommé Pravxennil lorsqu’un des enfants du village a montré des signes de compréhension des dragons.

 La sécurité de ce village s’est fait connaître aux alentours et des personnes des alentours commençaient à migrer autour de la Montagne Noire et Pravxennil devint une ville importante, un sculpteur ayant même sculpté Ivxennil au centre de la place. Cette petite ville fut la première à annoncer que certains Dragons étaient des amis, mais le roi qui n’était pas d’accord envoya une petite armée aller symboliquement détruire la statue de Ivxennil, mais lorsqu’un des habitants de Pravxennil alla apporter la nouvelle aux dragons, et Ivxennil lui-même alla détruire l’armée. Mais comme grandissait la population de la Montagne Noire, grandissait la peur à l’extérieur voir parfois à l’intérieur que les dragons redeviennent fous et tuent tout le monde, et Ivxennil avait peur que cela cause une rébellion des humains

  Nékhekjan partait voir son ami Jdgramn, un des enfants de Lnugraj. Ivxennil ne se souvenait pas d’avoir eu une quelconque relation avec un autre dragonnau durant son enfance, il ne se souvenait même pas de ses parents. Il était en train de créer une chose encore jamais faite dans l’histoire des Dragons, il créait une civilisation. Chaque mois, l’uns des vassaux de Lnugraj partait chercher une femelle et c’était le moment du retour de Vshkndna, et tous guettaient son arrivée.

Lorsque les dragons virent au loin une forme blanche avec trois autres formes, rouge, violette et bleue, qu’ils surent qu’il s’était accouplé et avait ramené deux vassaux. Tous les enfants étaient excités de revoir Vshkndna et aussi de rencontrer les nouveaux arrivants. Lorsqu’ils arrivèrent, Vshkndna demanda à ses vassaux de se présenter au maître du lieu, Ivxennil, et de créer leur tanière, et lui et sa femelle de couleur violette s’en allèrent dans leur tanière. Les deux dragons rouge et bleu restèrent sur place en cherchant des yeux le dénommé Ivxennil. Lorsqu’il s’avança et déclara son nom, ils s’empressèrent d’aller leur parler.

“Bonjour maître des lieux Ivxennil.” commença le bleu “Je me nomme Glurhajl et je suis vassal de Vshkndna

– Bonjour maître des lieux Ivxennil. Je me nomme Etszaragn et je suis vassal de Vshkndna.

– Bonjour, futurs habitants. Je me nomme Ivxennil et j’étais suzerain de Lnugraj, ancien suzerain de Vshkndna. Je protège la zone aux alentours de cette montagne, tout habitant de la montagne noire doit en faire de même. Ainsi, je m’attends que vous portiez la même attention aux humains que tout le monde ici. Si vous êtes contraints de cela, vous avez aussi beaucoup de liberté et des avantages à vivre ici, vous pouvez par exemple parler avec les autres memebres de notre communauté. Je pense qu les dragons devraient vivre en harmonie avec le monde qui les entoure, au lieu de le détruire. Je ne vous demande pas de spécifiquement être d’accord avec cela, mais je vous demande de suivre les principe basiques, comme ceux par exemple de ne pas se battre et de ne pas détruire l’environnement aux alentours. Je ne vous demande pas non plus d’aider les humains ni de les apprécier, mais de les respecter comme une race qui a autant le droit de vivre que nous. Vous aurez en retour ma protection et celle de tous les autres dragons de cette montagne, que vous vous devez de protéger à tout prix. Je vous laisse désormais créer votre tanière.”

