Fondations

C’est une planète depuis longtemps abandonnée à la nature. La plaine, vaste, ne contenait que arbres, herbes et animaux sauvages. L’étoile était basse, et on voyait les étoiles briller dans le ciel turquoise, ainsi que les astres, tous proches de la planète, dans ce monde où la gravité à perdu de son sens. Autrefois il y avait là un village. Autrefois, une cité. Autrefois, désolation. La vie intelligente de cette planète avait disparue, tuée par ses propres frères,et la planète n’était ainsi plus torturée.
Mais, malgré cela, quelqu’un se tenait debout. Quelqu’un, seul, étranger à tout ce que cette planète a à offrir. Il venait d’un autre monde, laissant tout ce qu’il connaissait pour s’aventurer sur cette terre. Cette planète l’avait attiré, les beautés qu’elle a à offrir étant sans égal dans n’importe quel endroit qu’il avait visité. C’était là qu’il souhaitait créer son avenir, là qu’il souhaitait créer un avenir.
Un bruit. Un vaisseau était apparu dans le ciel depuis nulle part. Les petits animaux s’enfuyaient, ayant prit peur, mais ne réalisant pas que tous l’entendait. Une petite navette descendait, et atterrissait. Un homme en sortit, comme la navette repartit vers le vaisseau-mère. Il se plaça devant celui qui observait, puis parla.

“Nerkolda.
– Sakelmin.
– Pourquoi m’as-tu appelé ici ?
– J’ai pris ma décision.
– Déjà ? Alors tu abandonnes ton mari ? Que va-t-il faire ?
– Il va se marier à quelqu’un d’autre.
– Tu dis ça ainsi… ça ne te fais rien ?
– Nos cultures ont évolué de façon bien différente, ne prends pas ce que tu considère normal comme vrai universellement !”

L’homme détourna le regard. Souvent il le faisait dès que la nature opposée de leurs deux mondes était mise en valeur. Les deux personnages se ressemblaient. Malgré le fait qu’ils ne venaient pas du même monde, leurs espèces se ressemblaient, comme si un genre avait été destiné à prendre le contrôle des mondes. L’homme était dégoûté de la réticence de sa compagnonne à trouver la liberté, comme s’il était normal pour elle d’être asservie. Malgré cela, c’était elle qui avait le plus avancé les recherches dans l’utilisation de la magie pour voyager entre les dimensions, et elle était plus puissante en cette mesure que n’importe quel homme, qu’elle aurait le pouvoir d’envoyer dans le monde intersidéral. Cette femme aux caractéristiques inconnues de l’homme l’intriguait énormément depuis leur rencontre, alors que tous deux faisaient des voyages interdimensionnels.

“Tu sais, malgré cela, ton monde me fascine. Comment des femmes arrivent à vivre une vie prospère sans avoir besoin d’un homme pour les protéger. Mais aussi, surtout, c’est comment vous avez trouvé des façons de trouver des pouvoirs sans la magie. Des pouvoirs parfois supérieurs aux nôtres dans leur domaine. Vous êtes impressionnant, saches-le. J’ai justement décidé d’utiliser l’une de vos tant chéries découvertes, ou du moins la méthode avec laquelle vous avez pu en découvrir tant, afin de comprendre la nature de notre différence. J’ai cherché à apprendre en lisant les livres de chez toi, vos théories, ainsi qu’en expérimentant, comme vous le faites tant souvent, et j’ai trouvé la réponse à ma question. J’ai compris la nature de la magie, ce qu’elle est réellement.
– Qu’en est-il alors ?
– Imagine que tu es à l’entrée d’une caverne, et que tu allumes un feu. Le feu tout d’un coup s’éteint. Tu t’énerve et tu blâme la poussière ou la pluie de dehors. En vérité, le feu a traversé les dimensions pour arriver dans les mains d’un apprenti mage qui créé une petite flamme afin de s’entraîner.
– Tu veux donc dire que la magie est une simple distorsion interdimensionnelle ? Mais… à quoi te sert de savoir ça ?
– Je le suspectait depuis le début, mais maintenant que j’en ai la certitude, je peux finalement passer à l’acte.
– Qu’as-tu en tête ?
– T’ai-je raconté comment je suis née ?
– Jamais.
– Il est donc temps que je te le révèle. Je suis né au milieu d’une des guerres les plus meurtrières que mon monde avait jamais vu. J’avais la malchance d’habiter près du terrain de bataille. Un tir de flamme et tout fut fini… pour tout le monde. Un mage de l’armée ennemie avait raté son tir et c’était arrivé droit sur ma maison. Mais c’est à ce moment que mon pouvoir s’est révélé, je me suis téléporté dans une autre partie de mon monde. J’étais arrivé dans une famille riche qui m’adopta et m’éleva en compagnie des véritables enfants de la famille. Comme tu peux t’en douter, j’étais la cinquième roue du carrosse, et on ne souhaitait uniquement que je devienne adulte afin de me marier pour unir la famille avec quelque mineure organisation. Mais quand je devint adulte, la guerre recommença, et j’étais encore une fois prise dedans. Le nouveau pays dans lequel j’étais n’avait pas pris part dans la guerre dans laquelle j’étais née, mais seize ans après la fin de la guerre, les pays, dont le mien, étaient prêt à régler leurs différents dans le sang. J’étais encore aux premières loges. Mais je survécut, ainsi que seuls deux de mes beaux-frères. Tout était détruit, mais je devais me marier, alors je proposais que j’aille tout de même me marier afin qu’eux deux puissent avoir un toit et de la nourriture le temps de tout reconstruire. Je me mariais et commençait à étudier sérieusement ma magie. On avait dit que je n’avait aucune magie, comme la mienne était unique mais rare, mais je savais qu’elle m’avait sauvée ainsi que mes deux beaux-frères. En rétrospective, je dirais même que j’ai voyagé dans le temps dans un futur où l’attaque était terminée. C’est donc ainsi que je rencontra, comme la guerre finissait, d’autres personnes avec le même pouvoir que le mien. Ensemble, on forma un groupe, et après quelques années d’entraînement commun, je fis le premier voyage interdimensionnel, et atterris chez toi. Et encore là, je connus les horreurs de la guerre.
– Que veux-tu dire par là ?
– Ne sois pas stupide, je suis parfaitement sûr que va comprendre le lien.
– Non… tu ne vas pas essayer telle chose utopique ! De toute façon, c’est même théoriquement impossible !
– Détrompe-toi ! Comme je te l’ai expliqué, nous utilisateurs de magie créons des distorsions interdimensionnelles. Ainsi, il est théoriquement possible que si il existe quelqu’un d’une puissance extraordinaire, qui puisse faire fusionner deux mondes.
– Comment ça ! Fusionner des dimensions ! C’est de la folie !
– Saches qu’il y a, comme la magie, des endroits où la technologie ne peut rien faire de plus que la magie. Cela en fait partie.
– Et même si c’est possible, comment une telle personne peut théoriquement exister ! C’est tout bonnement impossible !
– Tu m’as déjà démontré plusieurs fois pourquoi c’est possible. Prenons un pourcentage extrêmement infime.
– Ce n’est pas de la statistique ! On parle de quelque chose de différent !
– Plus il y a d’environnements où une telle personne peut apparaître, plus il y a de chances que ça devienne réalité !
– Je te parle de choses physiquement possibles, et toi tu restes dans des rêves idéalistes !
– Nous n’avons pas vécu dans le même monde, et d’autres personnes dans d’autres dimensions peuvent en dire de même.
– Comment ça ?
– Ainsi, ce que tu peux prouver impossible ici est possible autre part.
– Tu le prouves comment ?
– Par cet univers. Regardes le ciel.”

Les planètes dans le ciel figuraient comme des témoins de l’étrangéité du monde. En un flash de lucidité, l’homme poussa un soupir de compréhension, mais pris ensuite un air plein de malice, comme s’il s’apprêtait à faire un mauvais coup.

“Je vois très bien. Mais quel est le diamètre de la planète ? Quelle est la masse ? Quel est la distance entre ici et l’étoile ? Quelle est la durée d’une journée ? Quel est le temps pour faire une circonférence ?
– Environ 14000 km, 6,2×1024 kg, 1,5×107 km, 37 heures, 317 jours.
– Co… Comment ça ? Elle… elle est plus grosse que ma planète, et plus proche… et plus massive… Normalement, ces planètes devraient s’écraser sur celle-ci !
– Mais ce n’est pas le cas. Tu veux savoir pourquoi ? La gravité est moins puissante.
– Je vois que tu as fait beaucoup d’études chez nous. Bien. Comment tu vas t’y prendre pour arriver à ton but ?
– Je vais créer une organisation multidimensionnelle basée ici, avec laquelle je vais mettre en place mon premier objectif. Je souhaite en premier lieu explorer des mondes afin de créer un contact permanent pour pouvoir surveiller l’apparition de cet homme. Si on tombe sur un monde de technologie, il faut lui donner la magie.
– N’est-ce pas égoïste de les empêcher dans la voie de la technologie ?
– Qui sait, peut-être que la maîtrise de la magie ne devra pas forcément être visible.
– T’as raison. Mais comment vas-tu faire ?
– Oh, c’est toujours la première chose à laquelle tu penses, comment ! On verra en temps voulu, on n’est pas pressé de toute façon, comme on a personne ici. Bref, ensuite, lorsqu’on aura trouvé cet élu, disons-le ainsi, on n’aura qu’à le recruter et enfin fusionner tous les univers. Un univers où on n’aura plus besoin du voyage interdimensionnel.
– Pourquoi ?
– Si on utilise le voyage interdimensionnel, c’est que nôtre univers n’est pas intéressant, n’est pas assez bien pour qu’il mérite toute notre attention. Ainsi, je veux éviter ça.
– … Tu n’aimes pas ton pouvoir ?
– … Qui sait ?
– Finalement, ton organisation s’appellera comment ?
– Rune Aspect.

Noyade

La cité de Darfashkmar s’étendait sous les yeux du roi Ramanka VI. Située au nord du continent, en deux décennies elle est passée d’une capitale d’un pays au statut de capitale du pays le plus grand au monde. En vingt ans, la cité avait doublé de surface et quadruplé en nombre d’habitants. Le soleil était au Zénith, la cité s’étendait sous ses yeux, tout comme la nuée d’habitants sous ses pieds. Des hautes tours perçaient l’horizon et la cité était devenu un dédale dans lequel personne n’arrive à se retrouver, mais il était temps que cette horreur s’arrête. Tous les jours de nouvelles personnes venaient s’installer provenant des inépuisables masses des campagnes. Jamais la population n’avait autant augmenté, et cela était du à la prospérité du pays.