 Les deux dragons s’en allèrent donc. Ivxennil ne pouvait s’empêcher de se sentir heureux comme il voyait son entreprise grandir, mais il se sentait de même inquiet, comme les autres fois lorsqu’il a accueilli des dragons. Il ne savait pas comment ils réagiraient ni s’ils seraient fidèles, cela reste des inconnues. Il ne pouvait que faire confiance à l’avenir et à sa bonne étoile, si fait est qu’il en avait une. Il sentait l’aura de Prakndra se rapprocher de lui. Elle lui dit alors :

“Tu sais, tu es toujours inquiet lorsqu’il y a un nouvel arrivant. Mais ne t’inquiète pas, tu t’y prends bien pour expliquer ton but. Le fait est que j’ai compris où tu voulais en venir, moi qui suis la plus têtue des dragonnes dans le monde !

– Je m’inquiète surtout à propos des humains.

– Pourquoi donc ?

– Te souviens-tu du message que nous a transmis le jeune Tavkhannj ? Que quelqu’un chez les humains commençait à parler de croisade contre les dragons ?

– Les humains d’ici les en empêcheront.

– Les humains d’ici sont contrôlé par un pouvoir distant qui ne sait pas forcément que les dragons ne sont pas tous des monstres sanguinaires, un simple mot de celui-ci les contraindra à nous tuer.

– Les humains n’ont pas le même sens de loyauté que nous, tu me l’as déjà dit. Peut-être que ce défaut aura un avantage comme ils pourraient se rebeller contre l’autorité du roi.

– Le roi aura malgré tout un pouvoir armé plus élevé que les personnes de cette régions. Ils ne forment qu’une petite minorité de ce que j’ai compris, il suffit que le reste du pays soit ligué contre les dragons et alors nous n’auront aucune chance. Et tu as bien remarqué le scepticisme de certains habitants d’ici ? Ils commencent à avoir peur, et tu as bien entendu comme moi le conteur qui est venu nous raconter une histoire traditionnelle. L’humain avait eu peur des démons et les ont détruit. Il suffit qu’on passe pour des démons et on sera détruit.

– L’avenir est clair, j’ai eu une vision montrant des humains qui cohabitaient paisiblement avec les dragons, et qui s’entraidaient.

-Mais à quel coût… la quasi-disparition de notre peuple ?

– Cela n’arrivera jamais, nous restons très puissants par rapport aux humains.

– Il y a pourtant tellement d’armes contre nous, tellement de façon simple de nous éliminer auxquelles je pense.

– Souviens-toi que tu es un dragon, donc tu connaît tes faiblesse, et comment tu vaincrait un autre dragon, or tu n’as jamais été dans la peau d’un humain, donc tu ne connaîtra pas leur point de vue.

– Tu as sûrement raison, mais je suis inquiet.

– Tu avais sûrement d’autres inquiétudes auparavant toutes aussi importantes que celles d’aujourd’hui, pourtant tu es un dragon, donc ces scénarios ne se sont pas passés.

-Il serait pourtant tellement facile de les faire mal tourner…

– Comme tout. Pense au présent plutôt qu’à l’inconnu, tu profitera mieux de ta vie.

– Si tu le dis…”

  Ivxennil restait tout de même inquiet. Les hommes étaient en train de riposter contre ce que leur ont fait les dragons durant des siècles, et Prakndra souhaitait qu’il laisse la vie couler. Il se dit qu’elle n’avait finalement pas tort. Cela ne servait à rien de s’inquiéter pour quelque chose à quoi il ne peut rien. De plus, il avait d’autres choses à faire, il devait honorer le nouveau couple et aussi préparer le départ de Llnangr, il devait aller chercher une femelle maintenant que Vshkndna était revenu. Il sortit donc de sa tanière et s’attela à ces taches.

Saga de Ivxennil – Préface

 Attention, les informations suivantes sont inventées, ne les prenez pas au sérieux !

 La Saga de Ivxenhil est une œuvre créée par l’écrivaine Atszhikja Gjortnda quelques décennies après les évènements relatés. Si la plupart des éléments ont été inventés par l’écrivaine, le fond reste historique comme dans ses mémoires, Jebrunjakha parle de cet évènement précis, et les plus anciens dragons en parlent aussi bien, avec peu de différence.