Depuis toujours, le continent avait été séparé, et régulièrement les pays se faisaient la guerre, pour rien d’important en plus, parfois pour de l’argent, parfois pour un minuscule territoire, parfois pour punir quelqu’un. Le pays que dirigeait Ramanka VI, le Royaume de Tachkamka, était un royaume relativement faible, mais côtier et surtout un véritable grenier, qui payait sa liberté. Comme son père, et tous les autres dirigeants auparavant, Ramanka VI jouait une position pacifique et faisait stagner son pays, pour son bien. Il ne pouvait rien faire, mais cette position centenaire changea lorsque, sept ans après son ascension au pouvoir, il recruta en tant que conseiller Saskamrand  de Parandranda, qui devint rapidement son Grand Conseiller.

Ce génie provenant de la petite noblesse du pays poussa le roi à sortir de la stagnation le pays et grâce à d’habiles manœuvres, tant militaires que civiles, il fit faire au pays un bond en avant dans tous les domaines. Il connaissait parfaitement tous les points forts de Tachkamka et jouait avec, établissant notamment un contrôle sur tout le commerce du nord, afin de créer des ressources, engager des pirates pour prendre contrôle des villes côtières ennemies, affaiblir un royaume ennemi afin d’en prendre contrôle, puis l’annexer, et au fur et à mesure attaquer tous les pays selon leurs faiblesses, comme créer une union de défense entre les pays les plus faibles, couper le commerce pour les pays côtiers et envahir les autres pays avec l’armée amassée au cours du temps.

En à peine une dizaine d’années, Ramanka VI annonçait que le Royaume de Tachkamka devait être renommé Empire de Omranlenka, ceci étant le nom du continent. Mais s’ils ont été héros de guerre, ils ont été amis du peuple. Saskamrand poussait le peuple à aller loin avec la magie, une puissance pendant longtemps considérée avec peu d’estime, et grâce à cela, l’Empire avait grandement amélioré le confort des habitants. De la Grande Poussée Agraire à la Réorganisation du Commerce, ils avaient réformé tous les aspects du quotidien pour le mieux, et ainsi le peuple avait une grande estime à leur égard. Même lorsque Saskamrand déclarait qu’il fallait explorer les mers afin de découvrir de nouvelles terres, les habitants leur avait montré leur soutien. Lorsqu’ils ont lancé cette expédition, la flotte du sud était revenue un mois après déclarant avoir trouvé de nouvelles terres.

C’est ainsi que débuta la colonisation, et la première cité fondée sur ces nouvelles terres comptait déjà une plusieurs centaines d’habitants, et ses premiers natifs, mais cela allait à l’encontre des populations natives, qui, aussi primitives qu’elles étaient, étaient mécontents de l’installation de ces étranges êtres, et protestaient comme elles le pouvaient, en vain. Cela provoqua des grands soulèvements de la part des colons, qui eurent l’initiative, au grand désastre du roi, d’effectuer un grand massacre. Le roi fit exécuter le chef de la colonie.

Et maintenant, il regardait ses sujets, amassés devant la place du château, prêts à écouter l’annonce que le roi devait faire. Il regarda encore une fois le soleil, placé à l’endroit propice pour avoir la bénédiction des dieux. Il appela la bénédiction de Kalamranta, le Soleil. Après cela, il parla :

“Peuple de Omranlenka, j’ai une annonce des plus importantes à vous faire. Un projet que moi, mon grand conseiller, toutes les personnes qui m’accompagnent ainsi que nombre d’entre vous travaillent dessus depuis deux ans. Un projet, qui s’est terminé il y a quelques jours seulement. Un projet, qui va plus que tout révolutionner nos vies. J’attendais ce moment précis pour vous l’annoncer, comme Kalamranta nous bénit de sa lumière. Nous allons… créer de nouvelles terres, créer un nouveau continent où on pourra habiter, un nouveau continent de part les flots, un nouveau continent qui nous permettra d’éviter que les drames de Lamreancha se reproduisent. Cela demandait une énergie magique incroyable, que nous n’apprenons à canaliser que depuis peu, mais nos meilleurs artisans ont su comment faire, et grâce à leur dure labeur, enfin nous avons un endroit où nous serons libres, libres de construire, libres de cultiver, libres d’élever, libres de vivre. Maintenant, dirigez-vous vers le port, afin de voir les terres sortir des eaux, je vous prie.”

Le roi se retourna comme le peuple criait de bonheur. Comme à son habitude, il se retourna et se pencha à la balustrade pour saluer son peuple, avant de s’en aller pour de vrai.Dès qu’il était à nouveau dans la salle du trône, il ordonna à l’artisan-chef d’activer la machine, comme il invitait Saskamrand à regarder avec lui le fruit du long travail qu’ils avaient fourni depuis leur tour de l’est, ce qu’il accepta volontiers.

Ils attendirent un bon moment avant qu’il se passe quelque chose. Tout d’un coup, ils entendirent un gros bruit. Une haute colonne d’énergie émanait d’un bâtiment près du port, comme on voyait au loin des terres émergées. Mais aussi, le roi eut une vision d’horreur. Une grande vague se formait puis frappa le port. Puis une autre plus grande. Et plus grande. Et plus encore. Finalement, une frappa de plein fouet tout le port, et d’après les cris, de nombreuses personnes mouraient. Puis, le sol trembla. Saskamrand souriait. Non, il rigolait. Tout d’un coup, le Roi Ramanka VI se leva et dit :

“Que se passe-t-il ? Pourquoi rigolez-vous ainsi devant le massacre de nos habitants !
– Oh, mon bon roi, sachez que ce qui devait arrivé se passe en ce moment !
– Comment ça ?
– Ne soyez pas idiot, votre Majesté. Vous avez présidé à de nombreux offices religieuses, vous vous y connaissez bien.
– Quoi ? Je ne comprends pas !
– Bien sur, que vous ne comprenez pas ! Après tout, quoi que je vous dise, vous me croyez. Sachez que Trichamkanda nous punit !
– Pourquoi donc le dieu de la magie viendrait nous punir ?
– Que vous pouvez ne rien comprendre parfois ! Nous utilisons extraordinairement beaucoup de magie ce qui est totalement interdit par Trichamkanda, qui punit toute notre civilisation d’avoir fait cela ! Nous partons sous les flots ! Beaucoup de religieux le savent, pourquoi croyez-vous qu’ils meurent depuis peu ?
– Comment ça ? Pourquoi ? Pourquoi voulez-vous nous détruire ?
– Ah, c’est donc ici qu’on voit toute votre naïveté dont vous faites preuve, votre majesté. Vous ne faites que attention à ce qu’un nouveau membre de votre entourage indirect porte un titre de noblesse pour l’accepter, ce qui est une grave erreur, dans n’importe quel contexte. Maintenant, puisqu’il ne vous reste que peu de temps à vivre, laissez-moi vous raconter pourquoi j’ai fait ça, ne m’interrompez pas, je vous prie. Moi, comme mon père, mon grand-père, et tous mes ancêtres et toute ma famille, avons une particularité que vous n’avez pas prise en compte, alors que n’importe quelle personne du village où j’étais serait capable de le dire. Vous souvenez-vous de toutes les fois où vous m’avez demandé de vous accompagner au temple de Kalamranta, et que jamais je ne pouvais ? Je vous disais que j’y allais pendant mes temps libres, c’est-à-dire pas en même temps que vous. En vérité, j’y suis jamais allé.
– Vous avez osé me mentir ? Vous méritez d’être exécuté !
– Vos menaces ne servent à rien, il est trop tard ! En vérité, c’est parce que nous croyons chez nous en Drandsas, mon nom est d’ailleurs tiré de lui.
– Vous croyez en le Démon ! Que vous ne trouviez aucun repos après la mort !
– Laissez-moi finir ce que je dis. Tous faisaient régulièrement des invocations à Drandsas,et quand ce fut l’heure pour moi de pratiquer ma première invocation alors que j’étais encore un enfant, je suis devenu adulte après. Je ne saurais personnellement vous dire si quelqu’un a déjà réussi à appeler le véritable Drandsas, comme en vérité, on rencontrait quelqu’un dans un autre monde, je ne sais pas lequel, duquel on devient lié pendant toute sa vie. Or, moi je me suis trouvé lié à quelqu’un de très spécial. Je ne connais pas son vrai nom, mais c’est lui qui m’a guidé vers le personnage que je suis aujourd’hui. Il fait partie d’un groupe qui se nomme Rune Aspect. Ou une guilde, je ne sais pas comment lequel. J’ai appris beaucoup de choses de lui, dans ma soif de connaissances, et c’est grâce à lui que l’empire d’aujourd’hui s’est formé. En vérité, son but est simple : que tout le monde puisse utiliser la magie, mais nous ne pouvions pas l’apprendre divisés, il fallait être unis. Lorsque enfin l’empire est né, j’ai travaillé avec lui, et vous évidemment, afin d’introduire la magie dans notre monde, afin que tous puissent l’utiliser, et ça a marché. Mais lorsque je me promenait chez les nouveaux savants en magie, j’en ai trouvé un, qui cherchait à voyager jusqu’au monde des dieux, donc effectivement voyager entre les dimensions. J’étais content de l’annoncer à mon Drandsas, mais lui fut affolé, en effet, ouvrir un portail entre les dimensions peut aspirer toute la magie d’un endroit à l’autre, il ne faut absolument pas en créer. Alors je lui ait dit que j’allais immédiatement le faire arrêter de travailler sur ce projet, mais Drandsas était fermement contre. Il disait que si quelqu’un avait eu l’idée, d’autres personnes l’auront si ce projet n’est pas mis au point. La seule façon de faire était d’éradiquer cette civilisation. Alors, j’ai travaillé longuement avec lui afin de trouver une façon de faire cela, et j’ai trouvé, c’est le projet qui va détruire toute notre civilisation. Lui comme moi aimions notre civilisation, mais il faut pour le bien collectif. Mais ne vous inquiétez pas, Drandsas vous donne un dernier espoir.”

Tout d’un coup, Saskamrand se mit à incanter un sort, et en sortit un sceau sur le sol du balcon sur lequel ils étaient. Le roi lui lança un regard interrogateur, auquel il répondit d’abord par un sourire, puis dit :

“Grâce à cela, si jamais quelqu’un vient ici, vous pourrez le posséder, et donner à tous vos habitants cette possibilité ensuite. Maintenant, je vous dis adieu. Sachez que je vous ai apprécié, et que si j’en avais eu l’occasion, je n’aurais pris de telles mesures. Adieu.”