 Grâce à Gjortnda, nous pouvons découvrir une version à mi-chemin entre la réalité et le mythe, comme elle décide de prendre le point de vue du dragon, ce qui est très rare dans la littérature Tjokherienne, qui prend plus le parti de l’homme. Cela lui permet d’exprimer comment les Dragons étaient mal jugés, et que une race n’est jamais uniforme, il existe ainsi des personne gentilles dans un groupe malveillant et vice-versa.

 Mais, plus que de nous donner une vision philosophique du sujet, Gjortndanous permet aussi à nous aujourd’hui d’avoir des informations précises sur comment s’est passé l’époque des débuts du royaume Tjokherien, une période très agitée. Cette histoire est toujours très populaire de nos jours et, même si la quatrième Saga est la plus lue du fait que c’est un texte qui a pris une connotation nationaliste aujourd’hui, cette histoire reste l’un des fondements de la civilisation Tjokherienne, des Dragonniers plus particulièrement.

 Cette Saga est la première d’une série de trois que l’auteur écrira, avec la Saga de Nékhekian et la Saga de Kakxain, et sa fille, Anjkapnta Gjortnda écrira une quatrième Saga, la Saga de Gilbrix, qui est la plus connue aujourd’hui. Ces livres ont eu un effet très important lors de leur publication comme beaucoup disaient que le fait d’inventer un point de vue aux dragons était un blasphème, mais finalement il y avait beaucoup de personnes aussi, des générations plus jeunes, qui ont lu ces sagas et qui ont mieux compris les histoires qu’on leur racontaient à propos des origines de leur peuple, et aujourd’hui cette fonction est toujours remplie, accompagnées par une cinquième Saga qui paraîtra un siècle après ces dernières, la Saga de Rojdnr, écrite par Òilfur Strevgìldr, étonnamment un Psytalien qui était venu en tant qu’esclave au Royaume Tjokherien lorsqu’il était enfant, à l’époque où se fait le mythe, qu’il écrira devenu adulte.

 Ainsi nous pouvons débuter la Saga, première d’une longue série de cinq, sui raconte l’histoire du dragon Ivxennil.

Tsektzhanj

Les Tsektzanj sont des démons Tjokheriens récurrents dans la cosmologie de ce peuple. Ils sont généralement caractérisés comme des personnes entre le dragon et l’humain, et certains spéculent qu’il existe réellement des Tsektzhanj.

Histoire

Les premières sources parlant de ce démon nous parviennent d’aussi loin que l’empire du Kajial. Ces sources parlent de monstres qui vivent dans l’actuel Plateau Tjokherien, des bêtes anthropomorphiques ressemblant aux Wyvèrnes, ancêtres des Dragons tjokheriens d’aujourd’hui. Ils disent que “ces monstres ravagent les cultures et brulent les humains normaux qu’ils rencontrent”. Un autre document nous montre aussi une sorte de croisade envers ces monstres, comme ils rendaient la région instable. D’après un autre document daté de quinze ans après ce dernier, la menace aura été éradiquée, mais le temps qu’a pris ce mouvement nous laisse imaginer la puissance de ces monstres.