Comme Ramanka tendait la mai vers son grand conseiller, celui-ci s’échappa au travers d’un portail. Il soupira. C’était les derniers temps de sa vie, comme celle de son pays. Le continent coulait sous l’eau qui semblait éternellement monter, tout comme les nouvelles terres à l’horizon. Il soupira, puis jura. Si ce sort marche, il referait vivre tout son peuple. Et ainsi il prit la dague que toujours il portait sur soi et se la planta dans le cœur. Premier et dernier roi de Ormanlenka unifié.

Multivers : Personnages

Suit une liste de tous les personnages notables mentionnés dans le projet jusque là :



Équipage du CID

Le CID, Centre InterDimensionnel, est une organisation cherchant à répertorier tous les univers et d’éviter la création d’univers morts, ou des interactions inter-dimensions.


Turindo Arien (Pelage2Lune)

Prénom : Arien

Age : 25 ans

Sexe : Féminin

Univers : 58

Race : Elfe

Poste : Capitaine

Personnalité : robuste, intelligente

Autre : elle a des oreilles pointues et peut capter certaine pensées des autres.


John Arwigan (?)

Prénom : John

Age : 57 ans

Sexe : Masculin

Univers : 812

Race : Humain

Poste : Capitaine

Physique : Il mesure 1,87m et pèse 80 kg. Il a les cheveux noirs, une paire de lunette et les yeux marrons. Malgré son poste, il ne porte jamais son uniforme.

Personnalité : Il est assez sympathique avec les nouvelles recrues. Il est très intéresser par son travail malgré son côté désinvolte. Il a tendance a tout prendre à la légère mais gère bien son équipe. Il aime parler et semble détendu.

Histoire : John est originaire de la Terre, il faisait partie des révolutionnaires durant le 27ème siècle. C’est là qu’il fait la connaissance du professeur Yorken qui lui sauve la vie et lui propose de rejoindre le CID.


Kabayashi (?)

Prénom : Rixalior (Kabayashi)

Age : 234 ans

Sexe : Masculin

Univers : 631

Race : Homme-Lézard/Kobold

Poste : Recrue

Physique : Il mesure près de 2 mètres et pèse 110kg. Il a la peau couverte d’écailles, la peau verte et une queue recouverte de piquant. Il a les yeux rouges et les dents acérées. Il ne porte qu’un pantalon, son dos couvert de piquant ne lui permet de porté de haut.

Personnalité : Rixalior est assez rustre. Il n’est pas très bavard. Il n’aime pas se rapprocher d’autre personne. C’est un combattant aguerri qui a un profond sens de l’honneur.

Histoire : Rixalior Kabayashi est né sur une planète isolé où vivait deux populations en constant conflit, les kobolds et les Raxan. Les deux peuples était de niveaux égale, jusqu’au jour où les Raxan obtinrent une arme surpuissante qui décima la quasi totalité des Kobolds. Raxalior fut le seul survivant grâce à la présence du capitaine Bolok à qui il doit la vie. Il décide de règler sa dette en devenant membres du CID.


Capitaine Bolo (?)

Prénom : Ül (Bolok)

Age : 110 ans

Sexe : Masculin

Univers : 507

Race : Golem

Poste : Capitaine

Physique : Ül Bolok est un golem de 2,10m qui pèse plus de 200kg. Il a une peau entièrement grise et une démarche combative. Il porte une combinaison et porte un casque en fer qui cache son crane chauve.

Personnalité : Il est bagarreur et plutôt du genre à foncer dans le tas. Il a un comportement héroïque et est prêt à se sacrifier pour son équipe.

Histoire : Bolok a été construit par un Arimien, Bartimos. Il le fabrique malgré l’interdiction des grands prêtre Arimien. Bolok va pendant plusieurs années protéger Bartimos et se lier d’une grande amitié avec lui. Il y restera pendant la majorité de sa vie jusqu’au jour où un portail s’ouvre, l’emmenant vers le Multiverse.(partie de JDR que j’écrirais en temps et en heure) Après moult péripéties, il va faire partie des rescapés. Il découvrira alors le CID. Il garde toutefois l’espoir de pouvoir retrouver un jour sa dimension.

Autre : Il est quasi-immortel, son seul point faible: le cristal dans son corps qui contient son âme.


Professeur Yorken (?)

Prénom : Hans (Yorken)

Age : 67 ans

Sexe : Masculin

Univers : 812

Race : Humain

Poste : Chercheur

Physique : Hans Yorken mesure 1,70m et pèse environ 65kg. Il a les cheveux gris et la peau pâle. Il a une paire de lunettes. Il porte soit sa blouse, soit une veste noir.

Personnalité : Il est en général assez stresser, il écoute beaucoup et a un esprit scientifique pousser. Il est assez discret et passe son temps à faire des expériences.

Histoire : Le professeur Yorken est l’un des inventeurs allemand pendant la seconde guerre mondial. Suite à la découverte d’une carte temporelle, il s’est mis à faire des recherches sur le voyage dans le temps. Comme certain chercheur allemand, il ne soutiens pas les idées Nazi et ne s’est alliés que pour avoir accès à un laboratoire. Le jour où le voyageur temporel Edward Shwedzel arrive afin de récupérer sa carte temporel, il finit par emmener Hans avec lui. Il fait alors la découverte du comité temporel dont il devient membre. Après plusieurs années à travailler au comité temporel, il voit peu à peu celui-ci se détériorer et fait la découverte des recherches du professeur Periscore et décide de créer une équipe afin d’aller explorer l’interdimension et d’y fonder le CID.


Victoria Rockwell (?)

Prénom : Victoria

Age : 24 ans

Sexe : Féminin

Univers : 984

Race : Humain

Poste : Agent

Physique : Elle mesure 1,67m, et pèse 54kg. Elle a les cheveux châtain et la peau clair. Elle porte une tenue de cuire et une paire de lunette d’aviateur. Elle est assez agile.

Personnalité : Elle est en général sournoise et très bonne en infiltration. De plus, depuis qu’elle a rejoins le CID, elle se montre sérieuse avec ses coéquipiers


Capitaine Will (?)

Prénom : Will (Harper)

Age : 27 ans

Sexe : Masculin

Univers : 524

Race : Homme-chat

Poste : Capitaine d’équipe

Physique : Il a un pelage brun, il mesure 1,90m et pèse 70 kg. Il porte une longue veste noir, une pair de lunette de soleil et un chapeau noir.

Personnalité : Il est aventureux, tapageur. Il aime être sur le devant de la scène et peut être caractérisé par un caractère de leader.

Histoire : William a vécu dans les rues de sa ville natale avec sa sieur. Avec elle, ils ont fait les quatre-cent coups . Ils furent deux enfants orphelins vivant au jour le jour dans les rues mouvementés de Concordie. C’est en des temps trouble qu’un groupe de mercenaire fait le tour des rues à la recherche de tout les enfants des rues. Ils sont enfermé et vont être sauver de justesse par un homme étrange: “Le lieutenant de Nevilgarde” qui les invitent à rejoindre et les élève en les prenant dans son groupe.



Equipe Rainbow

L’équipe Rainbow est une unité militaire composée d’agents venant de plusieurs districts de Gaia-X1. Cette équipe est indépendante et intervient comme bon lui semble. Toutefois, son aide peut parfois être demandée. Elle possède carte blanche sur toute opérations justifiées.



Jager (Gizeh73)

Prénom : Marius (Streicher)

Age : 41 ans

Sexe : Masculin

Univers : Gaia-X1

Race : Humaine

Poste : Colonel de l’équipe Rainbow, Pilote d’hélicoptère

Physique : Jager mesure 1m80 , pour 69 Kilogrammes.

Personnalité : Combatif, il peut laisser sa vie pour sauver celle de ces co-équipiers. C’est également un personnage très charismatique.

Histoire : Marius Streicher est né le 9 Mars 1978, à Dusseldorf, dans le district d’ “Allemagne”. Ses parents, eux aussi pilotes d’hélicoptères, dans le SWAT( unité d’élite anti-terroriste du district de “L’union des Etats”), lui ont enseignés l’art de piloter. Dès ses 9 ans, Marius possédait toutes les qualifications nécessaires pour piloter un hélicoptère. Malheureusement, pour l’anniversaire de ses 13 ans, ses parents sont morts lors du crash de leur hélicoptère, pendant l’hélitreuillage de militaires, pendant une opération anti-terroriste. Depuis ce jour, Marius s’est promit de les venger. Il s’engage dans le GSG 9 (division anti-terroriste du GSG 9 (District “Allemagne”)) , à l’âge de 24 ans. C’est maintenant un vétéran. Marius Streicher sert aussi bien en tant que conducteur d’hélicoptère qu’expert en technologies. Il peut sécuriser des zones visées par des explosifs grâce à son système de défense “Magpie”. Capacité: Il possède le système Magpie , capable de faire exploser des projectiles en vol (5 max par réapprovisionnement) . Il a besoin de le réapprovisionner régulièrement. Il en possède toujours trois quand il va en mission. Autre : Il est toujours accompagné par son berger allemand, Bauch, qu’il a obtenu en rentrant dans l’équipe Rainbow.


Tachanka (Gzeh73 – PNJ)

Prénom : Alexandr (Sanaeiv)

Age : 51 ans

Sexe : Masculin

Univers : Gaia-X1

Race : Humaine

Poste : Commandant de l’équipe Rainbow, Unité Anti-Terroriste d’élite et lourdement armée

Physique : Tachanka mesure 1m83 , pour 99 Kilogrammes.

Personnalité : Combatif, il adore côtoyer la mort lors de ses missions difficiles. C’est un personnage très mystérieux qui engendre la crainte chez les ennemis.

Autre : C’est un grand collectionneur d’arme.



Equipage de “L’Espoir”

“L’Espoir” est un vaisseau spatial qui voyage depuis des temps immémoriaux à travers les dimensions afin de retrouver un univers correspondant au leur, univers mort.



Capitaine Ifrajn (?)

Prénom : Ifrajn (Kapitallexk)

Age : 3258 ans

Sexe : Masculin

Univers : 539

Race : Humain

Poste : Capitaine de “L’Espoir”, Mari de Pelrankj Kapitallexk

Physique : Ifrajn est un homme assez court, d’environ 1m72, qui pèse environ 59 kg. Il a une peau légèrement mate accompagnant des cheveux d’un noir d’ébène, toujours taillés plutôt courts, que contraste ses yeux verts d’émeraude. Sa figure est longue, imberbe comme tous les humains d’Aardespel, mais son nez droit et son crâne allongé lui donne du relief. Ses sourcils fins soutiennent des yeux en amande et sa bouche, fine de même, accompagne les nombreuses expressions faciales que Ifrajn utilise. Il s’habille généralement avec la dernière tenue Mkaln, série qu’il développe avec d’autres membres de son équipage, souvent une tenue à la base épousant les formes du corps des pieds au cou, accompagnée de gants et de nombreux équipements autour de cette unité de base.

Personnalité : Très expressif, Ifrajn est étonnamment un loup solitaire qui préfère toujours agir seul. Si ses bonnes capacités de commandant le force à travailler en coopération, cet homme pragmatique peut être en prise à de grandes crises de panique qui peuvent parfois faire rater une mission. Son côté rancunier peut le pousser à jouer de nombreux sales coups à même des alliés mais son génie interne oblige les autres à le garder.

Histoire : Ifrajn est originaire de l’un des rares univers morts découverts par le CID, de la planète Aardespel. S’il a eu une jeunesse heureuse grâce à l’investissement traditionnel de sa famille en politique qui lui a permit de découvrir la richesse du monde, c’est à ses vingt ans que tout va basculer dans sa vie comme son père poussa au commencement de la Dernière Guerre d’Aardespel, comme Ifrajn la nommera plus tard. Il ne souhaitera jamais en parler, comme à l’issue de la guerre, la vie s’éteint en une énorme déflagration et lui et son vaisseau “La Houle”, renommée plus tard “L’Espoir”, s’échappent grâce à la relativement nouvelle technologie de voyage interdimensionnelle. Lorsqu’il découvre son univers où plus rien de vivant n’existe, plus que des vulgaires cailloux, il décide de prendre pour la première fois de la Klemfarnankt, lotion qui permet de régénérer les cellules mortes, et donc de rajeunir, lui permettant l’immortalité, comme il a fait le serment de mourir sur Aardespel. Depuis, lui et son équipage parcourent les dimensions afin d’en trouver une où le mal n’a pas été encore fait, allant souvent sur des planètes pour voler du ravitaillement et plus rarement de l’équipage. Comme il voyageait, il est tombé sur son univers dans le passé, au moment de la déflagration, et a pu remarqué qu’il y avait d’autres survivants de l’univers 539, qui sont eux aussi allés dans une dimension parallèle. Parmi eux se trouvait sûrement son frère. Alors il s’est mis aussi en quête pour trouver les survivants de sa dimension, en parallèle de sa quête originelle. Ces nombreux déplacements dimensionnels ainsi que des témoignages concordant dans le multivers ont sûrement attiré l’attention du CID, qui décide alors d’organiser une rencontre avec Ifrajn.


Pelrankj Kapitallexk (?)

Prénom : Pelrankj (Kapitallexk)

Age : 3252 ans

Sexe : Féminin

Univers : 539

Race : Humain

Poste : Chef Médecin, Femme de *Ifrajn Kapitallexk*

Physique : Pelrakj est une femme assez grande et fine, atteignant le mètre 79, et pesant environ 68 kg. Elle a une peau claire contrastant avec ses cheveux d’un noir profond qu’elle porte relativement courts qu’accompagne des yeux marrons. Sa figure ovale est accompagné d’un nez relativement droit, d’une bouche fine et d’yeux tombants soulignés par des sourcils relativement fins. Elle est décorée de nombreux grains de beauté qui offre une variation dans sa peau dénudée de rides. Elle est habillée généralement de la dernière tenue Mkaln, comme nombre des membres de L’Espoir, tenue moulante noire toujours accompagnée de nombreuses pièces déquipement.

Personnalité : Pelrankj est quelqu’un qui aime beaucoup le contact humain, mais qui de même n’aime pas les inconnus. Cultivatrice du mystère, elle garde énormément de secrets pour elle, à en croire les rumeurs, mais aussi ses nombreuses histoires à raconter lui sont utile pour son travail comme elle est bonne à détendre ses patients. Femme active, elle veut souvent accompagner les forces d’intervention sur les planètes, souvent avec pour excuse d’aller soigner les combattants, mais elle a une tendance tête brûlée qui la poussera à aller combattre avant de faire son travail. Elle a une forte tendance à l’alcoolisme et pourra être la bête de la soirée s’il y en a une à bord, au grand désespoir de son mari qui a tendance à les fuir.

Histoire : Pelrankj est née sur la planète de Aardespel mais a vécu ses premières années dans la planète voisine de Morell, à cause d’intrigues familiales. Lorsqu’elle et son père reviennent sur Aardespel, elle devient spectatrice de scènes atroces de violence de rue, et cela la décide à vouloir soigner, comme souvent à la fin d’une bagarre, l’un des deux combattants est laissé pour mort. C’est aussi durant ces années qu’elle fera connaissance avec l’alcool, substance qu’elle aimera toute sa vie. Alors qu’elle faisait ses premiers combats de rue comme son père, elle rencontre Ifrajn, alors en voyage dans cette partie de la planète. Elle le défend alors que des gangsters tentent de le détrousser, et alors ils commencèrent leurs relations d’amitié, puis amoureuses. Comme elle apprenait le métier de médecin, Ifrajn l’invita à faire partie d’un vaisseau spatial, “La Houle”, dont il a récemment hérité depuis la mort de son grand-père. Elle accepte avec joie, et juste à temps comme quelques mois après sera déclarée la Dernière Guerre d’Aardespel. Lors de la grande déflagration, elle s’enfuit avec l’équipage de ce qui deviendra “L’Espoir”, et pleura son univers, comme nombre des membres de l’équipage. C’est un an après le commencement de leur voyage qu’elle demande en mariage Ifrajn, demande qu’il accepte, et un mois après ils se marièrent. Ifrajn déclara que c’était le premier moment véritablement heureux depuis la Dernière Guerre d’Aardespel. Ils eurent cinq enfants, aux âges très différents, qui eurent naturellement des postes dans le vaisseau lorsqu’ils étaient devenus adultes.

 



Indépendants

Ces personnages ne font pas partie d’un groupe spécifique, mais ont un rôle prépondérant.



Thomas Émile Constantin de Edhelsar (Tarmope73)

Prénom : Thomas Émile Constantin (De Edhelsar)

Age : 27 ans

Sexe : Masculin

Univers : 1396

Race : Humain

Poste : Agent

Physique : Il est brun et a les yeux noirs. Il mesure 1,75m et pèse 65kg. Il porte une chemise blanche et une rapière à sa ceinture. Il a un pentalon noir et des bottes. Ce qui le caracterise le plus c’est son chapeau avec une plume qu’il porte fièrement.

Personnalité : Il est étrange, c’est à la fois un homme d’honneur, courageux et imprudent prêt à relever les défis et un homme particulièrement égocentrique dû à ses origines nobles.

Histoire : Thomas est né dans une famille noble d’une ville du sud nommé Edhelsar. Il a vécu son enfance sans problème en compagnie de son valet Luc et son précepteur Auguste de Synacure jusqu’au jour où ses parents sont assassiné devant ses yeux par un étrange assassin. Auguste tente de le raisonner mais celui-ci se suicide. Après plusieurs années Thomas décide de prendre le masque de l’assassin de ses parents et part en voyage avec Luc et Auguste. Un jour alors qu’il traversait une ville côtière, il retrouve les personnes qui ont commandité le meurtre de ses parents. Il va découvrir que le CID s’attaque également à ces personnes et va finir par les rejoindre.


Dr.Bauch (Haiko/Superkinder)

Prénom : Prénom inconnu (Bauch)

Âge : 48 ans

Sexe : Masculin

Univers : 739

Race : Humain (Supérieur)

Poste : Chercheur fou

Physique : Le Dr.Bauch mesure 1m80 pour 75kg, il a la peau assez blanche (dû à son isolement quasi-constant) et des cheveux blond. Il porte un constamment blouse noire (avec parfois un brassard nazi)

Personnalité : Peu de choses l’intéresse en dehors de ses expérience, ne s’attache a personnes sauf son chien, il est prêt à tout pour percer les secret de l’univers, même à s’allier aux nazis ou vendre son âme au diable si besoin.