C’est plus tard que nous viendront des descriptions plus fidèles du Tsektzhanj, durant l’ère de l’empire du Kojjaarh. Ils nous laissent des dessins variés de ce monstre, dans des tombeaux notamment où ils sont représentés de manières figurative, mais aussi dans le célèbre Traité de la Faune des Terres de l’Ouest. Tout un chapitre est consacré à celui-ci. Galgaad décrit alors la population comme “très faible, surtout grâce à des actions menées par [ses] prédécesseurs, mais le faible nombre, [qu’il estimerait] à une bonne trentaine, est suffisant pour détruire des bourgs en une nuit tellement que leur voracité est inébranlable”. Mais il est aussi important de noter que, selon lui, “certains [Tsektzhanj] semblent néanmoins avoir acquis de l’intelligence et ceux-ci tentent de se déguiser en humain grâce à leur magie innée, mais ils finissent par être découvert, [il a] entendu parler par exemple qu’il y a quelque années, un dignitaire s’était révélé être un [Tsektzhanj] et a été tué juste après”.
A la différence de ses prédécesseurs, Galgaad décrit les Tserktzhanj comme un peuple sauvage mais qui peut se rapprocher de la nature humaine, certains pouvaient même mourir en emportant leur secret dans la tombe. Il fournit aussi des dessins fidèles de ces créatures qui révèle un hybride entre un être humain et un dragon, mais il reste à savoir pourquoi. Galgaad en parle dans son livre et dit que “l’origine des [Tserktzhanj] est assez vague, mais doit être due à des phénomènes magiques, et donc des mères peuvent accoucher de certains de ces monstres. Mais la raison pour laquelle ils ne sont alors pas tués immédiatement comme les enfants malformés dans [sa] civilisation est peut-être dû au fait que l’enfant ne naît en réalité pas physiquement. [Galgaad a] déjà vu des cas d’enfants qui à leur naissance étaient devenus de la magie à cause d’un taux de concentration magique dans le sang de leur mère trop élevé étaient réapparus à côté de leur mère, avec des mutations génético-magiques”. Galgaad en déduit donc que les Tsektzhanj sont le résultat de mutations génético-magiques et malgré un refus de la communauté à l’époque de la publication, le prouve une lettre de contestation, beaucoup de scientifiques s’accordent avec cette théorie, s’ils croient en l’existence du monstre.

Après la fin de l’empire Kojjaarh, les seules mentions du monstre se trouvent dans la mythologie locale. Certains scientifiques pensent à la disparition du phénomène, principalement les Galgaadistes, comme la fin des Kojjaarh cause une perte de prestige de la magie dans le bassin de l’Otso mais d’autres font le rapprochement avec un évènement similaire qui arrivait de l’autre côté des montagnes, dans le sud Hongbeili, des monstres nommés les Tiantianjing, soit “Bêtes de l’Enfer”, alors que la perte de prestige de la magie était aussi d’actualité dans ce pays renfermé sur lui. Mais il est aussi important de noter que, même si les Morrhenniens avaient des lois très strictes sur les croyances locales, des colons morrhenniens installés dans les terres Tjokherriennes laissent des traces de sacrifices à la manière locale pour éloigner les Tsektzhanj, ce qui peut aussi montrer que le phénomène avait toujours lieu dans la région.

C’est lors de la chute des Morrhenniens et la création du Royaume Tjokherien que les Tsektzhanj reviennent dans les textes. Ce moment pendant lequel la magie fleurit à nouveau dans le bassin et la menace des Tiantianjing disparait, celle des Tsektzhanj réapparaît, mais la forme civilisée commence à devenir prédominante, comme on retrouve beaucoup plus d’exemples de ces personnes tuées parce que leur secret a été découvert que des monstres qui dévastent les villages, même s’ils existent toujours. C’est donc à cette période que des savants cherchent quels sont les signes distinctifs de ces monstres afin de mieux les localiser. C’est Aage Jetszhakajma qui va notamment aider à cette recherche comme il publiera un livre sur un de ses amis qui s’est révélé être un Tsektzhanj et donc tous ses comportements qui le différaient d’un humain normal. Mais par rapport à ce qu’on pourrait penser, cet ouvrage n’a pas été créé afin d’éradiquer la race, mais plutôt pour la sauver. Cela aura marché comme le roi Ukjana II, prince lorsque le livre est sorti, publiera un édit interdisant l’exécution sommaire d’un Tsektzhanj sauf si celui-ci présente d’évidents signes d’agressivité, mais il n’est alors autorisé que de le blesser pour l’immobiliser, un juge devant déclarer si cette personne était dangereuse ou non. Mais ceci ne sera pas assez et nombre des juges déclareront le Tsektzhanj agressif.