Histoire : Le Dr.Bauch est à la fin de la 1ère Guerre Mondiale et n’a jamais connu son père mort durant celle-ci, mais ça ne la pas rendu pacifiste pour autant, lui et sa curiosité grandissent à Francfort.
Quand la 2nd Guerre Mondiale éclate, il est l’assistant de Albert Einstein qui a reconnu en lui son génie. C’est quand les allemands repoussent brillamment le débarquement Allié en Normandie le 6 juin 1944 faisant près de 150000 morts et blessés du côté Allié et seulement 26 mort et 61 blessé chez l’Axe qu’il commence à ce poser des questions :
“Comment les soldats allemands on repoussée ces milliers d’hommes si facilement ?”
Les informations ne passent que par la propagande et ne l’aident pas.
Une nouvelle fois dans le Pacifique le 2 septembre 1945, une énorme partie de la flotte Alliée est coulée pendant un assaut général d’Okinawa avant même d’être à porteée des côtes.
Tout cela n’a aucun sens, les Alliés devraient selon ses calculs déjà avoir gagner, mais il n’en est rien.
Au même moment, Einstein est contraint de livrer tous ses travaux au régime, il mourra 3 jour plus tard d’une fuite de gaz.
Plus tard, le commandant en chef de la SS, Heinrich Himmler vint le voir pour lui poser un ultimatum :
Soit il termine les travaux de son ex-professeur (notamment sur le nucléaire) et peut ensuite faire toute les expérience qu’il veut avec le soutien du régime,
Soit il est envoyé en vacances à Auschwitz-Birkenau.
Pour lui c’est une occasion en or de mener à bien ses expérience sans restriction et avec des fonds quasi-inépuisables, il répond donc, à la surprise du commandant, sans hésiter qu’il a hâte de travailler avec eux.
Pendant qu’il travaillait sur la commande de Himmler, il entend parler d’un scientifique comme lui, le docteur Wilhem Strasse, il serait responsable de la création des arme nazis telle que des Über-Soldat ou des PanzerHund en 1946 qui ont si bien repousser toute attaque Alliée, véritables machines de guerre autonomes, pour ne pas se faire délaisser par le Reich il met de côté la commande et créé des “Kampfhund” grâce à son berger allemand qu’il a trouver sans dent pour manger et qu’il a dotée de mâchoire en acier, il donne donc les plans et explications de son idée à Himmler qui trouve l’idée magnifique et lance la production de ses nouveau soldat à 4 pattes.
Entre temps, l’Angleterre est envahie et capitule après 2 ans de résistance et de bombardement, puis Londres est rasée et reconstruite en une ville en béton et Big Ben aussi pour en faire un centre de recherche aéronautiques, puis spatial.
Bauch finit donc en 1947 par développer une arme nucléaire appelé la “Odin Wut” ou “Colère d’Odin”.
Elle sera lancé en plein cœur de Manhattan à New-York et fera près de 14 Millions de morts, ce fera capituler les États-Unis d’Amérique et scellera la victoire du Reich sur le monde.
Après ça, il est décoré de la Croix de fer par le ReichFürher lui-même et pût alors faire toutes les expériences qu’il entendait avec le soutien du Reich à vie.
Avec plus aucun ennemi pour le freiner, le Reich progresse à une vitesse démentielle, le premier homme marche sur la Lune en 1951 déclarera cette phrase: “Ein kleiner Schritt für den Mann, aber ein großer Schritt für das Reich” ou “Un petit pas pour l’homme, mais un grand pas pour le Reich” et 9 ans plus tard d’une base permanente sur celle-ci, puis en 1956, l’ouverture du pont de Gibraltar qui relie Espagne et Afrique.
En 1965, après l’assassinat du docteur Wilhem Strasse par un résistant américain, il devient le dernier scientifique assez intelligent pour reprendre les travaux du docteur.
Dans ses fichiers top secret, il découvre des projets qui dépasse l’entendement, tels qu’une transplantation de cerveau humain dans un robot ou des plan pour terraformer Mars.
Il se rend compte du poids de ses recherche et brûle tout les projet du docteur, par peur qu’il aboutisse un jour..
Tous sauf un, un qui lui paraît encore plus étrange, il parle de voyage dimensionnel !
Il décide alors (par pure curiosité) de créer une machine de voyage interdimensionnelle se basant sur les théories du docteur, en parallèle des demandes du Reich.
Après des mois de travail, il a presque fini sa machine mais pendant un test, il est repéré par le CID qui, pour ne pas voir toute une armée de robots nazis envahir les autres univers, détruit ses travaux mais pensant au possibilités que pourrait lui offrir ce “CID”, il les contraint à l’emmener avec eux.

Autres : Il adore Jäger, son berger allemand (avec des croc en titane pour le protéger)
Il est souvent considéré comme un horrible personnage mais il veut juste faire ses expérience tranquillement, d’où sa coopération avec les nazis bien qu’il se fiche de leur idéaux.
Personne ne connaît son vrai nom car il en a honte, si vous le découvrez, vous pourriez bien finir en pâté pour Jäger.
S’il fait ce que lui dit le CID c’est seulement pour pouvoir rester avec eux et pour faire des expériences gratuitement.

Multivers : Univers

Suit une liste de tous les univers mentionnés dans le projet jusque là :


Univers 1 : Aussi nommé Univers Primaire, est composé d’énergie uniquement qui ont après leur accès à la conscience ouvert les univers physiques afin de perpétuer leur vie.

Univers 58 : Univers composé d’un territoire recouvert de forêt et peuplé d’elfes.

Univers 121 : Univers multiplanétaire dans lequel se trouve notamment une planète nommée Terre.

Univers 507 : Univers dans lequel une planète isolée a connu de nombreux conflits de domination entre deux populations, Kobolds et Raxans, mais ces derniers suite à l’obtention d’un puissante arme ont prit contrôle de leur Univers.

Univers 539 : Un des rares univers morts enregistrés par le CID, autrefois un clone de l’univers 121.

Univers 631 : Univers dominé majoritairement par le peuple Arimien, dont le conseil des grands prêtre règne de façon autoritaire.

Univers 739 : Clone de l’univers 121, où un évènement nommé “Seconde Guerre Mondiale” a eu un déroulement différent.

Univers 812 : Clone de l’univers 121, où la magie n’a pas disparue.

Univers 984 : Univers connu comme étant composé d’au moins une planète, caractérisée par son avancée technologique.

Univers 1396 : Univers largement inconnu.

Univers Gaia-X1 : Clone de l’univers 121, où la planète Terre est divisée en Districts. C’est l’univers d’origine de “l’Équipe Rainbow”.

Rencontre du Troisième Type

“Bonjour à tous, mes amis ! Moi, Vincenzo Correlli, dis merci, merci, merci beaucoup à toutes les personnes qui m’ont fait confiance ! Je suis fier de devenir le premier président de notre planète, premier président d’Aardespel ! Ma tâche sera dure, à la sortie de cette longue guerre que nous avons enduré, où nous avons vu nos pères, mères, frères, sœurs, fils et filles mourir. Alors, je vous prie, au nom de notre planète, au nom de notre union, au nom d’Aardespel, de me soutenir face à la difficulté de ma tâche. Il est donc temps pour moi de prendre enfin place dans le palais, qu’un jour de grands dirigeants occupaient, puisse Loetta me guider et me prouver digne de mes ascendants spirituels. À bientôt, peuple d’Aardespel !”

Un homme était en train de regarder un ancien enregistrement. Comme le discours de ce vieux dirigeant se finissait sous les applaudissements et la joie du public, il joignit ses mains, baissa son buste, et murmura quelque chose.

“Encore en train de regarder des relique du passé, Ifrajn. T’es pas croyable. Tu sais pourtant bien que notre monde était destiné à la mort dès la formation de l’union d’Aardespel ?
– Oui, mais si je tuais mon ancêtre, celui qui a créé toute cette organisation ? Enkjolk, tu sais.
– Tu radotes.
– Eh, toi aussi quand tu t’y mets, Pelrankj !
– On ne va pas retomber dans cette discussion… Tu sais, ça fait une éternité qu’on cherche le bon univers où les choses se sont bien passées !
– Aardespel me manque.
– À moi aussi. Mais il faut te faire une raison, ton père a fait tout sauter, on s’est enfuis, sinon on mourait.
– Et mon frère ? Celui qui était dans la Mlakjemnant ?
– Dans un autre univers, on ne saura jamais lequel. De toute façon, tu ne reconnaîtras jamais son descendant. Il faut accepter ce vaisseau comme ta maison, depuis combien de temps je te le dis ?
– Trop longtemps.”

Pelrankj semblait embarrassée. Depuis quelque temps, son mari était beaucoup trop nostalgique. Il faisait des cauchemars, il en pleurait parfois, et elle n’arrivait jamais à le remettre sur pied. Ils avaient voyagé il y a peu dans leur univers, peu de temps avant la catastrophe finale. Ils ont vu la Mlakjemnant s’enfuir et Aardespel exploser, et même leur vaisseau commencer son long, long, long voyage. C’en était trop pour Ifajn, qui avait tenté de garder la tête froide toutes ces années. Désormais, Pelrankj assurait le rôle de capitaine lorsque son mari se retirait. L’équipage était inquiet pour Ifrajn, mais il ne le savait pas.

“Alerte rouge, alerte rouge.” dit soudain une voix dans le vaisseau “Un objet non identifié est apparu dans la direction : haut. La taille est : non mesurable : trop grand. Début de la communication avec le conducteur. Capitaine, donnez la marche à suivre.
– Continue d’avancer, Algrim ! Si l’objet veut nous donner un message, qu’il nous l’envoie.
– Très bien, capitaine.” répondit la voix du conducteur à travers l’interphone
– Capitaine, transmission d’un message binaire depuis : objet non identifié. Sauvegarde du message binaire sous le nom : b_22-4-5126_14-12-56.xr. Extraction du code sous format : texte. Affichage. Capitaine, est-ce que le message était un texte ? Dites oui pour confirmer, non pour infirmer.
– Non.
– Vous avez dit : Non. Est-ce bien cela ? Dites…
– Oui.
– Très bien. Extraction du code sous format : image. Affichage. Capitaine, est-ce que…”

Une série d’image était apparue. Un texte sûrement affiché de manière compréhensible par n’importe qui. Ifrajn lisait quelque chose comme : “Montez votre vaisseau vers le nôtre, nous allons nous rencontrer.” Il y avait ensuite un étrange symbole, puis une série de pixels incompréhensibles, suivis d’une image représentant un son.

“Capitaine, l’attente réglementaire de : 1 minute, a été dépassé. Sauvegarde de l’image sous le nom : i_22-4-5126_14-12-56.lk.
– Sampa ?” demanda tout d’un coup Ifrajn
– Quels sont vos ordres, Capitaine.
– Extrait le code binaire sous format son.
– Extraction du code binaire : b_22-4-5126_14-12-56.xr, sous format son. Diffusion.”

Il y avait une série de bruits étranges, puis soudain, tout un message en une langue inconnue. C’étaient des êtres intelligents. Il demanda alors à l’intelligence artificielle :

“Sampa, transmet au capitaine.
– Début de la transmission. Sauvegarde du document son sous le nom : s_22-4-5126_14-12-56.aa.
– Algrim, monte et va vers le vaisseau.
– Vous êtes sûr, capitaine ?
– Au pire, on active Sheera.
– Très bien, ne prenez pas cette peine.
– Le CID.” dit à lui-même le capitaine. “Je me demande bien ce que c’est…”