Après l’annexion Spasoïenne, peu de choses ont été dites à nouveau sur le monstre, étant systématiquement remis à l’état de légende, ce qui est toujours le cas aujourd’hui. Malgré toutes les preuves montrées, toutes ont une contre-preuve. Le peuple violent du Kajial a été ainsi associé avec les Proto-Tjokheriens, qui était déjà décrit par les Ferñarksai comme un peuple violent et très dangereux. Les preuves de Galgaad sont généralement considérés comme fausses par la communauté contre leur existence, faisant le parallèle avec d’autres fausses informations qu’il a donné comme par exemple l’Okkanaoia qui s’est révélé être une légende du début jusqu’à la fin, fait démenti grâce à l’absence de consistance entre les esquisses et le fait qu’il n’en ai jamais vu, ce qui est la même chose avec sa présentation du Tsektzhanj, et leur présence sur les tombeaux est expliqué grâce aux légendes. Les Tiantianjing sont considérés eux comme des bêtes non liées aux Tsektzhanj, des simples cousins des dragons qui ont évolué de manière plus bipédique après les Wyvèrnes de Fashaankuoi. Finalement, les preuves de l’ère du Tjokheria indépendant sont expliquées par les Mérochangelins, des enfants ayant été kidnappé afin de les faire tenter de devenir des changelins pour accéder à l’immortalité. Il existe toujours aujourd’hui quelques Mérochangelins et leur forme non transformée ressemble un peu à un demi-dragon.

Mythologie

Mythologie Tjokherienne

C’est dans la mythologie Tjokherienne que la mention du Tsektzhanj apparaît le plus. Ils sont décrits comme des êtres mi-homme mi-dragon et qui sont soit comparable à des bêtes sauvages, soit des monstres qui ont signé un pacte avec Xaaikhavka, dieu qui cherche à détruire la vie pour que tous deviennent des monstres.

Il est dit que ces monstres proviennent du Dragon Nékhekjan qui aurait mangé des enfants et comme il les rejetaient, ces enfants se sont transformés en Tsektzhanj. En suite, le Dragon, dégoûté de l’horreur qu’était ces enfants, les a abandonnés à leur sort, mais l’un d’entre eux s’est accroché à son deuxième père, qui a décidé de l’élever. On dit que c’est après cet épisode que Nékhekjan s’est définitivement installé sur la Montagne Noire et a créé une nouvelle génération de dragons en élevant Kakxain, le Tsektzhanj qui l’a suivi.

Celui-ci connait aussi une Saga, écrite par Atszhikja Gjortnda, qui raconte comment il a été élevé par son père et sa rencontre avec ses frères, qui sera désastreuse comme il se fera tuer par eux. Lorsque Nékhekjan comprend que son fils est mort, il demandera à une de ses filles dragonnes, Gilbrix, de le tuer avec un poison qu’il leur avait appris à utiliser s’ils devaient se protéger contre d’autres dragons. Ce sera elle qui plus tard élèvera l’enfant humain Khellil et qui sauvera celui-ci à la mémoire de son père.

Mais les autres Tsektzhanj sont eux devenus des furies, après leur abandon par leur père. On raconte qu’ils sont responsables de destruction de villages entiers et qu’ils auraient massacré une dragonne, une de leurs demi-sœurs, Jokha, ce qui aurait provoqué la colère de Khellil et des autres dragons qui auraient tués tous ceux responsables de ce meurtre. En résultat une croisade contre les Tsektzhanj qui a donc causé l’extinction de ce peuple monstrueux, mais il est dit que Xaaikhavka les ressuscites tous les cent ans, au moment où les portes de son monde où il a été banni.

C’est l’origine de la fête de Jkhalnda tous les cent ans qui est censé par l’unité de tout le peuple Tjokherien renforcer les portes du monde de Xaaikhavka pour éviter la résurrection des Tsektzhanj ainsi que d’autres monstres. Aussi, on retrouve dans beaucoup d’œuvres Tjokheriennes la figure du Tsektzhanj pour représenter la colère, la furie et la soif du sang. Le nom est d’ailleurs l’origine du mot Etjatsekhanj, qui signifie la soif du sang, l’envie du meurtre, le tueur en série ou alors une “boucherie” (la 1ère Guerre Mondiale Terrestre est qualifiée avec ce mot).

Mythologie Spasoïenne

Le monstre est entré dans la Mythologie Spasoïenne à l’époque de la conquête du Royaume Tjokherien, sous le nom de Serqañ. Il est décrit de la même manière que dans le mythe originel, mais la plus grande différence réside dans la caractérisation des monstres. Au lieu des Tsektzhanj sauvages et pactisant avec la mort, le Serqañ est lui un des monstres de l’entité suprême Janacjo qui souhaite ainsi grâce à eux montrer que le mal peut être endigué si on donne une bonne éducation, et aussi pour donner un ennemi de taille aux Xipañana afin de les éliminer lors du Széjrana, équivalent du Ragnarök Nordique.

Mythologie Otsienne

Le Tsektzhanj, connu sous le nom de Šukaiunira, dispose d’un rôle très différent dans la mythologie Otsienne. Ils apparaissent uniquement dans la légende de Yaupauloa au chapitre de la Montagne Noire, mais ils y sont décrits comme “des monstres cherchant à bloquer le passage de quiconque voyageait dans ces terres, [s’ils n’avaient] pas préparé de l’acide Fjeiteili pour détruire des dragons au cas où, [ils ne seraient] jamais sortis vivant du col”. Ainsi ils sont présenté comme un peuple sauvage et agressif, mais il n’est jamais mentionné un quelconque lien avec des entités ténébreuse, ni une résurrection : ce sont simplement des êtres vivants qui se reproduisent entre eux.

Autres Mythologies

Le Tsektzhanj est aussi présent dans des mythologies environnantes, mais ne présente qu’un rôle mineur, ou le même que l’un de leur voisin. Les peuples Morrhenniens ont hérité du monstre à la manière des Tjokheriens, les peuples du Fjalé et du Bassin de l’Otso à la manière de l’Otso et les peuples Spasoïens à la manière des Spasoïens.

Tikwi – Phonologie

La phonologie du Tikwi est très simple comme elle se base sur peu de sons qui sont courants dans les langues dans le monde. La romanisation est de même très simple, mais fidèle plus au français qu’à d’autres langues.

K : [k]
G : [g]
D : [d]
I : [i]
U : [u]
OO : [u]
Y : [j]
Z : [z]
W : [w]
V : [v]
N : [N]
S : [s]
M : [m]
P : [p]
R : [r] ; [ɾ]
B : [b]
H : [h]
L : [l]
T : [t]
A : [a]
O : [ɔ] ; [o]
E : [e]
È : [ε]
Ë : [ø]

Tikwi – Dictionnaire

K

  • Kanya : Partir
  • Kdu : Non
  • Kean : Demain
  • Kelirio : Aller
  • Ki : Article Masculin
  • Kiè : Marque d’interrogation
  • Kipukyu : Parler (une langue), Langue
  • Kinea : Fin
  • Kokia : Porte
  • Kokunie : Marque du Passif, Passif
  • Kopai : Vers
  • Kopai … nyo : Jusqu’à
  • Kopakui : Capitainerie
  • Ku : Article Féminin
  • Kuo : Chat, Félin
  • Kupa : Nous, Pronom Personnel de la 1ère personne Neutre Exclusive du Pluriel
  • Kupe : Nous, Pronom Personnel de la 1ère personne Féminine Exclusive du Pluriel
  • Kupi : Nous, Pronom Personnel de la 1ère personne Masculine Exclusive du Pluriel
  • Kyua : Accent, Apostrophe
  • Kyuong : Tomber
  • Doki : Marque du conditionnel, Conditionnel