Saga de Ivxennil

À l’époque où le royaume n’existait pas, à l’époque où les dragons étaient maîtres.
Ils plongeaient dans une terreur éternelle les habitants du pays, détruisant leurs villages et leurs maisons.
Les dragons vivaient de leur chasse quotidienne de nourriture, prenant un éternel plaisir à tuer ces frêles constructeurs.
Un dragon se souleva contre cette injustice, de sa montagne que Tszakraln a créé au bout de la longue chaîne, haute comme n’importe quel autre mont de la grande rangée.
Ivxennil était son nom, ce grand dragon aux écailles noires et aux yeux bleus vouait un éternel respect pour la vie, protégeant un petit village au contrebas de son territoire.
Le maître de la montagne noire était le seul dragon à avoir invité certains de ses semblables à vivre sur son domaine.
Sa femelle était naturellement la première à l’avoir rejoint, comme le souhaite la tradition dragonne.
Elle se nommait Prakndra et était d’une couleur orange avec des yeux de la même couleur.
Intelligente, elle fut la seule dragonne à adhérer à la philosophie de Ivxennil, la comprenant et la prêchant.
Lors de leur accouplement, Ivxennil avait été en compétition avec un autre mâle, Lnugraj.
Le dragon vert était devenu le vassal du maître de la Montagne Noire et celui-ci lui somma de s’installer sur son domaine et de défendre les alentours du mont de tout danger, d’origine dragonne ou non, et de perpétuer à ses vassaux la même directive.
S’il n’adhérait pas à cette pensée, il la respecta et vécut sur les territoires de la Montagne Noire, protégeant le petit village nommé Pravxrennil.
Un jour, Lnugraj partit du domaine afin de trouver une femelle.
Ivxennil, n’ayant pas été averti de ses plans, plaignit l’infidélité de son vassal et pria Tszakraln de le punir.
Il n’en fut rien comme il revint le soir même, accompagné d’une femelle, Khidnanj, et de trois nouveaux résidents pour la commune de Ivxennil, Llnangr, Ulkdnatsz et Vshknda.
Il fut ainsi décidé que, périodiquement, les vassaux s’en aillent chercher une femelle pour peupler la Montagne Noire.
Les deux couples eurent de nombreux enfants, qui devinrent amis en se côtoyant, chose qui n’avait jamais été possible auparavant.
La ville de Pravxrennil augmenta pendant ce temps de taille comme des réfugiés de villes attaquées par les dragons venaient en cet endroit où ils en sont protégés.
Le roi, Lafltamn, pensant que les dragons de la montagne noire étaient juste plus malins que d’autres, envoyèrent des armées pour les détruire, et pour sauver les habitants en les évacuant.
Ivxennil, ayant entendu cette nouvelle, tua tous les soldats.
Mais un jour, il entendu parler d’une grande menace.
Jebrunjakha, grand guerrier reconnu dans toutes les contrées, partait en croisade contre tous les dragons afin qu’il n’en existe plus.
Il avait déjà tué une dizaine de leurs congénères et d’ici peu la Montagne Noire risquerait de devenir l’un des derniers bastions de la vie dragonne.
Les habitants du village, heureusement, avaient montré leur soutien à leurs protecteurs en leur promettant de résister au chasseur de dragons.
Mais ils n’étaient pas assez forts contre lui, Ivxennil le savait.
Il ne voulait pas que les habitants se fassent tuer, il fallait donc créer une résistance dragonne.
Ivxennil poussa un long cri impressionnant, d’une beauté auditive sans équivalent, qui ne peut être entendu que dans de très rares occasions.
Il appelait les dragons du domaine à la réunion afin de se préparer pour le combat.
Des jours, ils ont débattu, sans pouvoir trouver quelconque accord, mais le danger se faisait de plus en plus proche.
Ils n’avaient toujours pas trouvé de solution à leur problème que déjà les conséquences du génocide des dragons se faisait ressentir.
Un jour, une dragonne et cinq dragonnaux arrivèrent du sud.
Comme Lnugraj s’apprêtait à la chasser, elle dit :
“Frère Dragon, clémence je te prie !
Je viens de la montagne Qir’Tamshk, un chasseur de dragon humain nous a attaqué il y a peu et moi et cinq de mes enfants sont les seuls survivants.
Mon mâle a une fois chassé dans vos terres et, comme l’un d’entre vous l’a chassé, il a remarqué comment vous vous aidiez mutuellement.
Quand l’humain est venu nous défier, il était sûr de pouvoir le vaincre.
Il n’en fut rien.
Comme le chasseur massacrait mes enfants, mon mâle, mourant, s’est souvenu de cet endroit et m’a supplié de fuir avec les enfants qui restaient, jusqu’à qu’il pousse son dernier soupir.
J’ai du laisser quelques enfants afin de pouvoir partir.
Je vous en supplie, laissez-moi vivre ici jusqu’à que la menace se dissipe !
– Vous n’avez pas annoncé vôtre nom, je prends ça pour un gage de fidélité.
Je ne suis pas le maître de cet endroit, je fus son vassal, moi, Lnugraj, suzerain de Llnangr et de Ulkdnatsz, ancien suzerain de Vshknda.
Je conçois votre peine et vous porte clémence, mais n’en abusez pas, sinon feu et colère s’abattront sur vous et votre race.
Je vous emmène voir Ivxennil, fier chef de la Montagne Noire, mais portez-lui le plus grand respect.”
La femelle s’en alla voir le maître de la Montagne Noire, et le supplia de la laisser et ses enfants vivre dans ce domaine, mais quelle fut sa surprise en entendant son interlocuteur accepter rapidement.
“Je ne vois aucun déplaisir à vous accueillir dans mon territoire, j’en suis même heureux.
Vous m’avez même donné une idée quand à comment régler un problème qui nous tourmente depuis quelques jours, par rapport justement au barbare que vous avez fui.
Mais d’abord, je vous prie de révéler votre nom, ainsi que ceux de vos enfants.
– Non, je ne vous ferais pas telle offense !
Mes enfants se nomment Polvt, Kjamtszan, Ikhatnm, Trankr et Shnakm par contre.
– Nulle offense, révélez-moi votre nom, si je vous le demande, c’est que j’en ai pas peur.
Sinon, mon fils Nékhekian et les autres enfants de ma montagne seront sûrement heureux d’avoir de nouveaux compagnons.
– Bien, je me nomme Lkadn.
– Bienvenue alors, Lkadn, mais je vous prie de rester ici, après avoir libéré vos enfants, votre vécu nous sera d’une grande aide pour notre tâche qui est de nous préparer à l’arrivée de l’ennemi.
Bien, je pense qu’il faudrait, plutôt que de lancer une offensive ou de fuir comme on avait pensé, prendre une posture défensive et de rassembler tous les dragons ici, les humains nous le font comprendre, unis, on est plus puissants.”
Après maintes discussions, ils s’accordèrent finalement sur cette idée.
Llnangr et Ulkdnatsz furent chargés de répandre la nouvelle du désastre approchant et de convaincre les dragons de les rejoindre pour former un front commun.
Seul un couple accepta cette proposition, trop peu pour pouvoir avoir un quelconque effet.
Mais comme la Montagne Noire se protégeait, Jebrunjakha faisait de plus en plus de dégâts, et quelques rares réfugiés venaient voir Ivxennil.
Quand enfin le chasseur envoya une attaque sur les terres du nord proches de la Montagne Noire, les dragons des environs reconsidérèrent la proposition de l’ami des humains.
Des couples venaient, jusqu’à que la population adulte du domaine atteigne une quarantaine de dragons.
Ce fut quand Jebrunjakha attaqua le dernier bastion des dragons.
Un émissaire vint en Pravxrennil annoncer la nouvelle de l’arrivée proche du chasseur de dragons.
Immédiatement, l’un des habitants s’en alla dans la montagne noire pour prévenir leurs gardiens du danger approchant, et de leur confirmer leur support.
L’émissaire fut capturé et brûlé vif par les habitants, pour montrer leur colère.
Lorsque Jebrunjakha arriva avec son groupe de chasseurs devant la ville, les habitants avaient pris les armes et les attaquaient.
Mais une rébellion paysanne ne pouvait rien faire contre des escadrons bien défendus, et ce fut un massacre.
Dès que les dragons apprirent la nouvelle de l’arrivée de leur ennemi et de la rébellion paysanne, tout de suite ils s’envolèrent pour attaquer leurs ennemis.
Du sol, le décollage de tous ces grand dragon devait être un spectacle magnifique comme effrayant.
Les dragons, unis, pouvaient se débarrasser de Jebrunjakha.
Celui-ci, voyant la défaite sonner à cause de l’attaque combiner des humains et des dragons, ordonna la retraite des armées.
Croyant à la victoire, les habitants poussèrent un cri de joie, mais les dragons n’étaient pas dupes, le groupe de chasseur reviendra toujours tant que Jebrunjakha sera vivant, et s’il meurt, combien de temps faudra-t-il attendre avant qu’un autre prenne sa place ?
Ce fut place à la joie et à la festivité dans le village, et Ivxennil lui-même resta pour festoyer avec les habitants, mais il fut bien clair en disant que le répit serait de courte durée.
Il exposa certaines de ses craintes aux habitants, qui lui promirent de protéger les dragons quoi qu’il en coûte.
“Mes amis, ne vous inquiétez pas pour nous.
Je ne souhaite pas vous voir tués par cet abomination de chasseur de dragon et ses acolytes.
Nous sommes un grand nombre de dragons dans la Montagne Noire, vous l’avez remarqué, alors nous pouvons nous défendre contre les armées de Jebrunjakha.
Mais j’ai peur que, maintenant qu’il a évalué nos forces, il prépare un plan malicieux.”
Les craintes de Ivxennil étaient fondées, le lendemain, le village brûlait.
L’un des émissaires de Jebrunjakha vint dans le village aider à éteindre les flammes, tout en annonçant qu’il avait vu un dragon passer et démarrer l’incendie.
En voyant le spectacle du haut de la montagne, Ivxennil dit tout haut qu’ils avaient affaire à un ennemi déloyal, et vicieux.
Il s’approcha de son fils, Nékhekian, et lui dit :
“Mon fils, peut-être que d’ici peu je ne serais plus ici pour te parler.
Les dragons sont en danger d’extinction, nous avons affaire à un fanatique qui ne voit que les erreurs de nos congénères.
Mais prends garde à ne pas devenir comme lui, ne mets pas tous les humains dans le même sac, il y en a des bons et des mauvais, comme nous dragons.
Si nous perdons la bataille, je veux que tu fuie vers le nord.
Je ne connais aucun dragon dans le nord, les humains ne les connaissent pas non plus, alors ils ne te chasseront pas jusque là-bas.
Je veux que tu vives pour pouvoir perpétuer ce qui est juste, le respect de la vie.”
Ivxennil appela au rassemblement des dragons, et leur dit que la bataille finale approchait, que bientôt Jebrunjakha arriverait dans la Montagne Noire.
“Nous combattons pour un futur pour notre race !
Je rêve d’un monde où humains et dragons pourront cohabiter sans s’entretuer, et je sais que nous y arriverons.
Prakndra l’a vue, et je porte une foi totale en ce qu’elle dit.
Mais quoi qui se passe, nous devons donner toutes nos forces pour la bataille à venir, peut-être la dernière que nous devrons combattre.
Lorsque Tszakraln nous accueillera, elle saura qu’on aura fait quelque chose de juste.
Allez, mes compagnons, défendons notre peuple !”
La déclaration fut accueillie avec joie par les différents dragons, et ils se mirent tous en place pour le dernière bataille.
S’ils gagnaient, les dragons prouvaient que eux aussi savaient vaincre en s’unissant.
S’ils perdaient, Tszakraln les accueillera sous le signe du triomphe.
Rapidement, les hostilités vinrent, comme l’armée de Jebrunjakha avait profité de l’agitation pour passer au-delà de Prakndra.
La bataille fit rage, et chacun des dragons faisait de son mieux pour survivre, et donner un futur à leurs enfants.
Mais rapidement, les dragons perdaient des éléments.
Jebrunjakha le traître avait attaqué les enfants pendant l’agitation, et les égorgeaient, comme leur peau molle ne pouvait pas encore les défendre contre les armes blanches.
Les femelle, horrifiées, accoururent pour sauver leur portée, mais à ce moment-là, des balistes placées en arrière les tuaient facilement.
Ainsi, le nombre de dragons diminua fortement, jusqu’à qu’il ne reste plus que Ivxennil et Lnugraj.
Afin de se protéger, ils s’envolèrent haut dans les airs, et repensèrent leur plan.
Ils avaient perdus, mais les enfants s’enfuyaient, pour se faire massacrer.
Comme le dernier groupe tentait de s’enfuir, les deux dragons plongèrent pour les sauver.
Lnugraj fut le premier à tomber sous une catapulte, et Ivxennil, dans un acte héroïque, étendit ses ailes afin de couvrir les derniers enfants qui s’enfuyaient.
Une pluie de projectiles s’abattit sur lui.
Nul ne sait ce qu’il a tué, mais il a tenu bon plusieurs attaque, jusqu’à qu’il tombe, ne laissant que trois pauvres dragonnaux derrière, trop loin pour être tués.
“Nékhekian…
Je t’ai prédit notre mort à tous, j’espère que tu fait partie des trois derniers survivants.
Plus aucun dragon ne vit dans nos montagnes, c’est une victoire pour les humains, une défaite pour notre race.
Je t’en prie, ne cède pas à la colère, rappelle-toi mes enseignements, si tu fais la paix avec les hommes, ils t’aideront.
Ta nouvelle génération de dragons va sûrement faire de grandes choses, j’en suis sûr, si tu ne cède pas au mal.
Tszakraln va m’accueillir dans son royaume, mais le vrai travail est ici, dans le monde des morts, mais je regarderais ce que tu feras de ma montagne.
Adieu, mon fils, si tu n’es pas déjà mort.”
Le fier dragon poussa son dernier soupir, comme les humains festoyèrent.
Ivxennil est mort, emportant avec lui la fière lignée des dragons.
Ô, Ivxennil, ton sacrifice ne fut point vain.
Aujourd’hui, nous vivons dans un monde en paix, et cela grâce à toi.
Jamais assez nous pourrons te rendre assez de gratitude pour ton service qui t’as coûté ton futur.
Nous ne pouvons que nous souvenir de ton action, et nous le ferons pour l’éternité.

WoR 2 – Chapitre 1 : Galgaos

J’ouvre les yeux. Il y a un instant, je faisais un contrôle de mathématiques. Sur les statistiques. Je sais que j’ai tendance à m’endormir en classe, mais j’avais pourtant bien dormi cette nuit. Que c’est-il passé ? Je suis sur une plaine avec de l’herbe bien verte. Il y a quelques arbres plantés sur la plaine, et il y a quelques collines. J’étais sur une, visiblement, et au loin je voyais une rivière, d’un beau bleu turquoise comme le ciel, dégagé. Mais le soleil est étrange. Lui aussi semble avoir une teinte bleue. Suis-je sur une autre planète ? Suis-je mort ? La seconde question peut facilement être contredite. Il y a d’autres personnes allongées autour de moi, et si j’étais morte, cela aurait été très étrange. Mais pour la première, pourquoi serais-je sur une autre planète ? Et pourquoi de toute façon ? La magie n’existe pas, je le sais, mais ça s’y apparente tellement !

Je me lève. Je suis dans un endroit étrange, dans des conditions qui le sont d’autant plus, mais s’il y a quelque chose à ne pas faire, c’est de rester immobile. Il y a déjà d’autres personnes qui se sont rassemblées de l’autre côté de la colline, je les rejoins donc. On n’était qu’une vingtaine dans cette réunion, mais comme à notre habitude, c’était bruyant. Comme je m’invitais dans ce groupe, on me regardait. Je vois beaucoup de têtes inconnues, mais aussi connues. Il y a quelques élèves de ma seconde, et aussi d’autres secondes du Lycée, et aussi des personnes que je ne connaissais pas du tout, mais je pense que je vais faire connaissance avec eux assez rapidement.

“Léocadie ?” j’entends.

– Lola ?” je lui réponds, reconnaissant la voix de mon amie.

– Ah, je suis contente que tu sois là !

– Moi aussi, j’espère qu’on restera ensemble !”

Et on se fit la bise. Ayant vu les différentes personnes qui se trouvaient dans la réunion et allongées sur le sol autour de la colline, j’avais deviné que toute ma classe se trouvait ici. Mais si j’avais imaginé que ma première interaction serait avec Lola ! C’est une jeune femme d’origine franco-mongole à la face ronde et aux longs cheveux châtains, dégradant jusqu’au blond au long de son long tapis que sont ses cheveux, qu’elle s’amuse périodiquement à friser. Elle a les yeux bridés marron, témoin de son héritage génétique, et de même une petite taille. Elle est une très bonne dessinatrice, passant le plus clair de son temps à cette activité et son éveil aux différentes langues grâce au Mongol lui permet une meilleure appréhension de celles-ci, son intérêt révélé par son apprentissage avec moi notamment du chinois.

“Bon, je crois qu’on commence à être nombreux, alors je pense qu’il va falloir décider quelle est la marche à suivre.”

C’était Elio qui avait pris la parole. Il est dans ma classe, mais je ne pensais pas qu’il déciderait de prendre les rênes. Il faut dire qu’il est d’un naturel dynamique et extraverti mais aussi il a une certaine perspicacité que je ne pensais pas véridique. Le grand homme a les cheveux noirs toujours coupés relativement court avec une hauteur mise sur le haut. Il a une peau légèrement bronzée, mais celle-ci est cachée par ses habits d’un noir de jais. Il a les yeux de couleur marron, s’accordant bien avec ces dernier. Il est sportif, et dans le cas où on reste dans cette étrange terre, il sera sans nul doute une main d’œuvre utile. Un forme se rapprocha rapidement de lui depuis le bas de la colline. C’est Timothée, sans nul doute son meilleur ami. Il prends rapidement la parole, appuyant son allié afin de ne pas végéter.

“Oui, alors je propose tout de suite qu’on réveille tout le monde afin de bien pouvoir tout préparer, et ce à un rythme soutenu. D’ailleurs, il faut se présenter. Je m’appelle Timothée, je suis comme Elio à ma droite un élève de Seconde 5 au Lycée Nelson Mandela, à Nantes.”

Il y a quelques murmures, sûrement de personnes donnant de même leur identité, mais rien de conséquent. Je pense bien que les deux gars vont nous diriger, en tout cas, ils sont en bonne voie. J’obéis donc à leur ordre, en allant réveiller les personnes que j’avais aperçu autour de moi. Ils étaient heureusement tous français, et je gis différents profils. On voyait un grand roux avec une grande femme avec les cheveux noirs dans ses bras, un petit homme, la face dévorée par les boutons, un homme qui jouait à un jeu démodé sur son portable, où il y avait un cube qui mourait en boucle du fait de son inaction, un petit homme qui, après son réveil, m’a demandé quels films et jeux vidéos je connaissais, et dès que j’en disais un, c’était un mauvais, et enfin une femme au teint légèrement sombre qui chantait le générique originel de Dragon Ball. On voit ça tous les jours. Mais je vis aussi des têtes familières, avec notamment Apolline, Joan et même Faïza, heureusement venue avec son fauteuil roulant.

Il y a quelqu’un au loin. Je vais aller le réveiller. Lorsque j’arrive, Timothée fait de même. C’est un homme de taille moyenne, souvent soucieux de son look. Il a les cheveux de couleur châtain clair, souvent coupés court mais toujours stylisés avec soin, suivant les dernières modes. Il a tendance à se faire plus discret que son ami, du fait principalement de sa voix plus aiguë et de sa taille moins élevée mais cela en aucun cas ne l’empêche de devenir une bête de la soirée lorsqu’une fête est commencée, ce qui est véritablement un reflet de sa personnalité comme souvent il va être ouvert aux liens avec les autres et sait s’amuser, même si son côté relativement travailleur tempère ce trait de caractère. Il est capable de facilement parler en public avec une certaine aisance, même s’il reste à ces moments assez stressé, ce qui laisse prédire une rapide prise de contrôle du groupe.

“Tiens, salut Léocadie ! Ça va ?

– Oui, et toi ?

– Je vais très bien. J’aimerais savoir. Tu penses qu’on va rester ici longtemps ?

– J’aurais envie de dire non, mais je crois qu’on risque de rester ici. J’ai aucune idée de comment on est venu, alors partir me semble impossible.

– Mais comme notre arrivée était si étrange, pourquoi ce ne serait pas la même chose pour le retour ? Si ça se trouve, on va subitement se rendormir et on sera dans la salle de Maths pour finir le contrôle de stats ! Ou alors dans un endroit encore plus étrange que celui-ci.

– Tu marques un point, c’est vrai que cette étrangeté peut se refaire dans l’autre sens.

– Mais je crois qu’il vaut mieux que nous fassions comme si on n’allait jamais revenir. C’est plus prudent.

– J’allais le dire ! Arrête de me piquer mes répliques Tim !

– Héhé. D’ailleurs, tu penses qu’il faudrait qui pour nous gouverner ? Car on ne peut pas devenir des anarchistes.

– Euhm, je ne sais pas, pour tout dire. Mais je crois qu’une république serait le mieux, au moins on peut choisir qui.

– Mais, vois-tu, le problème est que nous ne sommes pas beaucoup. Rares seront ceux qui ne souhaiteront pas devenir président, et ainsi le vote ne sera pas représentatif de la population. De plus, imagine ce qu’on arriverait à faire avec le court temps qui nous est donné ! Peu de choses en vérité.

– Tu as peut-être raison. Mais le temps des mandats peut être allongé, avec par exemple sept, ou même dix ans de règne.