I

  • Ikol : Grimper
  • Ikolal : Se hisser
  • Ikuyua : Être Amoureux
  • Imeo : Bonjour
  • Ipwoo : Crier
  • Iria : Nous, Pronom Personnel de la 1ère personne Neutre Inclusive du Pluriel
  • Irio : Nous, Pronom Personnel de la 1ère personne Masculine Inclusive du Pluriel
  • Iriu : Nous, Pronom Personnel de la 1ère personne Féminine Inclusive du Pluriel

U

  • Udèna : Trait
  • Umeo : Au revoir
  • Uminu : Savoir
  • Uminuku : Être
  • Umu : Je, Pronom Personnel de la 1ère personne du Singulier

Y

  • Ygao : Sage
  • Yu : Article Pluriel

W

  • Wakin : Séparation
  • Wookidu : Parler
  • Woonam : Aider
  • Woopa : Ceux-ci, Pronom Personnel de la 2ème personne Neutre du Pluriel
  • Woopak : Arbre
  • Woope : Elles, Pronom Personnel de la 2ème personne Féminine du Pluriel
  • Woopi : Ils, Pronom Personnel de la 2ème personne Masculine du Pluriel
  • Viro : Ville

N

  • Nea : Vous, Pronom Personnel de la 2ème personne Neutre du Pluriel
  • Nei : Vous, Pronom Personnel de la 2ème personne Masculin du Pluriel
  • Neu : Vous, Pronom Personnel de la 2ème personne Féminin du Pluriel
  • Nutak : Ouvrir
  • Nutakal : S’ouvrir

M

  • Mitok : Fermer
  • Mitokal : Se fermer
  • Mkudi : Changer
  • Myo : Dans

P

  • Paka : Avoir
  • Pi : Mais
  • Ping : Profiter
  • Puwa : Cela, Pronom Personnel de la 3ème personne neutre du Singulier
  • Puwi : Il, Pronom Personnel de la 3ème personne masculine du Singulier
  • Puwe : Elle, Pronom Personnel de la 3ème personne féminine du Singulier

H

  • Hi : Article indéfini
  • Hiko : Désolé
  • Hikyu : Pouvoir, Être capable
  • Hinea : Mort
  • Hipolim : Jouer
  • Hoywei : Hoysey
  • Loknei : Faire

T

  • Tikwi : Personne, Peuple

A

  • Aip : Dire
  • Anilia : Manipuler
  • Aniria : An, Année
  • Oi : Oui
  • Ok- : Préfixe pour “Re-“, “Ré”
  • Ok : Aucune traduction, verbe utilitaire pour les phrases non verbales

E

  • -éo : Suffixe signifiant “Pour”
  • Ediku : Battre, Frapper, Toquer
  • Edikual : Se battre, Combattre
  • Eia : Venir
  • Ekiu : Livre
  • Emipuwi : S’appeller
  • Ena : Marque du Négatif
  • Enia : Toujours

Elvaia – Dictionnaire

ĦishvaA

  • Aenaħar : Assujettir, Servir
  • Aeraneħax : Haut-Elfe
  • Anair : Agir de façon bienveillante
  • Axeaħn : Roux

E

  • -esha : Devoir, marque de l’impératif
  • Eħar : Parler (langue)
  • Eħara : Langue
  • Ekhi : Quoi
  • Elvaia : Elfe
  • Elvaieħara : Elvaia (langue)
  • Emħaan : Noir (couleur de cheveux)

F

  • Falir : Avoir

Ħ

  • -ħekh : Marque du complément d’objet
  • Ħakanir : Connaître
  • Ħanekir : Égal
  • Ħenor : Habiter
  • Ħishva : Blond