– Toi même as peut-être raison après tout. Bon allez, il faut revenir à la colline !”

Timothée s’en alla, moi le suivant. Il souhaite sûrement devenir le président, vu sa démarche. Mais que veut dire cette histoire de temps ? Je ne sais pas. En tout cas, tant qu’on nous aide à être stable, c’est parfait. J’arrive enfin sur la colline. Il y a beaucoup de personnes en vérité, au moins une centaine, mais c’est Elio et Timothée qui sortaient de la foule, créant une place au centre. S’ils risquent bien d’avoir des rôles prédominants dans la politique de ce qu’on va créer, il est sur qu’ils vont avoir une sacrée concurrence. Jeanne. C’est la plus importante déléguée de notre classe, et l’une des premières à avoir été désignée au vote, et elle est en vérité la seule qui prends sérieusement son rôle, le deuxième, Mahel, ne l’étant que par le titre. Elle est très bonne organisatrice, et qu’elle gagne ou qu’elle perde, elle trouvera forcément une place prédominante dans la politique. Son charisme complète son esprit travailleur, et elle ira souvent faire des travaux assidûment. Cette jeune femme aux longs cheveux sombres bouclés et aux yeux bleu pareils au ciel dégagé est sans doute l’une des plus sérieuses de la classe, mais aussi l’une des plus gentilles et va souvent près des autres, n’hésitant pas à utiliser à son plein escient tout le bon potentiel de la classe, que ce soit au niveau des individus avec notamment l’aide régulière de l’un de nos camarades, Stéphane, pour les cours de mathématiques, ou au niveau de la générosité de la classe avec une levée de fonds afin d’offrir un cadeau à Faïza, qui devait partir mais qui finalement restera avec nous. Si jamais Timothée part en campagne, elle sera sans aucun doute l’un de ses plus coriaces adversaires, qu’il n’hésitera pas à engager.

“Bien, si vous nous permettez, on va se présenter. Je m’appelle Elio, je suis élève de Seconde Cinq au Lycée Nelson Mandela, Nantes. À ma droite vous voyez Timothée, mon fidèle associé qui, comme à ma gauche Jeanne, ma déléguée, viennent de la même classe que moi. Je pense qu’il va être important pour nous de prendre une marche à suivre. Je rappelle que nous sommes arrivés ici de façon inconnue, et que nous ne savons pas si nous reverrons un jour nos proches.” Il fait une pause “Nous devons donc commencer à créer une vie commune et d’ensemble survivre sur cette terre que j’ai décidé d’appeler Galgaos.

– J’approuve ce nom,” continue Timothée “, donc maintenant que nous en avons fini avec les noms basiques, on peut se mettre au travail. Je propose premièrement d’aller chercher le plus de nourriture possible. Nous sommes dans un endroit étrange, donc on ne doit compter que sur nos instincts pour savoir ce qui est comestible. Aussi, je pense qu’il serait important de trouver des brindilles afin de faire du feu ce soir. Ensuite, nous allons devoir nous établir ici en créant une nouvelle ville, dont on décidera le nom plus tard.

– Je me permets de prendre la parole. Je pense qu’il va falloir se séparer en groupes. Le plus grand, comprenant les trois quarts de nous tous, devra aller chercher la nourriture. Évitez les fruits étranges, comme les petites baies sûrement empoisonnées, et je vous recommande de désigner un goûteur, enfin des goûteurs, qui tâchera de ne pas se mettre en danger en d’abord mangeant le fruit tout en ne l’avalant pas. S’il n’est pas déjà trop suspicieux au goût, avalez-le, et vous pourrez voir ce qui se passe. Bref, si je puis dire, que longue soit notre vie à Galgaos !

– Que longue soit notre vie à Galgaos !” réponds tout le monde.

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“Tu crois que c’était une bonne idée de les amener là ?

– L’Oracle l’a dit, il n’a jamais tort.

– Oui mais, je ne sais pas, toute leur vie sera détruite dans leur monde. Celle de leurs proches en tout cas.

– N’es-tu pas celui qui défend la thèse de de la superdivision des univers ?Nos actions n’ont eu de conséquences que dans un univers, et ses descendants.

– Oui, mais quand même. Mais après tout, pourquoi ? Ils vont avoir beaucoup plus de difficultés que nous, qui avions le Préparateur. Que vont-ils nous apporter de bien ?

– L’Oracle m’a dévoilé que le Ré risque de tomber, si on n’agit pas. Tu sais tout comme moi que si ça arrive, on n’aura plus jamais de vie à proprement parler, tout sera l’anarchie.

– Je vois. C’est donc définir un potentiel ennemi pour que le Ré reste avec assez de popularité par la peur des autres.

– C’est aussi simple que ça !

– Mais il faut quand même leur montrer les bases du monde, les aliments. Ils n’ont pas le Lexica Botania du Préparateur !

– Ah, c’est toi l’expert dans ce genre de trucs, moi je ne peux que lire l’Oracle !

– C’est déjà un gros travail que tu as !”

Déclaration Universelle des Droits de l’Homme

Langues Réelles

Anglais

All human beings are born free and equal in dignity and rights. They are endowed with reason and conscience and should act towards one another in a spirit of brotherhood.

Français

Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

Conlangs

Commoner

Shonrlim-mèmta éka mu tüdhil lèint voünis-théga. Èkanlal üshval kusèm voshüal-théga sin-ela.

Duaranis

Nutèm quei ulmis umèn in lèrta ut in èkta qut onora ut lènat. Uerèm quei konèm ut rinèm fratèm dèmèm quei insèma.

Elvaia

Khuaneshal xaiarokhain umaaħekh u ħanekerħekh kh yuikh u lenaħ m kh mayaruan n. Uyarokhain zanixħakh u anaitokhainefa sinevomerushma kh zever m.

Harssitkien

Zen jeningol hshekn ling ei ekl widt senai ei yukn. Zen snuo eitong ei kidran en kijeb ismal widt yudan.

Kùlén

Nŭmtaìteí keì wómįwómį leĭdůn tú keì wëň nō tú gẹ̆i l̀ë. Weìteí keì koůsēm tú raī yuå faūyó dé wómįwómį.

Spasojan

Sapani ci’urara xiderin cedrunmi i faradrunmi o xpedragañ i succevere. C’ébjerin diperei i ucigani uei pakariszin kidenéa xegaña dicun’ far’.

Harssitkien – Dictionnaire

A

  • Ahsk : Côte, Plage
  • Ahskain : AssassinatAl + Lieu : À,
  • Au, Particule du CCL
  • As : Marque du Passif

B

  • Berk : Livre
  • Beva, Bevt, Bevill, Bevont : Chercher
  • Bürg : Ville

D

  • Damhsk, Damhst, Damhskill, Damhskont : Blesser, Endommager
  • Diamkie : Dynamique
  • Dukn : Droit, Possibilité

E

  • Ei : Et
  • Eilong : Raison
  • Ekalin : Égalité
  • Ekl : Égal
  • Em : Elle, 3ème Personne du Singulier Féminin
  • En : À l’intérieur ; ”Grand et”

F

  • Fasca : France
  • Fin, Fod, Fill, Font : Faire
  • Frant : Devant

G

  • Gevt : Guilde

H

  • Haie, Haid, Hayill, Hayont : Habiter
  • Hen, Hed, Hell, Heont : Être (pour un être non vivant)
  • Hse, Hsed, Ska, Skaen : Être
  • Hsekn, Hseknd, Hseknill, Hshekont : Naître
  • Hskad, Hskadt, Hskadill, Hskadont : Regarder, Assister (un jeu)
  • Hskang : Terrain (de sport)
  • Hskav : Spécial
  • Hskim : Sage
  • Hskoitz, Hskoid, Hskoitzill, Hskoitzont : Se promener
  • Hskul : École
  • Hsmal : Bonjour

I

  • Im : Il, 3ème Personne du Singulier Masculin
  • Inder, Indert, Inderill, Inderont : Interdir
  • Invitr, Invitd, Invill, Invont : Inviter
  • Isla : Île
  • Ismal, Ismalt, Ismill, Ismont : Agir

J

  • -jen : Habitant (Harssitkienjen : Harssitien, Fascajen : Français, voir 人), Démonyme
  • Jening : Humain, Être humain, Homme

K

  • Kartz : Centre
  • Kidran : Conscience

L

  • Lak : Langue
  • Levg : Loi
  • Lie : Beau
  • Ling : Libre, Liberté
  • Lor : Elles, 3ème Personne du Pluriel Féminin

M

  • Megn, Megt, Megill, Megont : Aimer
  • nom + merien : Maire
  • Meren : Maire

N

  • Nie : Je, 1ère Personne du Singulier

O

  • -ol : Suffixe exprimant la totalité
  • O, Od, Ill, Ont : Auxiliaire, ne veut rien dire.
  • Or : En-dehors

P

  • Par : Par
  • Pert : Petit
  • Prieiv : Loi
  • Polizei : Police

R

  • Rang, Rangt, Rangill, Rangont : Ranger

S

  • Senai : Honneur
  • Snuo, Snuodt, Snuill, Snont : Pouvoir, être doué de, être en capacité de
  • Spak, Spakt, Spakill, Spakont : Parler
  • Soi, Sog, Sell, Sont : Voir

T

  • Taie : Grand

U

  • Uhskar : Légende
  • Unie : Union
  • Uniedt : Uni

V

  • Vieitz : Village
  • Vog : Vous, 2ème Personne du Pluriel

W

  • Widt : Avec
  • Wom : Nous, 1ère Personne du Pluriel

Y

  • Yinie : Musique
  • Yon : Tu, 2ème Personne du Singulier
  • Yudan : Fraternité

Z

  • Zen : Ils, 3ème Personne du Pluriel Masculin

Harssitkien – Conjugaison

La conjugaison du Harssitkien est très simple, mais aussi très irrégulière. Il y a quatre formes pour chaque verbe, la Base Verbale, ou Présent, le Passé, le Futur et le Négatif. Les quatre formes sont données dans un dictionnaire comme elles dont très irrégulières, mais il est facile de les reconnaître comme le Passé est formé en ajoutant un -t ou un -d à la fin, le futur en ajoutant -ill à la fin et le négatif en ajoutant -ont à la fin. Lorsqu’on exprime le besoin de faire le Passé Négatif ou le Futur Négatif, il faut mettre le verbe au négatif et ajouter un auxiliaire avant, qui se conjugue : O, Od, Ill, Ont à la forme du temps souhaité.