I

  • I

K

  • Kaina : Beau
  • Kakhar : Manger
  • Khakhan : Foncé

KH

  • Khuana : Humain
  • Khuera : Différent
  • Khura : Nain

L

  • Lenaħ : Droit
  • Loer : S’appeller

M

  • M

N

  • Neħax : Royaume
  • Neruk : Empire
  • Nexar : Casser

O

  • Oona : Est-ce que

R

  • Raħakh : Épée

S

  • -sel : Toujours
  • Sinera : Frère
  • Sinevomer : Fraternité
  • Sova : Sud

SH

  • -shal : Tout

U

  • -uan : Marque du participe présent
  • Umaaħ : Libre
  • Uvex : Clair
  • Uyo : Mais

V

  • Vazar : Naître
  • Vomere : Sœur

X

  • Xayar : Être

Y

  • Yekar : Être (race, nationalité)
  • Yuħenix : Blanc
  • Yuħeshn : Gris
  • Yuikh : Dignité

Z

  • Zanix : Conscience
  • Zever : Ensemble

Elvaia – Particules

Les particules sont une part importante de la grammaire de l’Elvaia. Ce sont généralement des consonnes seules mais elle sont toujours prononcées avec des voyelles, celle-ci dépend des régions. Elles permettent de créer des Compléments Circonstanciels, à introduire le possessif ou à lier les propositions entre elles. Les Particules ont donc un rôle essentiel dans la création de l’Elvaia.
Le premier groupe de particules qu’on rencontre sont les particules de Liaison. Celles-ci assurent les liaisons entre les propositions,vet dans cette catégorie rentre les particules possessives.

  • U : “Et”, lie deux propositions sans effet particulier
  • R : “Mais”, oppose deux propositions
  • L : “Dans”, indique que la proposition précédente fait partie de celle d’après.
  • E … N : Particules du possessif, inclut celui qui possède

Il y a aussi les particules circonstancielles, qui introduisent des CC.

  • Kh : Particule de CC, peut être utilisé dans toutes les circonstances avec un CC, mais se place généralement à la fin du CC, et si on n’a pas d’autres particules pour former un CC, on l’encadre par deux Kh
  • N : Placé au début d’un CC, exprime le Temps
  • Ħ : Placé au début d’un CC, exprime le Lieu
  • M : Placé au début d’un CC, exprime la Manière

Il existe aussi quelques autres particules particulières qui marchent comme un mot généralement mais qui marchent aussi comme une particule dans certains cas.

  • Sh : “Oui”, peut exprimer une action positive
  • F : “Non”, peut exprimer une action négative

Elvaia – Conjugaison

Le système de conjugaison de l’Elvaia est simple, similaire au Swahili notamment. Il suffit d’associer la Base Verbale qui termine par un r avec une succession de suffixes.

Le premier suffixe placé après la BV est la marque du temps, grâce à celui-ci il y a une indication sur la conjugaison du verbe.

  • -O- : Présent
  • -E- : Passé
  • -I- : Futur

Ensuite, il y a un suffixe optionnel, qui permet de préciser le passif. Il faut faire attention de mettre tous les suffixes dans l’ordre sinon le mot n’aura plus de sens, même s’il reste possible de comprendre des verbes avec les suffixes mis dans un mauvais ordre.

  • -NA- : Passif

Ensuite arrive la marque du temps. Comme le sujet n’est précisé que lorsqu’il est en réalité un groupe nominal, cette partie est très importante.

  • -AN- : 1ère personne
  • -NEI- : 2ème personne
  • -KHAN-
    • -KHANA- : 3ème personne masculin
    • -KHANE- : 3ème personne féminin
    • -KHAN- : 3ème personne neutre

Nous pouvons ajouter après un suffixe facultatif représentant le pluriel. S’il n’est pas mis, les formes restent au singulier. Attention aux formes irrégulières de la 3ème personne.

  • -NI- : Pluriel
  • -KHAN-
    • -KHANI- : 3ème personne masculin pluriel
    • -KHANO- : 3ème personne féminin pluriel
    • -KHAIN- : 3ème personne neutre pluriel

Finalement, un dernier suffixe peut être rajouté pour exprimer une forme négative.

  • -V : Forme négative après une voyelle
  • -OV : Forme négative après une consonne